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Trentaine ordinaire

Petit journal extime d'un trentenaire ordinaire        

vendredi 30 septembre 2005

Portrait chinois d'Aurora

[1]

Le questionnaire du nombril d'Aurora... c'est Luciole qui me l'a imposé (ok, gentiment demandé).

Je n'ai jamais compris les portraits chinois, comme en plus j'ai une culture générale assez pathétique, je me sens assez mal-à-l'aise devant cet exercice.

Allez je me lance:

Quel metteur en scène filmerait le mieux votre vie ?
Comme j'ai une vie ordinaire, enlevons Jeunet, Burton...Tarantino.
Non, ce qui me ferais réellement plaisir ce serait Ovidie (Marc D. étant vraiment trop classique)

Quel peintre vous aurait pris(e) pour modèle ?
Définitivement Courbet, mon dieu son Origine du monde , quel chef d'oeuvre (mais en version masculine bien entendu)

Quel auteur aurait écrit le roman de votre vie ?
Houellbecq, je pense : comme cela, je ne connaitrais pas la fin, vu que je n'arrive jamais à dépasser les 2/3 de ses bouquins.

Quel dessinateur de BD vous croquerait le mieux ?
Question piège : je suis un grand butineur de bd.
Mais bon, mon héros cible est Corto Maltese, celui qui fait semblant de rien.

Quel chanteur pourrait faire une chanson sur vous ?
C'est déjà fait : Bénabar avec "y'a une fille qui habite chez moi".
Pour l'anecdote, mon meilleur ami est un jour rentré dans mon appart et a dit :"ça y est, t'es foutu, y'a des rideaux aux fenêtres"

Intérieur :
Quel ustensile de cuisine seriez-vous ?
Une poele à revetement Teflon : rien n'attache vraiment (je parles des méchancetés, pas des sentiments).

Quel ingrédient de plat unique (couscous, cassoulet...) seriez-vous ?
Pas le flageolet, parce que cet humour ne me fait pas (beaucoup) rire mais j'aimerais bien être le piment (pas trop fort) que l'on ne voit pas et qui surprend.

Quelle pièce de la maison seriez-vous ?
le salon-canapé-télé-ordinaeur-adslisé

Et quel meuble ?
le bar avec ses verres impeccablement alignés

Quel jeu de société seriez-vous ?
Belote coinchée, du hasard mais pas trop

Extérieur :
Quel moyen de transport seriez-vous ?
J'aime pas conduire, j'ai encore mal de mes derniers essais en roller, l'avion pollue trop,... : moi, c'est le train qu'il me faut (vivement que le pilotage automatique soit démocratisé sur les voitures).

Quelle ville seriez-vous ?
Une ville sur une presque-île, histoire d'être coupé du monde de temps en temps

Quel musée ?
Tiens, ça me fait penser qu'il faut que j'aille visiter le musée de l'érotisme depuis le temps que je le dis.

Quel pays rêvez-vous de visiter ?
Les pensées des femmes.

Quel objet emporteriez-vous sur une île déserte ?
Une poupée gonflable un briquet : c'est le feu qui est à la base de l'humanité (on ne remerciera jamais assez Prométhée)

Pffouu, c'était pas facile.
Encore une fois, celui qui veut prend


Notes

[1] Ce billet a été initialement publié sur mon ancien blog

mercredi 28 septembre 2005

Mots de Gazelles

[1]

Un petit coup de coeur pour le livre "Mots de Gazelles" de Myriama (10 euros).

Extrait choisi :
Un jour j'ai dit à mon père : "il faut que je te parle de quelque chose" ; il m'a dit : "ça y est, tu veux te marier ?". Ça a été ma première et dernière tentative de parler politique avec lui !

Notes

[1] Ce billet a été initialement publié sur mon ancien blog

lundi 26 septembre 2005

Blogtoast

[1]

Après ne pas être allé aux réunions de blogueurs (Paris-Carnet et autre Paris-blogue-t'il,..) pour de simples raisons familiales : je ne me vois toujours pas dire à ma femme "reste à la maison avec la gamine, je vais boire des bières avec des potes".

