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Trentaine ordinaire

Petit journal extime d'un trentenaire ordinaire        

mercredi 30 novembre 2005

Habillage (le réveil suite)

Bon ben j'en étais au moment où je sortais de la salle de bains nu comme au jour de ma naissance,
à part les chaussons (pour ne pas faire de traces humides), le caleçon de nuit (je me dois d'être respectable, il y a ma fille qui regarde quand même! même si ses yeux sont tournés vers la télé) et le t-shirt de nuit placé sur les épaules (pour ne pas l'oublier dans la salle de bain sinon je me fais engueuler).

Mon côté féminin se réveille dès que j'approche de l'armoire et se met à converser avec lui-même genre "comment vais-je m'habiller aujourd'hui?" "hier je portais telles couleurs, attention à changer un peu mais pas trop" et bien entendu le sacro-saint "pfff, j'ai plus rien à me mettre".
Mon côté masculin clôt la question en prenant le premier pantalon et la première chemise qui lui tombent sous la main (ce qui n'est pas plus mal, vu que je n'ai pas le droit d'allumer la lumière sous peine d'agression sonore de la part des éléments féminins de la famille: en fait je m'habille en gris, gris-foncé mais quand je sors dans le couloir, ça va de bleu à violet, pas toujours bien coordonné d'ailleurs ;-(

Pour la suite, je vous renvoie à un billet vieux déjà de quelques mois (et puis cela vous fera sortir de mon fil rss, bande de fainéants qui me lisez par aggrégateur interposé!)

Et puis, il faut bien désigner un volontaire, voyons, voyons, j'aimerais bien savoir comment se passe les matins de Roger qui squatte chez Matthieu (et je suis dégoûté car je pensais être le premier à lui passer une chaîne mais je viens de me faire passer devant justement aujourd'hui!!)


En conclusion, histoire que quelques couples s'engueulent à cause/grâce à moi, j'aimerais insister sur le fait que je plies mes habits de nuit et que je les range dans la commode : ma femme n'a pas à passer derrière moi sur ce coup-là!!!

mardi 29 novembre 2005

Oh le joli plateau

[1]

Juste un petit billet pour me plaindre de préciser mes conditions de au travail.

On nous a déménagé de La Défense à Nanterre : au lieu de 35 minutes porte-à-badgeuse, il me faut 45 minutes et surtout une correspondance alors que j'avais un train direct.
Je suis maintenant sur un plateau à un endroit où on peut débouler dans mon dos (sans compter ceux qui ont vue sur mon écran de leur place) avec un petit bureau alors qu'avant j'étais dans une pièce de 4 personnes avec un grand bureau et un mur où je pouvais positionner quantité d'informations pertinentes.
En ajoutant là-dessus le bruit ambiant, cela donne des conditions peu propices au bloguing à la réflexion.

Au niveau plus technique de l'accès internet, les restrictions sont de plus en plus grandes (bientôt il y aura plus de sites refusés que de sites accessibles!!) :
- J'ai encore accès total à la plupart des sites sur Hautetfort, 20Six et Typepad mais pas à l'administration de mon propre site
- Exit les sites sur Canalblog
- Exit les commentaires sur Haloscan, Over-blog, Blogspot,...
- Exit la plupart des sites à forte audience et les urls techniques (les barons, Haloscan, Flickr, Bloglines...)

Heureusement que les fils rss sont eux encore accessibles via mon aggrégateur (Newsgator)
donc pitié mettez vos billet en intégralité dans vos fils rss.
(remarque : si dans vos statistiques, vous voyez Newsgator comme référent, c'est sûrement moi!!)

Heureusement il y a aussi un restaurant d'entreprise mais il y a moins de choix et c'est un peu plus cher qu'avant (mais bon, peut-on se plaindre quand on mange équilibré pour 4 euros le midi? oui et d'ailleurs je le prouve!!)
Un point positif : les portions sont moins grandes et comme j'ai élevé dans le précepte "Finis ton assiette", cela ne peut pas me faire de mal.

