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Trentaine ordinaire

Petit journal extime d'un trentenaire ordinaire        

jeudi 28 février 2008

La loose du jour

Toujours sans les enfants: resto [1] avec vin et même dessert (pain perdu au nutella).

J'aime bien quand ma femme prend un peu de vin, cela augure une (légère) désinhibition bien sympathique (zut, je ne sais pas faire le smiley égrillard).

Rentrée à la maison, au lieu d'aller chercher sa tenue habituelle de nuit dans la salle d'eau, madame part directement dans la chambre et ouvre son armoire.

Yes, je fais semblant de rien tout en préparant le terrain ([2][3]).

Ma petite femme sort de la chambre en soutien-gorge et …
vieux jean

Puis se cale devant le grand miroir du couloir.

- Oh regarde, je ne pouvais pas le mettre l'année dernière!

Ok c'est foutu, pas la bonne dose d'alcool, elle est en plein trip narcissique[4].

Notes

[1] Commence à coûter cher cette semaine sans enfants;-(

[2] petit pipi, toilette fraîcheur de l'instrument, vérification de la station de radio

[3] ok c'est peut-être pas glamour à écrire, mais ce sont des petits trucs comme cela qui font la différence

[4] Je sais qu'il y en a pour au moins 30 minutes à essayer différentes fringues, fini pour moi je suis refroidi pour la soirée

mercredi 27 février 2008

Test de geekitude de la copine

Contexte: mon pc a quelques ratés à l'allumage depuis 6 mois (d'après les symptômes -brancher la prise 10 min, fermer la prise 10 min, rebrancher et hop il démarre- des condensateurs sont morts).

Je suis bien entendu en attente d'en changer, mais bon, tant que j'arrive à le redémarrer j'arrive à me faire violence et à attendre LA bonne promo (en plus, je n'ai pas envie de passer sous Vista, donc c'est carrément impossible d'avoir un coup de cœur dans un magasin).

Là, je viens de faire un essai négligemment:
- Moi: Dis ma chéri, tu ne trouves pas que le pc, il prend beaucoup de place dans le salon?
- Moi: Ce serait peut-être bien que je m'achète un portable, plutôt?
- Moi: Euh.. si j'achète un portable, j'aurais le droit de le prendre en vacances?
- Elle: NON!!


mardi 26 février 2008

La vantardise du jour

Contexte: Les gamins sont chez les grands-parents depuis dimanche soir.

Sur 48 heures, la fréquence des séances (complètes) de papouillages a vingtuplé par rapport aux statistiques hivernales[1][2]
et on a même cassé le lit. [3][4]


Notes

[1] Non pas de chiffre ;-)

[2] Oui, ce sont des chiffres, pas des nombres

[3] Ok, c'est surtout que notre lit est de pauvre qualité et qu'en 10 minutes j'ai refixé les 2 vis de merde qui étaient parties mais bon zut quoi: on a CASSE le lit

[4] On a fini beaucoup plus calmement d'ailleurs ;-)

lundi 25 février 2008

Zapping du week-end

Le lundi, c'est chaînes.

Je pense que la chaîne de la semaine sera :"ce que je pense du "sale con" de Sarko"

Que dire? C'est triste que voir que quelqu'un qui arrive à un niveau si élevé de responsabilité soit incapable du moindre self-control sur son langage!
Un simple "Respectez la fonction si vous ne respectez pas l'homme" aurait eu beaucoup plus de gueule quand même.



Sinon j'ai zappé sur Téléfoot dimanche matin et j'ai découvert le jeu des banderoles dans les stades,
moi innocemment je pensais qu'il y avait marqué des trucs genre "Allez les Verts" ou " Bertrand Ducrampon on est avec toi"

Et bé, j'ai découvert un

6-0, on croyait que cela n'arrivait qu'au tennis[1]

et surtout une magnifique saillie en 2 banderoles[2]
(suite aux récents événements à propos d'un joueur à pigmentation foncée):

Mais non on n'est pas raciste



la preuve, on t'encule




Notes

[1] dû à une défaite précédente de 6 buts (citation approximative, c'était peut-être 6-1)

[2] Sorti de son contexte raciste, j'adore l'humour contenu dans ces banderoles.

jeudi 21 février 2008

3 pas en avant, 2 pas…

Franchement comme voulez-vous que les gamins ne deviennent pas tarés avant leur 2 ans?

Dès qu'ils commencent à se mettre debout, on passe notre temps à leur apprendre à marcher tout seul sans appui (surtout avec nous comme appui).