Voilà t'y pas que j'ai un week-end de célibataire qui arrive car j'ai réussi à convaincre ma femme d'aller faire un tour chez sa mère, en effet des astreintes-à-la-mord-moi-le-noeud et des horaires-à-la-con vont me pourrir le week-end, pas besoin d'avoir en plus une gamine qui m'empêcherait de prendre le peu de repos que je vais réussir à grappiller.

Une petite pensée pour le Code du Travail qui va être violé dans différentes positions plus ou moins élégantes mais bon je m'en fous, il y aura de la prime en récompense (le droit au travail est plus important au niveau individuel que le code du travail, c'est l'inverse au niveau de la société).

La blogosphère étant surtout un endroit de rencontres virtuelles, pour ne pas perdre l'auréole de mystère qui forcément tombe lors des rencontres corporelles (et que j'aime bien me démarquer - attention il y a une subtile différence entre "démarquer" et "remarquer"), j'organise le premier blogtoast.

Le samedi 1er octobre à 20h00, 21h00 et 22h00, de mon salon, je porterais un toast à la blogosphère
(et tout spécialement à mes lecteurs).

J'espère que vous serez nombreux chez vous à cogner votre verre contre le plastique de votre écran.
(désolé pour les expatriés qui ne sont pas dans la même sphère temporelle)

Notes

[1] Ce billet a été initialement publié sur mon ancien blog

Attention, âmes sensibles s'abstenir

Avertissement pour les personnes émotives :


la photo ci-dessous peut provoquer des nausées et des jurons... voire la perte de connaissance suite au choc engendré par cette atteinte grave aux valeurs de toute personne bien née.


Les personnes (féminines ou masculines, je ne suis pas sectaire) qui se surprennent à baver devant ma douce et bouclée toison torsienne et qui n'ont qu'une envie, c'est d'y plonger les doigts (pas tirer, svp, pas tirer) ou le nez (pas se moucher, svp, pas se moucher) sont prévenues qu'il est inutile de me faire de propositions, celle-ci seront rejetées (je suis marié, fidèle et surtout amoureux).
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Ce billet a été initialement publié sur mon ancien blog.


vendredi 23 septembre 2005

C'est le blues du blog

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J'ai commencé petit comme la plupart des blogs (et comme la plupart je suis encore petit… mais moins qu'au début).

J'ai fait quelques billets, je suis allé faire ma pub sur d'autres blogs (ceux que je lisaient régulièrement) en essayant d'écrire des bons commentaires, bien entendu je suis passé totalement inaperçu chez les géants (par exemple Max , Frantico, Boulet, Veuve tarquine, Angel,…)

Finalement en majorité, je commente surtout chez les commentateurs qui sont venus commenter chez moi pour faire venir des commentateurs chez eux (si, si, relisez doucement, ça veut dire quelque chose).

J'ai dépassé la centaine de hits quotidiens puis les deux-centaines, fréquentation constante depuis plusieurs mois.
En enlevant les hits des moteurs de recherche et des robots, je pense plutôt avoir une cinquantaine de lecteurs dont une petite vingtaine de commentateurs dont une dizaine de réguliers.

De temps en temps, en espionnant les statistiques, je suis tombé sur des blogs qui m'ont mis dans leurs favoris sans même être venus se faire de la pub chez moi : de petits instants de plaisir ;-)

J'étais donc tranquillement installé en haut de ma vague de pseudo-notoriété (une vague de Méditerranée par temps calme, hein, pas un vague d'Atlantique avec drapeau rouge) quand pouf depuis une semaine pfffffffff calme plat complet, pratiquement plus aucun commentaire.

C'est normal me dis-je à moi-même, petite baisse passagère, c'est l'arrivée de l'automne qui veut ça, une pleine lune et hop, les gens préfèrent leur couple à la navigation web.

Et puis finalement ça dure et donc remise en question : zut alors, devrais-je plus recoller à la ligne éditoriale du début, remettre des photos de mon torse,…?