Ce qui est légèrement énervant, c'est que ce déménagement est seulement un "rebond" car dans quelques mois, rebelote on change encore d'immeuble (à quelques centaines de mètres seulement cette fois-ci).

Edit de juillet 2006! Finalement on n'a pas encore bougé.



Notes

[1] Ce billet a été initialement publié sur mon ancien blog

lundi 28 novembre 2005

L'informatique à l'école

Une ch'tite anecdote vu que je n'ai pas le temps d'en écrire une grande et que j'ai besoin de réfléchir à autre chose qu'à ces saloperies de dossier qui sont sur mon bureau.
Une qui me vient de ma maman (mais qu'est-ce que j'ai avec elle ces temps-ci? On ne peut pas dire qu'elle me manque: rien qu'hier je l'ai eu 3 fois au téléphone pour un total d'au moins 90 minutes: 2 minutes de dialogue, 88 minutes de monologue).

Bon bref, d'après-vous qu'à bien pu faire l'institutrice (une quarantaine d'années) quand ma mère lui a montré la salle d'ordinateur de l'école pour lui passer le relais à sa retraite?
Pour information, ma mère sur informatique, elle est seulement au stade au-dessus de confondre porte-gobelet et lecteur CD- et c'est elle qui était chargée du cours informatique des classes primaires, c'est vous dire écrire le niveau!!
Et bé à la remarque, "tu vois la souris là!"
La future responsable de la salle informatique s'est écriée :
"ahhhhh, où est-ce qu'il y a une souris????"

vendredi 25 novembre 2005

Un autres bon(?) précepte de maman Jid

(Je rappelle que les premiers conseils sont ici )

Mesdemoiselles les célibataires, si vous ne saviez pas encore pourquoi vous n'êtes plus invitées chez vos amis, ce n'est pas parce que vous êtes névrosées, moches, surdiplomées et/ou que votre conversation soit chiante, l'explication est simple, elle provient de l'adage ci-dessous:

"LA célibataire est l'Ennemie des couples"
(le célibataire aussi est l'ennemi mais seulement avec un petit "e" sauf s'il a des saloperies d'yeux bleus ...)

Et oui, je sais que c'est pas sympa, que la majorité trinque pour une minorité mais quand par exemple vous avez une collègue qui par bonté d'âme et camaraderie héberge une amie quelque temps et retrouve en pleine nuit la dite-amie installée comme prévu sur le canapé-lit mais pas du tout comme prévu avec les chevilles sur les épaules de son copain et be ça calme!

L'attrait de l'homme en couple (donc à priori "sérieux car prêt à s'engager" dixit Pulsar ) conjugué à l'attrait de la nouveauté fait qu'il n'est pas prudent (statistiquement) de prendre le risque.

En rajoutant là-dessus que comme pour les phénomènes de violences, c'est surtout en famille et/ou avec les proches que cela se passe, personnellement quand une cousine ou une amie vient dormir à la maison, je n'approche pas à moins de 2 pas de la chambre d'amis (et je fais très attention aux salles de bains) : il est vite venu le temps où par méchanceté/idiotie une phrase comme "hihi ton mari m'a vue en sous-vêtements" vous déchire un couple.

(Bon sinon moi ça m'arrange, j'ai pas le droit de raccompagner ses copines en voiture donc je peux tranquillement me coucher la soirée finie tandis que madame Jid fait le taxi)

Euh, si vous êtes invitées à la maison, faut pas se vexer, ça ne veut pas dire que vous êtes trop moches pour rendre jalouse ma femme, ça veut seulement dire qu'elle va bien me surveiller pendant la soirée!

Beautée réelle

C'est avec plaisir que je vous livre cette url de Glenn Feron - The Art of Retouching.

Ce sont des photos magnifiques de femmes magnifiques mais associées à la photo originale avant retouche.

Et là c'est un plaisir de comparer : oh, là le ventre ressortait un peu, là on lui a augmenté les seins,...

Un petit bonheur pour l'égo féminin .

