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Trentaine ordinaire

Petit journal extime d'un trentenaire ordinaire        

jeudi 30 mai 2013

Gris rose

Il me souvient d'une rumeur comme quoi les ventes des romans à l'eau de rose (genre collection Harlequin) augmentaient fortement en parallèle des ventes de liseuses électroniques: sans la couverture pour vous trahir, vos voisins ne savent pas ce que vous lisez.

De même je me permets plus facilement d'avoir des lectures "adolescentes" cf mon post précédent "paranormal romance"

Après cela, un brin de culpabilité m'a poussé à chercher un lecture plus "intellectuelle", j'ai regardé ce que j'avais de disponible et me suis lancé dans roman dont la pub orne tous les halls de gare (peut-être pas vraiment un critère de référence mais bon, x milliers de lecteurs ne peuvent pas avoir totalement tort, non?): Cinquante nuances de Grey

Ceux qui connaissent peuvent se moquer, les autres je vais vous apprendre que ce roman (dont le marketing a été réellement bien effectué puisque j'ai voulu le lire sans rien en connaître) est tout simplement un roman érotique.

Punaise, ça c'est tout moi ça: même en essayant au hasard, je me retrouve plongé dans le stupre.

Bon ben, c'est fini: j'arrête de renier ma nature et je continue à me vautrer dedans alors.
(j'aurais bien essayé aussi le lucre mais je n'arrive pas en obtenir).


jeudi 14 mars 2013

Dentiste

je viens de faire quelques séances de dentiste:

-Est-ce que cela s'est bien passé?
Je ne sais pas pourquoi je vous le demande, j'ai bien vu que ça allait, vous êtes un patient modèle...
Il y en a c'est vraiment dur de les soigner.

Tout naturellement, j'ai demandé une réduction d'honoraires, pour la facilité des soins!

Et bien rien du tout.
Pfff, franchement ça paie pas de jouer les stoïques!


jeudi 17 janvier 2013

Enrhubé

J'aime pas être "enrhubé".
Déjà les symptômes sont vraiment désagréables, nez bouché-coulant-irrité j'en passe et des pires…
Enrichis de temps en temps d'une perte d'odorat et donc de goût:
déjà qu'avaler de la morve gluante de temps en temps me semble immonde mais en plus toute nourriture a le goût de carton.

Et pour couronner le tout, je perds jusqu'à la possibilité de pratiquer le "bisou-minou"[1]:
je suis obligé de m'arrêter toutes les 30 secondes pour avaler une goulée d'air sous peine de suffocation[2].

Notes

[1] oui je sais, c'est nul comme expression, n'empêche j'ai pas mieux: toutes les autres expressions que je connais sont soit vulgaires, soit médicales

[2] je sais qu'il y a pire manière de mourrir, mais, à choisir, je préfèrerais dans au minimum 40 ans et plutôt d'une crise cardiaque sur mon plaisir que la tête coincée entre les jambes serrées de madame du fait de son plaisir à elle

vendredi 21 décembre 2012

Orwell ou la désillusion

Pfff, je viens de disséquer les mouvements sur le compte bancaire et je ne vois rien d'anormal.

C'est pas encore cette année-ci que ma moitié va m'acheter un cadeau hors du budget[1].

Notes

[1] et non, le fait que je ne le fasse pas non plus n'est pas une remarque pertinente

jeudi 13 décembre 2012

Petit coucou

5 mois que je n'ai pas écrit de nouveau billet dans ce blog.

En gros, 5 mois que ma vie professionnelle ne me laisse pas le temps d'écrire (dans ma vie personnelle, mon temps devant l'ordinateur est ridiculement faible[1], je ne dois même pas passer 10 minutes par jour à lire mes emails perso et trucs-machins-chouette réseaux sociaux).
Encore que "pas le temps" n'est pas la bonne expression: ce blog a été surtout un moyen d'exorciser le stress lié à ma vie (tant personnelle que professionnelle mais vu les sujets abordés, c'est surtout le personnel qui est source de stress)
Et effectivement ces derniers mois il y a eu une période creuse dans mon stress familial

Pas qu'il soit devenu nul- loin de là ("pas de stress" me semble incompatible avec l'élevage de 2 enfants)- mais il est monté si haut en milieu d'année que l'effet lénifiant de sa chute brutale début août a perduré 6 mois.

En effet, début août s'achevait la phase "gros-travaux" (qui avait commencé en février) de notre nouvelle maison.
Propriétaires d'une maison d'un crédit, les Jid peuvent maintenant réellement être qualifiés de malouins.

Notes

[1] je résiste encore à l'attrait du smartphone

samedi 16 juin 2012

Tabou

Il paraîtrait que certains couples gardent entre eux un certains sens des convenances et de l'intime, notamment par rapport à tout ce qui se passe dans les toilettes/salles de bains.

Sans être exhibitionniste ni scatologique, je suis tout à fait capable de ne pas m'offusquer (même si je ne suis pas particulièrement à l'aise) si ma femme (ou mes enfants) rentrent dans la pièce où je trône,
de même je ne compte plus les fois où j'ai vu Mme Jid dans la peu glorieuse position de l'introduction du tampon.

Et puis je me suis rendu compte que finalement si j'ai une activité taboue, qu'il y a un moment où je m'enferme à clé[1][2]:





Quand je me coupe les ongles de pied.



C'est con comme tabou, non?



