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Trentaine ordinaire

Petit journal extime d'un trentenaire ordinaire        

mercredi 31 août 2005

De l'inconscient(ce) du camescope

[1]

Le camescope est une invention qui fait rien qu'à embêter le peuple élu (c'est-à-dire la population à minimum de geekitude).
Ne vous en faites pas, je ne vais pas vous faire une liste des lois de murphy associées, il y a des sites spécialisés pour cela.
Je ne vais même pas m'intéresser à son utilisation pour vidéo-gag : non comme d'habitude dans ce blog, je m'en vais développer la vérité vraie.

Prenons un humain normal en train de se regarder dans le miroir, c'est pour lui une pratique quotidienne, ou multi-quotidienne, ou heurienne, voire cinqminutienne (ouais je sais, ce sont des néologismes mais je ne connais pas les véritables adjectifs temporels associés)
- de sexe féminin, ça donne à peu près : ah mon dieu, ce que je peux être grosse, pourtant quand j'avais 12 ans, je ne ressemblais pas du tout à ça

- de sexe masculin, ça donne plutôt : bon, je me suis peut-être un peu empaté ici et/ou là mais dans l'ensemble je reste pas trop mal

Mais ce qu'on oublie, c'est que l'insconscient est tapi pas loin: quand le message visuel arrive au cerveau, il y a un post-it dessus avec marqué :
attention c'est ton propre corps que tu regardes alors n'oublie pas d'activer le filtre "comment je me vois".

Mais l'inconscient, il nous arrive tous droit des âges farouches de quand Rahan il a découvert le miroir pour se raser avec son coutelas d'ivoire et le camescope et ben le fils de Crao il connaissait pas et donc l'insconscient il a pas assez de "scient" et trop de "con" pour arriver à faire la même chose en temps réel quand tu regardes la cassette des vacances (alors qu'il y arrive à peu près pour les photos) et le post-it il arrive avec un temps de retard.

Et là ça donne :
- femelle : c'est qui la pétasse qui roule du cul à côté de mon mari? Ouah, c'est moi, chouette, ils me vont bien ces vêtements.

- mâle : c'est qui le gros tas flasque qui parle à ma femme? Oh merde, c'est moi, zut, il va falloir que je me (re)mette à faire des abdos.

Notes

[1] Ce billet a été initialement publié sur mon ancien blog

Rire et culture

[1]

Billet écrit à la volée suite aux commentaires chez vetoblog (un blog avec des animaux partout, partout et parfois même de l'intérieur)

L'une des propositions ci-dessous est fausse (j'espère), saurais-tu deviner laquelle?

- En arabe, chat se dit "quatt"
- En kabyle, chat se dit ''amshish"
- En turque, chat se dit "kebab"

Notes

[1] Ce billet a été initialement publié sur mon ancien blog

lundi 29 août 2005

DDE bledique

[1]

Un élément qui influence beaucoup la conduite, c'est bien entendu l'état des infrastructures routières.

Le bled de ma belle-famille se situe en sortie de Bejaia sur la route qui mène à Alger (150 km).
C'est donc une route fréquentée et (soit-disant) rapide : sur les 1ers kilomètres la route est droite, bordée à gauche par la voie ferrée et à droite par les différents bleds.
Ça ressemble aux routes des zones industrielles françaises où les magasins se concentrent sur le bord : les voitures, les camions, les bus s'arrêtent donc directement sur le bas-côté.



Sur la photo ci-dessus (désolé de la netteté mais le vent ramène du sable sur le pare-brise et le salit aussi vite qu'on le nettoie), il y a un magasin en arrière-plan, une voiture arrêtée devant, un groupe de gens qui attendent le bus.

Vous noterez surtout les éléments de sécurité rajoutés ces dernières années:

- le terre-plein central dont l'anecdote principale est que certains tronçons ont été détruits par des particuliers pour se faciliter la vie - pour faire demi-tour, il faut aller 3 kilomètres plus loin- puis reconstruits par les autorités

- le ralentisseur dos-de-dromadaire (juste au 1er plan). Les dos-de-dromadaire ont la particularité d'être extrêmement fins pour leur hauteur et donc potentiellement ressemblent plus à une rampe de lancement qu'à un ralentisseur si vous êtes à grande vitesse.

Une petite devinette : d'après vous, où donc les ouvriers ont-il trouvés la matière première pour construire le ralentisseur?
D'après moi, la réponse c'est : dans la route elle-même. J'ai en effet noté qu'à pratiquement chaque ralentisseur était associé un nid-d'autruche pas très loin.

En Algérie, c'est pas un GPS couplé à un détecteur de radars qu'il faut pour rouler, c'est un GPS avec un détecteur de trous et bosses!