(Pompé chez Petittoutmimi)

[ajout] et raté chez La lène-Jeux de maux

dimanche 20 novembre 2005

Poupée

Ma maman me racontait que petite elle servait de volontaire/cobaye/poupée à sa grande soeur (5 ans de plus) et ses copines.

C'est à dire qu'elle devait rester assise sans bouger pendant que sa charmante soeur faisait des coiffures plus ou moins réussies, bien entendu les cheveux étaient tirés, malaxés mais ma mère avait intérêt à supporter la souffrance car dans ce temps-là les parents n'en avaient rien à fiche que les enfants pleurent et/ou se shipougnent entre eux (enfin si : si les enfants pleuraient-pour autre chose qu'un os cassé... et encore!!!- les parents leur filaient une baffe en leur disant d'aller chialer dans le jardin, de ne pas salir leurs habits et d'en profiter pour filer à manger aux lapins).

Et be, moi je vous dis que j'attends avec impatience que le petit-frère soit assez grand pour prendre ma place de poupée,
parce que j'ai quand même l'impression que notre génération se laisse un peu faire par ses enfants!

medium_img_8495.jpg

jeudi 17 novembre 2005

Sortie de douche (reveil suite)

Bon ben j'en étais au moment où je sortais de la douche.

Je reviens dans la chambre, nu et en pleine forme pour sauter (sur) ma femme : ah non, ça c'était avant le premier enfant.
Je reviens dans la chambre, nu et avachi pour voir dans les yeux de ma femme la pitié et le dégoût que ma méforme (et mes formes) lui inspire : ah non, ça c'est dans 20 ans.
Je reviens dans la chambre en caleçon et en rentrant le ventre pour n'avoir de remarque ni de ma fille (pour ce qu'il y a dans le caleçon) ni de ma femme (pour ce qu'il y a dans/sur le ventre).

Bref instant de contentement (mêlé de mauvaise conscience tout de même) quand je vois le biberon à côté de la puce (de toutes façons, elle en boit très peu alors ça m'énerve de le préparer le matin),
je fais le tour du lit pour faire un bisous à ma dame qui s'est rallongée (si elle est convenablement placée, j'en profite pour lui embrasser une fesse),
puis je passe dans la "suite parentale" (pièce avec double-lavabo, toilettes et baignoire avec une seule entrée placée dans la chambre) - avant j'étais dans la "salle d'eau" (pièce avec lavabo et cabine de douche avec l'entrée placée dans un couloir).

Je me fais rattraper par une pulsion féminine en montant directement sur la balance mais bon, mon côté masculin est tel que j'oublie direct le poids affiché tant qu'il reste dans la fourchette 84-86,
je me coiffe (mal : un coup de peigne, pas de gel),
je me mets quelques pschits d'eau de toilette non identifiée (en prenant soin de ne pas prendre mon pendentif comme cible parce que sinon ça lui file un goût affreux quand je le mets en bouche)


To be continued...

mardi 15 novembre 2005

La chaîne des 20 vérités

Suite du début de la chaîne , je vous recommande aussi de lire Jazz qui a produit un bel exercice de style.

Vu les dossiers que je dois finaliser avant les vacances, a mon avis ce sera mon dernier post avant une quinzaine de jours, je vous souhaite donc un joyeux noël et aussi une joyeuse nouvelle année pour ceux que je ne reverrais pas avant l'avant prochain.

Vérité 5) Je ne comprends pas que les gens ne comprennent pas que tout le monde ne réagissent pas comme eux
Et qu'en plus en ne réagissant pas comme eux, vous en devenez suspect, voire indésirable.

Un exemple : prenez un accusé, s'il pleure à la barre c'est soit qu'il est innocent ou menteur; s'il est silencieux/stoique à la barre, c'est qu'il est coupable. Je me souviens du cas d'une mère accusée de maltraitance ayant entrainé la mort de son enfant : comme elle n'était pas effondrée à l'audience d'avoir perdu son enfant, les articles de journaux la présentaient comme coupable alors même que le procès venait juste de commencer.
Pas la peine de se demander pourquoi tous les ados portent les mêmes vêtements de marque quand leur parents n'osent pas s'affranchir des codes sociaux.