Et que se passe t-il dès qu'ils ont enfin le droit de marcher dans la rue?
"DONNE MOI LA MAIN"

De même, à la maison, c'est toujours "Va jouer dans ta chambre, arrête de nous tourner autour"
Et dès qu'on est dehors, c'est "Reste toujours à côté de nous".

Et bien entendu, le fameux "Fais moins de bruit" suivi du célèbre
"Chéri, va voir ce qui se passe, il n'y a plus de bruit, cela m'inquiète"


mardi 19 février 2008

Retour sur Valentin

Jeudi 14 février
Coup de pot, les beaux-parents sont à la maison pour la semaine: on va faire un doublé, resto + St Valentin.

Sur le trajet en revenant du boulot, je souris en voyant les files d'attentes devant les fleuristes, je trouve cela mignon.

On arrive à notre resto habituel pour l'ouverture, sans réservations, on se fait regarder comme des extraterrestres.
Tout en nous expliquant que la St-Valentin, c'est LE jour le plus chargé de l'année, ils arrivent à nous caser au dernier endroit disponible (une table-guéridon, plus petite et on devait manger dans la même assiette).

1h30 et plat-dessert-vin plus tard (franchement la bouteille de 50 cl, c'est une bonne idée: 37,5 c'est trop petit et 75 trop grand): on décide de marcher 15 minutes (au lieu de prendre le bus ) histoire de compenser les calories ingurgitées.

Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes, sauf que comme tous les couples amoureux, nous on s'en fiche de la fête des cupides [1] et on lui pisse à la raie.
(Dans la blogalaxie, les célibataires pleurent d'être exclus de cette fête des amoureux et les couples hurlent à l'hallali sur cette fête pourrie)

Alors on a décidé d'un commun accord (surtout celui de ma femme) de ne pas tomber dans le schéma gnan-gnan:
Comme on avait fait le resto, ben finalement on n'a pas baisé ;-([2]


Notes

[1] Roohh, le trop bon jeu de mots avec Cupidon, de temps en temps je m'épate

[2] J'aurais peut-être dû acheter des fleurs?

lundi 18 février 2008

Six tag

Le lundi, c'est chaînes.

Cela fait longtemps que je n'ai pas été tagué (par Lili cette fois) et en plus je n'ai pas le temps d'écrire autre chose.
Donc hop les 6 choses/habitudes/tics important sur vous-même.

Règle du jeu :

- Mettre le lien de la personne qui vous a tagué.
- Mettre le règlement sur votre blog.
- Mentionner 6 choses/habitudes/tics important sur vous-même.
- Taguer 6 personnes à la fin de votre billet en mettant le lien de leur blog.
- Avertir immédiatement sur leurs blog les personnes taguées.

1) j'aime bien les chaînes, cela permet faire un billet du lundi facile (le lundi cela ne commente pas)

2) il y a bien longtemps que je n'ai pas vu de chaînes novatrices (ah, celle de la corde à linge c'était quelque chose)

3) je m'arrache les poils de nez qui dépassent

4) je ne supporte pas qu'il y ait de la vaisselle sale dans l'évier (alors que de la vaisselle propre en train de sécher à côté, pas de problème), ma femme c'est le contraire.

5) ces temps-ci je pleure 3 fois par semaine (la faute à mon kiné qui me tire sur l'épaule)


jeudi 14 février 2008

Mais qui sauvera l'amour?

Mon kiné parle avec une dame, petite quarantaine, classe moyenne bien éduquée d'après ses vêtements et ses facilités d'élocution.
Et sur une réponse du kiné "ma fille va vers ses 13 ans"
Celle-ci répond: "Ah, ça va commencer à la chatouiller"

J'ai trouvé cela d'une vulgarité digne de … digne de … je ne trouve pas la comparaison, ah si tiens, digne de "Confession Intime".

Et en plus la fille (environ 10 ans) de la dame était là et écoutait la conversation.
Rahh, parler comme cela devant ses enfants: encore une future frigide (ou dévergondée)!

Où est passée la poésie, la beauté, le mystère?

mardi 12 février 2008

Fréquence (suite2)

Suite de et de là

Dans les commentaires, plusieurs dames ont présenté une idée simple pour redonner du désir à sa conjointe: "Faire mine de ne plus s'intéresser à elle".
Par tristesse/jalousie/peur, celle-ci essayerait de réveiller la libido du mari désattentionné (le célèbre "Suis-moi je te fuis, fuis-moi je te suis").

Mouais, perso je connais crois connaître ma femme, à part la gueule, cette solution ne m'amènera pas grand chose, voire l'inverse de l'effet recherché.
En effet, elle est dans le trip "mon ex m'a pris pour une conne, je ne laisse plus rien passer car j'ai peur de retomber dans le même schéma".