Ça fait plusieurs jours que je cogite tout ça dans ma petite tête,
entretemps j'ai continué à poster quelques billets, j'ai arrêté de me jeter tous les 15 minutes sur ma messagerie (pour voir si un commentaire nouveau était arrivé), j'ai arrêté d'allumer l'ordinateur dès mon arrivée à la maison pour corriger une faute.,…

Puis la conclusion est venue tout tranquillement s'immiscer devant mon ego malmené :
je m'en fous, mais alors je m'en fous... mais d'une force!!!!!

Je me sens comme un coureur qui a trouvé son 3ème souffle :
j'ai atteint l'ivresse du blogueur, je blogue pour moi et ça me suffit.
(mais bon si vous avez envie de commenter, vous pouvez ;-)

Notes

[1] Ce billet a été initialement publié sur mon ancien blog

mardi 20 septembre 2005

Hop-Hula

[1]

Des petites précisions tout de même sur cette petite longue soirée de mariage.

Franchement je n'aimerais pas être à la place des mariés : à part le bref répit de 30-45 minutes où ils ont le droit de manger, ils restent assis sur leur trônes, ne pouvant même pas se parler à cause du volume de la musique.
Ceci-dit c'est vrai que ça a de la gueule.




Mais bon, je peux vous assurer qu'ils enviaient vraiment ceux qui dansaient évoluaient sur la piste de danse et s'amusaient beaucoup.
(le grand con qui rigole avec le pantalon trop large -yes, TROP large maintenant, content le jid- c'est moi).



Mais surtout, surtout il y a le concours de Hop-Hula.!
Comment cela, vous ne savez pas ce que c'est le Hop-Hula ?
(en fait je ne suis pas trop étonné que vous ne connaissiez pas le terme, je l'ai trouvé dans ma petite tête pendant la soirée en cherchant la blogabilité potentielle)

Il y a le Hula-Hop__ où il faut garder le plus longtemps possible un cerceau autour du corps avant qu'il ne tombe par terre.

Dans le Hop-Hula, il faut garder le plus longtemps possible un foulard sur les fesses avant qu'il ne remonte sur les hanches.



Notes

[1] Ce billet a été initialement publié sur mon ancien blog

Martin Winckler

[1]

Dans ma (longue, bien longue) blogroll, j'ai au moins un site sérieux : celui de Martin Winckler.

Encore une fois, j'ai été touché par son édito de ce lundi même si bien évidemment il ne me concerne pas directement.

Mais surtout, je vous recommande le billet suivant :
les règles en avoir ou pas?

Notes

[1] Ce billet a été initialement publié sur mon ancien blog

dimanche 18 septembre 2005

Recyclage

[1]

Un petit mariage rebeu ce week-end, j'en profite pour recycler un de mes premiers billets.

Cliquez donc sur Hypocrisie des traditions.

(ça va obliger les lecteurs de fil rss à ouvrir le site)

Cette fois-ci, la consommation d'alcool était encore plus interdite : il n'y avait pas le côté convivial des petits groupes autour des coffres, les gens buvaient cachés dans les voitures ;-(

Mais bon c'était une super soirée, on s'est couché à 05h00 du matin comme si on avait 20 ans (et on s'est levé à 10h00 claqué comme si on avait 60 ans).

Notes

[1] Ce billet a été initialement publié sur mon ancien blog

vendredi 16 septembre 2005

Souvenirs cul_inaires

[1]

Pour sa rentrée, Jazz m'a refilé le questionnaire culinaire qui se balade ces temps-ci.

Je passe le relais à qui le veut car je ne suis pas une balance! (balance - cuisine : humour ;-) non? Tant pis ;-(

Voici les 4 personnes précédentes avant moi qui ont rempli ce questionnaire, si vous reprenez le questionnaire, virez la 1ère ligne, mettez à jour mon lien avec la référence exacte de ce billet et rajoutez-vous en dernier.