Un autre exemple : prenez un nourrisson, tout le monde s'extasie dessus et veut le prendre dans les bras, ok.
Mais est-ce la peine de
1) me demander ce que j'en pense (c'est un nourrisson quoi, c'est tout, encore ce serait le mien je dis pas mais celui d'un autre franchement)
2) vouloir à toute force me le coller dans les bras (j'ai presque envie de le laisser tomber histoire qu'on me fiche la paix)
3) me prendre la tête avec "c'est la meilleure chose qui puisse arriver à un couple" - je connais pleins d'histoires de couples qui prouvent le contraire


Tiens tant qu'on n'est dans les nourrissons
Vérité 6) Je trouve débile la remarque "il/elle ressemble à qui"
La grande grande majorité des nourrissons sont interchangeable dans les 1eres semaines (à part certains qui sont franchement moches) alors chercher des comparaisons c'est idiot.
D'autant plus que cela finit toujours par "oh qu'il/elle ressemble au papa" car d'un point de vue sociologique il y a obligation de faire croire au père qu'il est bien le géniteur.

Pas prêt de sortir !!

Suite aux demandes de LN voici l'évolution (externe) de la bestiole.

On sait que c'est un petit mâle vu que ça tape comme s'il se croyait dans un match de tequouan tekendo karaté.

En plus des coups (de pieds, de coudes,...?), le petit salopard s'amuse à rouler sur lui-même, je vous jure qu'il y a plus de mouvements que dans ALIEN.

S'il continue comme cela, il va se choper sa première fessée avant même d'être sorti, c'est vrai quoi : moi je m'endors avec la main sur le ventre de ma femme et lui, il me réveille.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sinon la grossesse se passe bien. Une fois exclus les trucs comme mal de dos, col un peu ouvert, intolérance au sucre, fatigue, libido excessive (ah non, ça ce n'est pas un mauvais point), mauvaise humeur perpétuelle,... 

En plus pour ennuyer le monde, monsieur n'a pas l'intention de nous faire cadeau d'une demi-part d'impôt (faut dire qu'il risquerait de n'avoir qu'une fois des cadeaux à cause de la proximité de Noël) et devrait attendre au moins la deuxième quinzaine de janvier avant de pointer la tête.

lundi 14 novembre 2005

Les bons(?) conseils de maman Jid

Ma maman à moi a pratiqué le métier d'enseignant. De toutes ces années à cotoyer de près une certaine proportion de la société, elle m'a inculqué certains principes plus ou moins rigides, plus ou moins faux mais tout de même statistiquement vrais.
En voici 3.

Le 1er conseil est dédié à Ardente pour son amour du foot
(hé pas toujours aux mêmes hein Barnabé !)

"Si tu veux que ton couple aille bien, ne fais pas de sport/chasse/pêche : le dimanche, il faut rester avec ta femme et tes enfants!"
Bon ben c'est vrai que c'est sympa d'avoir un mari qui peut se targuer de faire 120 km de VTT le dimanche mais bon ne jamais sortir le samedi soir et en plus le voir bouffer 3 plats de pâtes pour avoir des sucres lents pour le lendemain, au final c'est moyen moyen.
Et encore je parle du sport noble qu'est la "petite reine" mais normalement c'est plus "je me lève tôt le dimanche matin et je reviens à 14 heures pour faire la sieste car je suis bourré à cause de la 3ème mi-temps" (ne niez pas, je le sais, je le fais de temps en temps) .


Le 2ème conseil est dédié à ceux qui ont une mère possessive, à brûle-pourpoint je ne sais pas qui citer, allez (presque) au hasard Miss Lulu

"Marie-toi avec une orpheline, au moins il n'y aura pas de problèmes avec la belle-famille"
Ça a beau être cynique, je m'estime déjà heureux qu'elle ne m'ait pas demandé de me marier à quelqu'un dont la famille est riche.