Sans compter que si effectivement votre conjoint a une libido plutôt basse (par exemple -et totalement au hasard- des kilos qui lui minent le moral) vous risquez d'attendre bien longtemps avant que votre désintérêt porte ses fruits.

Une autre idée simple?
Je conseille plutôt une approche en 2 temps:
Expliquez que cela fait tout de même bien longtemps, que vous ne lui demandez pas un effort surhumain mais seulement un signe probant de son affection[1],
juste se mettre sur le dos et écarter les jambes
juste de mettre sa main dans votre caleçon au moment de l'endormissement (pas besoin de mouvement, vous avez juste envie de sentir sa chaleur)

Bon là, si votre conjoint trouve cela totalement immonde et dégueulasse, changez de conjoint.

Un conjoint un minimum amoureux devrait être ravi de s'en tirer à si bon compte et vous vous endormirez sur de beaux rêves (un poil frustré quand même, mais bon faut ce qu'il faut)
Le lendemain, votre conjoint devrait vous regarder différemment: non seulement vous n'êtes pas le priapique libidineux qu'il s'imaginait, mais en plus son inconscient a bossé toute la nuit, tiédissant sa libido qui avoisinait encore le zéro absolu la veille- à vous de jouer à ce moment là pour le chauffer complètement.


Notes

[1] oui, je sais, cela nécessite de parler à son conjoint, chose que beaucoup de personnes estiment inutile

lundi 11 février 2008

Paris Carnet 55

Allez hop, 1er mercredi du mois, Paris Carnet

19h45, sortie du métro Couronnes, toujours une petite pointe d'inquiétude avant d'arriver au bar de rendez-vous (Assassin) (Mais qu'est-ce que je fiche là à aller parler avec de presque parfaits inconnus? Vais-je reconnaître quelqu'un? Et surtout, va t-on me reconnaître?)

Tiens c'est bâché sur le trottoir: un bon point de plus pour la loi anti-tabac, les bistrotiers ont peut-être eu des frais mais au moins on est à l'abri du vent sur ces terrasses aménagées.

Je rentre et coup de chance, une figure connue me sourit de suite: Chondre.
J'avance vers sa tablée, en face de lui Ron, à l'autre bout de la table, Bénédicte (et 2 autres que je ne (re)connais pas).

Ron et Chondre sont (comme d'hab) en train de faire des messes basses; sans égards pour leur conversation privée, je chope une chaise et m'assois entre eux. La conversation dévie (reste?) à un niveau acceptable pour moi (approximativement entre les genoux et le nombril).

Migration de la tablée vers un emplacement plus grand: bizarre, normalement il y a peu de places de libres, pas grand monde à ce 55ème Paris Carnet!

Chondre et (surtout) Ron ont fait rien qu'à m'embêter, mon côté lampion (visage rouge de chez rouge) s'est donc manifesté plusieurs fois (même que Bénédicte, elle en a rigolé).

Sinon vous savez que je ne suis pas trop du tout physionomiste?
En avisant un beau gars grisonnant au comptoir, je me remémore que Luciole a marié exactement ce genre de type (grand, mince, propre sur lui, un peu prof de philosophie dont ses étudiantes tombent amoureuses).
Je profite d'un refill de bière pour lui demander s'il est bien le mari de Luciole afin de lui passer le bonjour: dénégation de sa part et totale loose pour moi ;-(
Bloqué de honte j'ai fui la conversation, même si j'ai cru enregistrer qu'il s'agissait en fait du frère (aîné) du mari de Luciole (finalement je ne serais pas tombé trop loin).

J'ai aussi gavé plusieurs personnes avec "les fil rss qui devraient être en intégralité dans le billet" –d'ailleurs pitié, n'allez pas chez overblog, l'option est payante, et cela me prive donc de beaucoup de blogs.

A part cela, j'ai passé la majorité de cette agréable soirée en compagnie de Pousse manette
mais aussi parlé à MrPeer, Garfieldd, Pascal, un petit nouveau Mika (et d'autres dont je n'ai pas noté le nom).

Toujours à cette tablée, une personne un peu trop éloignée pour que je lui parle Franck Paul: certaines personnes ont des gueules de guik, lui il exsude de la compétence, bizarre comme ressenti; 2 fois que je passe un Paris-Carnet à sa table, 2 fois que je n'ose pas lui parler tellement je suis impressionné.

Vous me direz, mais pourquoi vas-tu à ces réunions Paris-Carnet?
C'est un mélange de changer des soirées passées à coucher les enfants, de curiosité (mettre un visage sur certains blogueurs), d'égo (entendre en live que son blog est apprécié connu fait toujours plaisir),…
Et aussi pour moi, un défi: un endroit où je me force à dépasser ma timidité naturelle.