Notes

[1] Ce billet a été initialement publié sur mon ancien blog

jeudi 25 août 2005

Conduite bledique

[1]

La conduite dans la région de Bejaia (et donc je suppose dans l'Algérie entière) est un sport, voire un art (à moins que ce ne soit tout simplement de la stupidité, voire de l'insconscience).

Déjà les feux de signalisation n'existent pas, pas plus que les priorités : c'est donc la loi de la jungle (un mélange de la loi du plus fort mixée à la loi du plus rapide, du plus bluffeur et de celui qui a le moins peur de rayer sa carosserie).

Heureusement le taux de véhicules non guimbardisés diminue fortement et les possesseurs de véhicules neufs moins vieux que les autres ont tendance à y faire plus attention et donc prennent moins de risques en ville.
En revanche sur les routes hors des villes, c'est la revanche : les possesseurs de chevaux (sous le capot) ont la pédale joyeuse. Toutes les routes se retrouvent alors avec au moins une voie supplémentaire que marquée (je pense notamment à une portion de route composée d'un tournant en haut d'une petite montée -avec donc aucune visibilité- où systématiquement il y a un véhicule sur la bande blanche soit dans un sens, soit dans l'autre : à chaque fois que nous y passions, j'avais l'impression d'être dans une loterie).

Une fois, nous avons fait un peu de montagne, ça faisait longtemps que je n'avais pas eu aussi souvent peur en aussi peu de temps.

Pour moi, l'explication est simple (en plus du fait que le permis de conduire peut être acheté au marché noir) : il y a 10 ans, le véhicule principal était le deux-roues (euh, il faut mettre un "s" à "un" deux-roues ?) et en très/trop peu de temps il a été remplacé par la voiture : moralité, ils conduisent encore comme s'ils étaient en mobylette!

Notes

[1] Ce billet a été initialement publié sur mon ancien blog

mercredi 24 août 2005

Phrases qui énervent

[1]

désolé, j'ai pas le temps de bosser sur mes billets de bled, je publie donc un vieux truc que j'ai écrit)

Une phrase type associée à celle de ce billet là m'a forcé à pondre un billet dans la lancée des phrases qui font peur (qui m'avaient valu une Embrunsisation - qui ne m'a d'ailleurs rapporté aucun commentaires des visiteurs ;-( une floppée de "phrases qui énervent" : ces phrases que l'on entend de (trop) nombreuses fois et qui en plus n'appellent pas de réponses.

(par simplicité, ma référence est masculine)

Tu préfères qui, ton papa ou ta maman?

Tu aimes ton papa? et ta maman?

Tu aimes les légumes

Tu veux faire quoi plus tard?

Tu as une amoureuse? Elle est gentille ta maitresse?

Tu penses avoir ton bac?

Tu veux faire quoi comme études?

Ça te mène à quoi ces études là?

Voulez-vous une augmentation?

Ils font quoi ces parents?

Voulez-vous prendre pour épouse?

Et si j'arrêtais la pilule?

Tu préfère quoi une fille ou un garçon?

Il ressemble à qui?

Notes

[1] Ce billet a été initialement publié sur mon ancien blog

dimanche 21 août 2005

Soleil

[1]

Sur le billet précédent, Miss lulu me pose une question sur ma couleur de peau,
disons que comme le soleil d'Algérie est un peu agressif, j'ai un peu changé de teinte.

J'étais justement en train de trier les photos et sous les yeux une photo faite après un pique-nique sur la plage.
(et pas besoin de me parler de mon double-menton, merci)
(vous remarquerez aussi les poils détrempés par la sueur)

Notes

[1] Billet initialement créé le 21/08/2005 (sur mon blog précédent)

samedi 20 août 2005

Islam de comptoir

$$Ce billet a été initialement publié sur mon ancien blog $$

Attention, ce titre ne récèle aucune méchanceté, il met seulement en évidence que les propos écrits ci-dessous ne sont que du niveau de conversations de comptoir (et n'auraient jamais dû en sortir).

J'ai compris plein de choses sur la vie dans les pays musulmans lors de ces vacances au bled et bien entendu je vous livre quelques une de mes conclusions hatives et poussives.