Le 3ème conseil je le dédie à Cédric et LN pour le plaisir de les imaginer rougir (pour elle) et s'esclaffer (pour lui) - ou l'inverse.
"Une chose importante dans un couple, c'est d'avoir envie de se sauter"
Sans commentaires... de ma part, faut dire j'étais assez bluffé quand elle m'a sorti ça- je devais avoir dans les 25 ans

jeudi 10 novembre 2005

Peluches marquées

Ce week-end, on a mis un peu d'ordre dans la chambre de la douchka.
On a ouvert les tiroirs et les boîtes de rangements et on a trié : ça valeur sentimentale, on garde ; ça elle joue avec, on garde ; le reste, dans le sac poubelle.
Mine de rien, on en a rempli 2 sacs poubelles (les grands de 100 litres) qui sont descendus direct dans la cave (notre cave, c'est 8 m² : quand tu ouvres la porte, tu t'écartes pour ne pas te faire écraser par ce qui tombe ; ce qui est à la cave, ce n'est pas pour être ressorti à un moment donné, c'est pour être oublié puis jeté lors du prochain déménagement).

Alors je vous préviens : dorénavant, je refuse tout jouet qui n'a pas au moins une des caractéristiques suivantes :
- cassable (donc pouvant être mis dans un sac poubelle qui ira cette fois-ci à la poubelle et pas à la cave)
- biodégradable (genre qui s'autodétruit s'il reste trop longtemps dans un placard)
- constitué de maximum 3 pièces (marre des dizaines de petites pièces qu'on ne sait pas quoi appartient à quoi)
- petit (je refuse tout ce qui fait plus de 10 centimètres)

Et en passant, je rajoute que je refuse aussi tout jouet qui n'a pas un interrupteur de volume (ou au moins une molette permettant de diminuer le son).

mercredi 9 novembre 2005

Panneaux oui mais indicateurs?

 

Je suis en pleine période nostalgie des vacances et donc je regarde de temps en temps quelque photos.
En voici 3 mignonnes qui, je trouve, valent le coup (clin) d'oeil.

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Sur la première, un panneau indicateur du "Centre d'information du secteur Oriental" :

3 mois après je me demande encore ce que peut être un "centre d'information".





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J'aime bien le 2ème panneau, il parle de lui-même.
Vous croyez que je peux demander la prime de la CIA pour avoir retrouvé la piste?





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Pour la 3ème, franchement je le trouve un peu gros comme panneau indicateur mais bon au moins il se voit de loin!

 





lundi 7 novembre 2005

Douche (réveil suite)

Bon ben j'en étais au moment où je passe de la station horizontale à la station assise.

J'oscille entre l'envie de me recoucher et la flemme de passer à la position verticale quand un neurone pétille et me fait justement remarquer que dans quelques secondes la gamine va réclamer son biberon : vaut mieux que je sois sous la douche à ce moment là!

N'écoutant que ma fainéantise, je baisse la tête, le poids m'entraîne en avant et je n'ai plus que le choix d'avancer si je ne veux pas m'exploser par terre.
Je fais quelques pas pour me retrouver dans la salle d'eau, me dépoile (non je n'enlève pas mes poils : je me déshabille) et place caleçon et t-shirt sur le lavabo (c'est là que je me rends compte que ma femme a de l'influence sur moi, il y a quelques années c'était lâché par terre)

Je rentre dans la cabine de douche en perdant (inverse de vainqueur) : les pieds résolument sur les bords, la pomme de douche dans la main et dirigée vers le bas, j'attends que l'eau chauffe de façon à ne pas recevoir une goutte d'eau froide (j'en profite pour réfléchir sur le fait que ma femme met le thermostat assez bas et pourtant qu'elle est incapable de mettre à l'eau en Bretagne).

Eau chaude enfin, j'accroche la pomme, me glisse sous le jet puis me brûle en pestant et me disant que demain je penserais à mettre le thermostat moins haut.
Après un rapide massage du visage pour bien humidifier la peau, je sors le nécessaire de rasage (oui je me rase sous la douche : quand je me rase au lavabo, je mets de l'eau partout et en plus je prends froid) et en quelques coups rapides, j'arrive à un semblant de rasage que si jamais on m'en fait la remarque, je dirais que c'est la faute de ma virilité débordante, que ça repousse super vite.