Autre bilan positif, j'ai réussi à m'arrêter à 3 bières. [1].




Notes

[1] A force de tests, j'ai compris qu'à la 4ème bière, ma vessie passait à une contenance de 20 minutes seulement: pas assez pour rentrer chez moi sans pisser dans la rue

jeudi 7 février 2008

Fréquence (suite)

Rappel de la dernière phrase de là
C'est à ce moment là qu'il faut être attentif: si on connaît bien son conjoint, il laisse échapper de petits détails qui tendraient à prouver que peut-être éventuellement il y aurait possibilité…

Chaque personne a son petit rituel avant de se coucher: un ordre précis entre la mise en pyjama, le lavage des dents, un dernier bisou/regard/bordage aux enfant…

Si l'inconscient estime qu'un batifolage serait agréable, soyez attentifs car le rituel va être plus ou moins subtilement modifié.

Effectivement si madame sort de la salle de bains en nuisette transparente et fouet à la main au lieu de son habituel duo livre- pyjama pilou, ce n'est pas trop difficile de prévoir l'avenir proche,
en revanche si le seul truc qui change, c'est qu'elle ne vous prend pas la zapette pour changer de chaîne car elle a envie de vous être agréable (et qu'elle attend la réciproque), c'est déjà plus délicat à appréhender comme invitation.

Pour l'anecdote, l'inconscient de ma femme, loin d'être idiot, lui faisait enlever sa culotte (normalement elle dort en chemise de nuit et culotte).
Mon rituel d'endormissement à moi comprenant le fait d'avoir ma main sur sa cuisse, j'avais un indice tangible qu'avec quelques caresses assidues, la probabilité de tomber le caleçon moi aussi était assez élevée. [1]
J'ai eu le malheur de l'expliquer une fois à ma femme, depuis son conscient bloque son inconscient et j'ai dû trouver d'autres altérations du rituel (plus confuses à interpréter, sniff).


Une suite sûrement une prochaine fois...

Notes

[1] oui je dors en caleçon depuis que j'ai des enfants et qu'il faut se lever la nuit, je ne suis pas là pour leur donner plus de cauchemars que ce que leur vie normale leur fournit.

mardi 5 février 2008

Fréquence (Sociologie de comptoir du couple)

Tu as 25-30 ans, tu viens de te mettre en ménage, tout est simple: le sexe est (au pire) quotidien.

Avec les années, la fréquence des rapports diminue (lentement mais inexorablement):
ce n'est pas spécialement à cause de la tant-décriée[1] routine mais plutôt un mélange de fatigue et de manque de temps[2].

Ce n'est pas que l'on connaisse l'autre sur le bout des doigts [3] mais pas loin, et finalement le sexe devient une affaire sérieuse que l'on a pas envie de bâcler:


"Mieux vaut rien que mal", c'est le credo des vieux couples…
qui tend dangereusement à devenir un "rien" à moyen terme.


Il y a bien des périodes bénies (des vacances, un 2ème trimestre de grossesse,…) mais le couple reprend vite son rythme de métro-boulot-(et seulement)dodo.

C'est à ce moment là qu'il faut être attentif: si on connaît bien son conjoint, il laisse échapper de petits détails qui tendraient à prouver que peut-être éventuellement il y aurait possibilité…

(suite au prochain épisode) [4]

Notes

[1] à tort de mon point de vue: je suis routinier et je m'en porte très bien

[2] Si en plus, on rajoute des enfants dans l'équation, la faisabilité (disponibilité-nofatigue-nostress) devient infinitésimale

[3] ok, humour nul, j'assume

[4] si j'arrive à l'écrire

vendredi 1 février 2008

Petites brêves de fin de semaine

Voici la phrase de l'année, championne toute catégorie, car on va l'avoir après chaque sortie:
"Oh formidable, je ne suis pas obligée de me laver les cheveux: ils ne puent pas la clope"

(perso je trouve que l'interdiction de fumer dans les lieux publics est plus important dans une société civilisée que l'abolition de la peine de mort – et cela n'a rien à voir avec les dangers inhérents à la consommation –active et passive-, c'est l'odeur qui colle au corps et aux vêtements qui me dégoûte).





Et un petit dialogue conjugal qui se finit par KO (comme d'hab).

Le matin, 3ème changement de petit haut, je me permets une remarque facile "c'est dingue, comment vous faites les femmes pour mettre autant de temps pour choisir une fringue?"
Elle, réponse directe "J'en ai plein"
Moi, reprise volée "Ah, j'ai bien entendu, c'est noté, je te le ressortirai"
Elle, "J'en ai plein…mais j'en achèterais d'autres" coup droit gagnant


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