- Ptitesmagies
- Le magic journal d'Oznej
- Racontars
- Jazz Le blog dans la salle de bains
- Jid Trentaine Ordinaire

Citez cinq aliments, plats ou autres, qui ont fait partie de votre enfance, et qui vous manquent, parfois, quand la nostalgie vous prend...

- gaufre et pain perdu
c'était du temps où les parents partaient faire une soirée en amoureux et nous laissait chez la grand-mère, c'est là que je me suis rendu compte que les filles mangeaient moins que les garçons : ma petite soeur coinçait à maximum 2 tandis qu'avec mes frères on allait facilement à la huitaine.

- raviolis
au mois d'août, le vendredi c'était huitre et/ou raviolis. Et ben moi, c'était raviolis!!!

- soupe à l'alphabet
je n'ai pas le souvenir d'aimer beaucoup cette soupe un peu trop claire (plutôt du bouillon) mais je me souviens que j'adorais jouer avec les lettres

- macédoine de légumes
ça me rappelle trop la cantine : une magnifique tomate avec en dedans plein de macédoine de légumes dégueulasse ;-(

- le sein de ma mère
j'ai pas souvenir du goût mais je suppose que c'est pour ça que j'adore les seins de ma femme ;-)

Notes

[1] Ce billet a été initialement publié sur mon ancien blog

mercredi 14 septembre 2005

Coucou...niet

[1]

Y'a des gens qui ont un vocabulaire bizarre, prenons au hasard le mot "coucougnette".

Franchement c'est pas un mot très usité, moi même cela fait vraiment longtemps que je ne l'ai ni émis, ni entendu.
C'est un mot plutôt enfantin qu'on se lance dans les cours d'école. Et encore, je suppute que c'est surtout "boules" qui se jacte.
"Testicules" est utilisé en société dans un contexte plutôt médical (j'ai un kyste à une.., j'ai une atrophie de…), tandis qu'entre copains, c'est plutôt "couilles".

Alors quand la gynéco a déclaré :
"oh les jolies coucougnettes"
et ben ça m'a fait bizarre.

N'empêche que ma femme a des coucougnettes dans le ventre (et c'est pas les miennes)!!!

Notes

[1] Ce billet a été initialement publié sur mon ancien blog

lundi 12 septembre 2005

Phrases de médecin

[1]

Mon idylle avec mon kiné se poursuit : il m'a tripoté allégrément pendant 20 minutes ce matin.
Pour ne pas me faire mal, il a utilisé du gel (à base d'eau) et a même sorti les accessoires pour me faire le coup des ultra-sons et du froid.
(là, ceux qui n'ont jamais joué avec des glaçons ne peuvent pas comprendre, de même qu'il faut avoir fait de la veille technologique –ou regarder Planète Choc- pour savoir que les vibromasseurs du futur seront à ultra-sons : et oui encore une fois un peu de culture dans mes billets ;-) merci qui?)

J'ai été très déçu car on a changé de pièce par rapport à la dernière fois et celle-ci n'avait pas de plafond-miroir, snif!

Mais bon, j'avais autre chose à penser, par exemple, alors qu'il faisait faire un triple-axel à mon épaule, il me dit "détendez-vous, pensez à autre chose".
Ben voyons, d'une seconde à l'autre, j'ai le bras qui va se décrocher et il faut que je pense à autre chose.

C'est un peu comme le dentiste qui vous demande de lui raconter vos vacances alors que la roulette est à quelques millimètres de votre langue.
C'est peut-être bête mais moi j'y tiens à ma langue, c'est pas que je m'en serve beaucoup (sauf quand j'ai un peu bu, dixit les gens qui me connaissent) ni bien, dixit ma femme mais j'y suis attaché.

J'aime beaucoup la petite phrase d'accueil du médecin généraliste : "ça ne va pas?"
"Ben si, j'avais seulement envie de rajouter une miette de 14 euros au déficit de la sécu"

J'apprécie aussi le "vous voulez un arrêt de travail?"
"Bien sûr que j'en veux un, je suis salarié, je suis payé pareil à la maison qu'au boulot!"
(Je suis un peu faux-cul sur ce coup-là car ces dernières années j'ai refusé plusieurs arrêts mais bon, j'avais pas encore l'ADSL à la maison alors que je l'avais au bureau)

Il y a aussi l'échographiste : "vous voulez connaître le sexe?"