Je passe ensuite aux ablutions restantes en insistant sur les endroits où ça macère dans la journée et la nuit.
Tirilipinpon sur le chihuahua et j'en profite pour dire bonjour à Ovidie et Olivia qui viennent d'arriver, y'a pas de place mais on va se serrer un peu. J'aurais bien voulu que Samantha rentre aussi mais là franchement y'aurait même plus
d'air pour respirer donc elle reste dehors à regarder.
(les prénoms sont des private joke entre mâles : les mâle qui ne comprennent pas sont trop jeunes - ou des menteurs - ; les femelles qui comprennent, c'est bien, je suis fier de vous ;-))

Je finis par m'extirper du cocon bienfaisant de la douche, baisse le thermostat pour que ma femme n'ait pas à le bouger (petite attention gratuite vue qu'elle ne s'en doute pas), me sèche et signe le symbole de la croix en pestant contre les déo homme qui pique.

To be continued...

C'est une maison rose...

Il commence à faire froid et j'ai la nostalgie de la chaleur du bled
(oui, je sais on n'est jamais content de ce que l'on a)

En me baladant dans mes archives photos, j'ai retrouvé celle-ci et comme je n'ai pas le temps (qui a dit la flemme?) d'écrire un billet bien léché, voici un simple copier-coller.

Pour le futur, il faut imaginer un étage supplémentaire (je ne sais pas de quel couleur il sera) et plein de végétation devant la maison (il y a bien 40 mètres de terrain à remplir).

vendredi 4 novembre 2005

Alliance en tic

J'ai un tic, oh je suis loin du désopilant (tant que c'est à la télé) syndrome de Tourette,
je ne sais même pas s'il est flagrant, en plus je ne l'ai que dans un cas bien particulier :

Quand je suis en tête-à-tête avec une personne appartenant à la gent féminine :
je me tripote...l'alliance.

J'hésite entre les explications suivantes de mon subconscient :
- je suis content car j'ai maigri et mon alliance tourne sur mon doigt

- je montre mon alliance pour expliciter que je ne suis pas libre

- je montre mon alliance pour expliciter que je suis tenté par un 5 à 7 (quoique un 5 à 5h10 me suffirait mais bon il faut bien donner de sa personne) et que cela n'ira pas plus loin

- j'essaie désespérément d'enlever mon alliance pour paraître célibataire

- je suis en train de proposer une partie à trois

jeudi 3 novembre 2005

Hors-jeu (restez les filles, c'est pour vous)

J'espère que dans votre vie, vous pouvez vous enorgueillir prévaloir de un voire plusieurs exploits.
Personnellement je suis assez fier de cette prouesse (pourtant réputée impossible depuis le temps bien lontain où un mâle du néolithique s'est cogné le pied dans une noix de coco et que celle-ci est partie valdinguer entre 2 arbres)


"faire comprendre le hors-jeu à la gent féminine"

(spéciale dédicace à Barnabé , je ne sais pas pourquoi mais dès que je vois du foot à la télé, je pense à lui...
oui je sais c'est bizarre, pourtant je l'imagine debout entre sa télé et son canapé, la main sur le coeur en train de chanter avec Phany derrière incrédule qui le regarde avec les yeux exorbités et exaspérés en espérant que le gêne (et la gêne) ne retombera pas sur sa descendance.

D'après le site de la FIFA
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Position de hors-jeu
Être en position de hors-jeu n'est pas une infraction en soi. Un joueur se trouve en position de hors-jeu quand :
il est plus près de la ligne de but adverse qu'à la fois le ballon et l'avant-dernier adversaire
Un joueur ne se trouve pas en position de hors-jeu quand :
il se trouve dans sa propre moitié de terrain ou
il se trouve à la même hauteur que l'avant-dernier adversaire ou
il se trouve à la même hauteur que les deux derniers adversaires