- interdiction du porc :
tout simplement par raison sanitaire, aucune conservation possible par cette chaleur

- interdiction de l'alcool :
plutôt qu'une interdiction véritable, c'est une simple question de bon sens, un verre sous le soleil te casse directement la tête

- le voile pour les femmes :
par coqueterie car elles ont les dents pourries à cause des sucreries et du peu d'hygiène dentaire
par peur d'avaler des mouches car elles ont tout le temps le sourire (véridique à 90%, le coup du sourire)

- la ségrégation homme-femme :
par chance, en effet c'est beaucoup plus facile de s'amuser quand il y a peu de probabilités de tomber sur une amie de ta femme

- se laver les mains et les pieds avant la prière :
encore une fois par hygiène, au moins on se nettoie plusieurs fois par jour

- la prière :
pour trouver quelque chose à faire pendant la journée tellement c'est mort

- utilisation de l'eau au lieu de papier toilette :
mettez donc du papier toilette dans un trou dépourvu de chasse d'eau, en quelques jours ce sera complètement engorgé
(en plus l'eau nettoie quand même mieux, mais les sociétés "civilisées" ont tellement honte de la fonction d'excrétion qu'elles veulent y toucher le moins possible - vivement que les toilettes à la japonaise (avec jet d'eau tiède intégré) deviennent disponibles au grand public)

-la main de fatmah (ou fatimah, ou fatima, ou..) :
le matin en France quand je mets du déodorant, je fais le signe de croix (un trait vertical de la gorge au nombril puis un trait horizontal entre les 2 aisselles)
en Algérie, je mets tellement de déodorant que je trace une main de Fatmah!

Four cyclone : publi-information

[1]

Vous connaissez la pub pour le four cyclone, celui qui est en vedette des télé-achats depuis plusieurs années?
Depuis que je l'ai vue, je me demandais si ça fonctionnait bien et bien maintenant je le sais!

Non pas que je l'ai testé en vrai, non, je l'ai carrément testé en grandeur humaine.

Pour bien vous faire comprendre ce que l'on peut ressentir quand il fait chaudchaud (oui "chaud" tout court ça ne suffit pas) dans certains pays (exemple l'Algérie), une bonne analogie serait:

- fermez hermétiquement votre cuisine

- mettez votre four en auto-nettoyage

- restez devant la ventilation du four toute la journée et toute la nuit

Sur 2 semaines, on a eu 2 jours comme cela : une chaleur intense avec un vent chaud qui interdit tout refroidissement même par évaporation de la sueur.

Heureusement que les autres jours étaient vraiment agréables : une grosse chaleur mais avec du vent qui fait que la température ressentie est tout à fait supportable (pour des vacances)

Si le voyage avait commencé comme lors de ces deux jours, je vous jure que j'aurais fait demi-tour directement tellement c'est désagréable de se sentir cuire tout doucement (en plus en rajoutant le bruit des sangliers la nuit, tu as l'impression que des grosses bêtes attendent que la cuisson soit finie).

Petite explication : les autochtones appellent cela, le "vent de feu" non pas par analogie mais vraiment au sens littéral :ce serait un incendie sur une montagne dont la chaleur est transportée par le vent sur de nombreux kilomètres.

Notes

[1] Ce billet a été initialement publié sur mon ancien blog

vendredi 19 août 2005

Retour du bled (non ce n'est pas un post grammatical)

[1]

Dites, vous savez qu'il fait froid à Paris? Comment peut-on vivre dans un pays où il fait moins de 30°?
(Ceci dit, je ne sais pas comment on peut travailler quand il fait plus de 30°).

Bon là, c'est le post de retour, juste pour dire que les vacances sont finies, que le week-end commence, que j'ai matière à plein de billets et que j'espère que j'arriverai à les écrire.

Hors France, je suis allé en Tunisie, en Martinique, aux Baléares, à Chicago (à partir de mes 25 ans et de mes 1ers salaires) mais à chaque fois dans un environnement fermé (endroits touristiques) mais là, 15 jours dans le bled beau-familial -Mélala à côté de Bejaia pour les connaisseurs- (4 familles se disputent 90% du patrimone génétique, chacun est cousin de l'autre d'un côté et oncle de l'autre côté), ça m'a fait découvrir des (petites) facettes de la vie bledique que je vous conterais à travers ma vision et ma prose déformantes.

Notes

[1] Ce billet a été initialement publié sur mon ancien blog

jeudi 4 août 2005

Racismes ordinaires

[1]

J'ai les médicaments qui me shootent un peu alors je ne sais pas trop où ce billet va m'emmener.
(D' abord désolé de ne pas être plus présent sur le net alors que je suis à la maison, mais surfer de la main gauche, c'est l'horreur).
Samedi, départ 15 jours pour l'Algérie à destination d'un bled à côté de Bejaia : il y aura la moitié de la fratrie de ma femme (en vacances aussi) donc je ne serais pas perdu.

Mais bon, on a failli ne pas avoir les billets : nous étions passés au milieu des réservations effectuées par l'agence.
A force de les avoir au téléphone, nous avons eu le fin mot de l'histoire : la réservation était à mon nom, et les réservations à consonance algérienne ont été traitées prioritairement donc nous, hop à la trappe.
Mais bon, en montrant patte blanchebronzée, on les a eu les billets et à peu près aux dates que nous voulions.