(comment ça, c'est dégueulasse de finir ce billet comme ça? ;-))))


Notes

[1] Ce billet a été initialement publié sur mon ancien blog

vendredi 9 septembre 2005

Miroirs au plafond

[1]

Si j'avais je vous dit écrit qu'hier, j'étais allongé dans une pièce avec un plafond-miroir, vous pensez à quoi?
Ouais, moi aussi!
Et j'aurais préféré... surtout que la libido des femmes enceintes ;-)…
(à tempérer néanmoins par les zones trop sensibles au toucher et par les crises de mauvaises humeurs assez fréquentes).

Donc hier, j'étais allongé sur le dos, torse-nu torse-poil sur la table du kiné.
Le moment culturel du billet, c'est maintenant : la dénomination est bien table et pas "lit", "brancard" ou "civière".

Je vous rappelle que je me suis luxé l'épaule droite début août (le jour de ma fête pour être anecdotique) et que donc je commence les séances de rééducation-massage.

Je vous préviens amicalement:
quand un kiné vous dit : "on va vérifier les limites de l'amplitude de l'articulation",
serrez les dents
car ça veut dire "je vais bouger votre articulation dans tous les sens (normaux et improbables voire impossibles) jusqu'à ce que vous ayez mal"
(il y a quand même un avantage sur le dentiste, au moins on n'a pas une main dans la bouche qui vous empêche de dire "aie")

Bref, en quelques minutes, il m'a explosé l'articulation et j'ai eu des douleurs jusqu'au soir.
Et en plus, il veut me voir 3 fois par semaine, … j'ai mal d'avance ;-(

Notes

[1] Ce billet a été initialement publié sur mon ancien blog

mercredi 7 septembre 2005

Coups de fils

[1]

(y'a un jeu mot dans le titre : je le fais remarquer parce que même moi qui l'ai trouvé, j'ai du mal à y penser, et non je ne parle pas de violence physique familiale)

En bon garçon étranglé par le cordon ombilical dès le plus jeune âge, je me dois de donner des nouvelles fréquemment à ma moman (ben oui forcément à ma mère, j'ai parlé du cordon ombilical, ça peut pas être le père!!)

Il faut tout de même tempérer ce beau principe moral par une réalité économique :
le téléphone n'est pas gratuit.
Et tant qu'on y est, tempérons-le aussi par une réalité sociologique :
une conversation téléphonique avec sa génitrice, c'est souvent chiant.

Au fil des années, la fréquence de ces coups-de-fil a fini par se ritualiser très simplement : comme ma maman est institutrice, je l'appelle le mercredi du boulot (pour ne pas payer la facture).

Ma future-femme est venue troubler cette fréquence en apportant avec elle dans ma petite vie tranquille d'ex-célibataire l'arme féminine absolue : le forfait week-end gratuit sur les fixes.

Au coup de fil du mercredi s'en sont greffés 2 à 3 par samedi/dimanche si nous restions sur Paris (ou au moins 1 dans la voiture quand nous partions/revenions quelque part).

Depuis 6 mois, c'est devenu infernal : notre cocon familial s'est branché sur la Freebox (dégroupage total, ça a de la gueule) et maintenant c'est gratuit (compris dans le forfait) quand on téléphone sur les fixes, c'est donc presque tous les soirs que j'ai ma mère au téléphone.

Mais le rituel du mercredi est tout de même resté : vers les 13h30, hop je téléphone (merci, l'agenda électronique du bureau).

Et pourtant, là je viens de faire une chose incroyable qui me laisse encore pantois et angoissé : j'ai supprimé de mon agenda ce rappel hebdomadaire.

Non pas que je coupe le cordon ombilical précité et que je m'émancipe, non c'est plus simple et plus grave que cela : Ma mère ne fera pas la rentrée en septembre, elle est dorénavant en retraite.