Infraction
La position de hors-jeu d'un joueur ne doit être sanctionnée que si, au moment où le ballon est touché par un coéquipier ou est joué par l'un d'eux, le joueur prend, de l'avis de l'arbitre, une part active au jeu :
en intervenant dans le jeu ou
en influençant un adversaire ou
en tirant un avantage de cette position

Pas d'infraction
Il n'y a pas d'infraction de hors-jeu quand un joueur reçoit le ballon directement :
sur un coup de pied de but ou
sur une rentrée de touche ou
sur un coup de pied de coin

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Bref, c'est super désagréable, c'est bon pour les juristes et les tarés de footophiles (oups, désolé Barnabé)

Pour les êtres réfractaires à cette règle soit-disant simple (si, si, écoutez votre mari, à chaque fois que vous lui demandez, "mais c'est quoi cette règle de hors-jeu à la fin?", il vous répond " douce créature aimée tu me taquines encore, je sais bien que tu as parfaitement compris cette règle tellement elle est simple").
(je sais qu'en fait il dit "bordel de merde mais qu'est-ce qui m'a pris d'épouser cette conne" mais ce qu'il pense, c'est vraiment la phrase précédente, si, si, juré!)

Je pars sur l'hypothèse que vous savez grosso-modo ce qu'est le foot : sport collectif où il faut mettre le ballon dans le but en face, ça se joue avec les pieds et il est interdit de toucher le ballon avec les mains (sauf pour le
"gardien").

En fait la règle du hors-jeu est là pour empêcher les joueurs de rester toute la partie devant le but adverse en attendant un ballon hypothétique (un peu comme la vessie d'un mec en soirée qui l'oblige à s'absenter régulièrement et vous laisse souffler entre 2 séances pitoyables de drague).

Pour faire simple : un footballeur est hors-jeu si on lui passe le ballon alors qu'il n'y a pas un adversaire entre lui et le but.

mercredi 2 novembre 2005

Ma belle-mère m'en veut

Je sais que je me plains pas (trop) souvent mais là ce n'est plus possible, il faut que cela sorte :

ma belle-mère me m'aime pas.

Oh, ce n'est pas la guerre ouverte mais ça se sent à plein de petits trucs.
Par exemple elle me prend pour Blanche-Neige, régulièrement elle essaie de m'empoisonner en me proposant des piments (et elle part d'un rire sardonique à glacer la moelle quand je refuse) ; même qu'une fois je l'ai surprise en pleine préparation d'une mixture abominable : je suis rentré dans la cuisine et j'ai du en sortir tout de suite tellement les yeux me piquaient à cause de la fumée pimentée qui y régnait.

Elle montent aussi ses enfants contre moi : eh Jid ci, et Jid là, il m'a changé mon tuyau de douche, il m'a monté tel meuble, il m'a acheté tel truc... Comment voulez-vous que mes beaufreres et bellesoeurs m'aiment bien après cela?

Pire elle monte surtout ma femme contre moi : j'ai presque interdiction de bouger, même pas le droit de laver un verre ou de me servir tout seul... alors forcément ma femme me prend pour un profiteur, que c'est sa mère qui doit faire tout.

Mais là ça fait un semaine qu'elle est à la maison et franchement je suis à bout de ses attaques quotidiennes:
imaginez que vous revenez du boulot, fatigué d'avoir blogué travaillé, vous ne pensez qu'à un petit potage suivi d'1 (voire 2 si vous vous sentez gourmands) yaourts, histoire de passer une petite soirée et une bonne nuit, mais en rentrant vous tombez directement sur ça.

Et moi je ne peux pas résister à cela et donc je mange trop et donc je dors mal:
machiavélique la belledoche!!

mardi 1 novembre 2005

Autour du repas

Mes vacances sont finies : mes femmes sont rentrées!

Une semaine de tranquillité et dès le 1er repas je suis saoulé :

  • Il faut aussi laver sur le dessus de la main
  • On ne boit pas à la bouteille
  • On ne mange pas dans la casserole mais dans l'assiette
  • On mange avec les couverts, pas avec les doigts
Non, franchement, vous trouvez normal qu'une gamine de 3 ans parle comme cela à son père (qui a 10 fois son âge)?

 

 

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