Ensuite il a fallu obtenir les visas : heureusement que internet existe parce sinon obtenir des renseignements corrects du consulat est une vraie gageure.
Par exemple, à l'intérieur même du consolat, il n'y a à aucun endroit une liste exhaustive des documents à fournir.
Les gens viennent donc une 1ère fois demander un visa et se font envoyer sur les roses car il leur manque plein de choses.
C'est vraiment dommage ce problème d'organisation voire d'incompétence (chronique de l'administration algérienne d'après ma belle-famille) car les agents en eux mêmes sont extrêmement gentils et volontaires (j'ai été réellement surpris du bon accueil vu le portrait très noir que l'on m'avait dressé).

Pas un billet très drôle cette fois-ci, je préfère m'arrêter maintenant.
Bon, je me souhaite de bonnes vacances et je vous donne rendez-vous vers le 22 août.

Notes

[1] Ce billet a été initialement publié sur mon ancien blog

mercredi 3 août 2005

Revanche

[1]

Moi, je vous le dis : Dieu est une femme.
Lundi, j'ai osé mettre en ligne le (joli) postérieur de ma femme (par finalité médicale, je le rappelle).
Et hop, mardi soir, la Fatalité me rattrapa et m'envoya me bigner par terre lors d'un séance de foot entre collègues et surtout me relever avec une luxation de l'épaule droite.
Et hop Pompiers (merci les téléphones portables) et hop Urgence et hop Soins...

Ah ben non pas Soins :
Enregistrement administratif
Attente
Mise en place d'un goutte-à-goutte (en 2 piqures, sinon c'est pas drôle)
Attente
Radio (hum, le "le dos un peu plus droit" "bougez un peu" quand vous souffrez au moindre mouvement)
Attente
Masque à gaz (mal branché, la valve d'expiration était bloquée et je respirais mon propre CO2 : au moins, j'ai vraiment failli m'endormir...)
Soins (impossible de me remettre l'épaule en place, le médecin est allé jusqu'à tirer sur mon bras en prenant appui du pied sous mon aisselle, plusieurs fois l'articulation a bougé mais est revenu dans sa position initiale : heureusement que j'étais gazé parceque j'ai déjà pas mal jonglé ;-(
Attente (appel d'un orthopédiste plus compétent et menace d'une anesthésie locale voire générale : gloups)
Soins (l'orthopédiste m'a forcé l'articulation alors que le gaz ne faisait plus effet, "relachez, relachez" il est marrant lui, là j'en ai chialé)
Bingo (le bonheur, quand c'est revenu, j'ai eu un sourire extatique pendant au moins 3 heures).

Bilan : 2h30 heures entre l'arrivée aux urgences et la remise en place de l'articulation.

Une femme démontée (ça se traduit par de la colère) qui vient me chercher à l'hopital

Et 15 jours d'immobilisation de l'épaule droite, là je tape au clavier de la main gauche.

Et dire que samedi on part en Algérie : un homme avec le bras en écharpe, une femme enceinte de 4 mois, un enfant de 3 ans et des bagages super lourds, ouais!!!



Notes

[1] Ce billet a été initialement publié sur mon ancien blog

lundi 1 août 2005

Paris-Province

[1]

J'aime bien la nature, c'est beau et c'est vrai qu'on y respire différemment qu'en ville.
D'ailleurs j'y respire tellement différemment qu'il me faut plusieurs jours pour m'acclimater à l'air marin de la Bretagne : les 1ers soirs, je suis toujours ko dès 21h00 (je n'ai toujours pas entendu ni compris d'explication scientifique sur le théorème "L'air de la mer ça claque (ou ça creuse suivant les régions)" mais en tout cas c'est vrai).

J'aime bien la luminosité aussi, la nuit au moins il fait noir, pas comme en ville où il y a toujours un clair de réverbère (sauf quand il faut conduire la nuit en campagne, parce que là c'est super désagréable il fait noir de chez noir et tu ne vois rien).

J'aime même l'odeur du fumier qui me rappelle les vacances chez la grand-mère (si, si souvenez-vous,... la Toussaint,... sous la pluie glaciale,... à laver la tombe de pépé!!!)

En plus, la nature, ça veut dire que je suis en week-end ou en vacances, donc c'est bien.

Mais pourquoi ces saloperies d'oiseaux s'obstinent-ils à gueuler sous les fenêtres dès 06h00 du matin?

Notes

[1] Ce billet a été initialement publié sur mon ancien blog

Un peu de culture scientifique

[1]

parcequ'il est bon de se culturer de temps en temps
c'est un peu long mais en gros ça dit :
votre sueur est à 30°C
si le point de rosée (dew point) est au dessus de 20°C votre sueur va avoir du mal à s'évaporer : vous allez rester trempés et crever de chaud

Notes

[1] Ce billet a été initialement publié sur mon ancien blog

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