Et ben, autant atteindre (et dépasser) la trentaine cela ne m'a rien fait, autant avoir fait la première rentrée de ma puce cela ne m'a rien fait non plus mais avoir des parents retraités, ça me fiche un choc, le premier vrai coup de vieux de ma vie.

Bon je vais aller regarder un dessin-animé pour me redonner un coup de jeune.

Notes

[1] Ce billet a été initialement publié sur mon ancien blog

lundi 5 septembre 2005

C'est la rentrée

[1]

Et oui, même chez moi c'est la (1ère) rentrée pour ma puce de 3 ans, mais bon je n'ai pas trouvé l'accroche pour en faire un billet.

J'avais bien une esquisse d'idée sur les parents qui ne suivent pas les consignes données par l'école (pas de gros doudou, pas de toutouilles,...) et qui donc descendent en flammes (et surtout en pleurs) les efforts des autres parents mais bon je sens que ça va plus m'énerver qu'autre chose.

Je vais donc faire simple et parler du REEL intérêt de la rentrée scolaire pour un enfant de 3 ans : non, ce n'est pas la socialisation ou une idiotie théorique du même acabit.

C'est une constatation simple qui à chaque fois que j'y pense (particulièrement au moment où j'écris ce billet : 20h45) me file un soupir d'aise :

ton gamin est claqué de sa journée et se couche à 20h30.

Notes

[1] Ce billet a été initialement publié sur mon ancien blog

vendredi 2 septembre 2005

C'est la sortie

[1]

Depuis 2 jours, l'ambiance au bureau a changé perceptiblement et j'ai fini par comprendre : ça y est, la sortie est arrivée.
L'immeuble vient de laisser partir ses quelques dizaines de "jobs d'été", ces petits jeunes qui ont pour fonction de répondre aux téléphones afin de faire croire que l'entreprise n'est pas arrêtée.

Ils sont mignons ces jobétéistes, ils arrivent par fournée (1er juillet et 1er août) tout tremblants, tout bien astiqués puis prennent de l'assurance et des plis (de vêtements, pas de rides) au fur et à mesure que les jours passent.

Dès qu'ils sont là, l'ambiance change : les mâles du boulot (le plus souvent pourtant associaux et surtout pas dépanneurs) se sentent d'un coup l'âme pédagoque et n'hésitent pas à aider au débourrage de la photocopieuse.
Les femelles elles profitent des températures estivales (mais c'est climatisé en dedans, c'est –presque- la même température tout au long de l'année voire plus froid pendant l'été) pour exposer plus de surface celluliteuse que d'habitude et ne pas se sentir trop délaissées/ridicules face à cet afflux de chair fraîche largement dévoilée (ou voilée très finement ce qui est souvent pire).

On assiste avec attendrissement au spectacle des dames quinquagénaires qui retrouvent leurs instincts de mères poules devant ces petits poussins d'un petite vingtaine d'années.

On assiste avec ébahissement/énervement aux roues ridicules de vieux paons devant des donzelles (plus jeunes d'au moins 10 ans dans le meilleur des cas) qui les écoutent d'un air distrait et dont une main envoie un sms à leur copain.

Mais au dessus de toutes ces manifestations bucoliques flotte une certaine tension: en effet le jobétéiste est une menace en puissance.
Et oui, la plupart du temps, le jobétéiste doit sa présence à la propre présence d'un des membres de sa famille dans l'immeuble : potentiellement le jobétéiste peut donc être autant la progéniture du portier que le neveu d'un grand chef.

Il convient donc de faire très attention à ce que l'on dit en présence d'un jobétéiste car on ne sait pas où, comment et à qui cela pourrait être répété/amplifié et donc forcément ça mine les conversations.

Et ça y est, maintenant que tous les éventuels espions sont partis, je peux vous dire que les commérages à la machine à café sont repartis.

Ah, ça fait du bien de dire du mal des chefs.

Notes

[1] Ce billet a été initialement publié sur mon ancien blog

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