Notes

[1] autre que quand je veux être tranquille 5 minutes

[2] et de toutes façons, ça ne fonctionne pas: dans les 2 minutes, il y a un "Chéri?" ou un "Papa, t'es où?"

mardi 21 février 2012

Déteindre

13 ans que nous nous sommes rencontrés la future madame Jid et moi, il y a eu des hauts, il y a eu des bas (plus de bas que hauts me semble souvient-il, mais sur la durée nous sommes restés dans une moyenne haute).

Et en repensant à la maxime suivante "Les hommes épousent les femmes en pensant qu'elles ne changeront pas, les femmes épousent les hommes en pensant qu'ils changeront.", je me suis demandé en quoi j'avais changé en 13 ans.

Physiquement j'ai peu évolué: toujours 1m86, oscillant entre 85 et 90 kg, j'ai encore mes cheveux
et comme je n'ai jamais été sportif, je n'avais pas de masse musculaire à transformer en gras (donc j'ai une toute petite bouée).
En revanche, je suis devenu un peu plus velu, pas Demis Roussos non plus, mais sur la poitrine je suis passé de 3 poils à une véritable croix[1].

Moralement je suis toujours aussi pantouflard, toujours capable de rester un repas entier sans parler (en appréciant le silence, pas en faisant la gueule).

En bref, pas le genre aventurier/bad boy ou plein de surprises, juste un gars gentil et tendre[2].

Donc oui effectivement je suis resté globalement la même personne en 13 ans.

N'empêche que ma femme a déteint sur moi sur plusieurs aspects:
- j'utilise beaucoup plus souvent le téléphone pour gérer l'administratif (avant c'était une lettre ou un mail et j'attendais plusieurs semaines avant de décrocher le téléphone).

- je souris et dis "bonjour" aux gens de façon spontanée et sincère (par exemple, j'ai remarqué que certains vigiles et serveurs de mon restaurant d'entreprise me reconnaissaient et me faisaient un sourire aussi, sourire qu'ils ne donnent pas à tout le monde[3])

- je ne suis plus un maniaque de l'horaire: avant je devais avoir 15 minutes d'avance minimum à un rendez-vous, maintenant je m'en ficherais presque[4].
Je me suis rendu compte que j'ai stressé toutes ces années pour rien; jamais un quelconque retard n'a prêté à conséquence (nous n'avons pas perdu d'amis, les spectacles n'ont jamais commencé à l'heure exacte, les restaurateurs nous ont attendus,..)

Quand je vois des couples de connaissances où ce sont les défauts de l'un qui déteignent sur l'autre (notamment la méchanceté, l'avarice,…) je suis finalement bien content avec ce que j'ai récupéré.


Notes

[1] Dommage que je n'ai ni les pectoraux, ni les abdominaux pour la mettre en valeur

[2] mais chiant, dans le sens "sans initiative"

[3] sauf à tout ce qui porte une jupe ou un décoletté, mais c'est un autre sujet

[4] tant que c'est non professionnel

mardi 7 février 2012

La drague à la vieille trentaine

A part une petite bouffe entre amis de temps en temps, je ne sors pas de mon trajet boulot-dodo: je ne vois pas pourquoi j'irai faire un tour en "célibataire" dans Paris.

Franchement pourquoi irais-je draguer[1]?
Quand je regarde une liste simpliste des probabilités existantes, l'avantage ("tirer un coup") se sent bien faiblard par rapport aux inconvénients.

Cas 1: Je rentre bredouille
Un bon coup de claque à l'égo, sans façon merci.

Cas 2: J'arrive à pécho un plan cul
Je n'ai pas mis de préservatifs depuis plus de 10 ans, rien que de penser à en remettre me rebute.
En plus depuis plus de 10 ans que je ne pratique que ma femme, ça sent le stress et la sous-performance d'essayer un modèle en attente d'un certain minimum (puisqu'à l'aise avec un plan cul).

Cas 3: Je tombe sur un plan amoureux
Là c'est la grosse merde.

Cas 4: Un plan gay me pécho
Là c'est la grosse merde aussi

Cas 5 : Un plan à trois
Eh! Finalement, bonne idée cette liste.
J'ai qui comme couple d'amis que ma femme ne connaît pas?


Notes

[1] oui je sais qu'il existe de multiples soirés cul-turelles sur Paris, mais là je réponds aux personnes qui m'assènent des "alors tes soirées célibataires?" avec un oeil grivois et envieux

mardi 24 janvier 2012

Alors ta vie de célibataire?

C'est la nouvelle question à la mode que je subis régulièrement:
"Alors ta vie de célibataire sur Paris?"

Avec le plus souvent soit un sourire grivois ("tu as de la chance d'avoir du temps pour draguer"),
soit un sourire condescendant ("tu es bien tranquille sans tâches ménagères et parentales").

Et selon le sourire on voit l'inconscient de l'interlocuteur qui transparaît (anecdote en passant: le sourire grivois n'est pas exclusivement masculin).

C'est assez triste de se rendre compte que la majorité des gens se focalisent sur le côté "devoirs/inconvénients" de la vie de famille et subliment les soit-disant avantages de la vie de célibataire: je conçois qu'ils soient fatigués et aspirent à moins de routine, mais c'est dommage et un peu trop facile de prendre en bouc-émissaire la vie de famille au lieu de faire des efforts pour s'aménager des plages de temps "égoïstes".

Voilà c'était ma minute "Si vous passez votre temps à renifler le cul des autres, c'est que vous ne bougez pas assez le vôtre"[1]

Notes

[1] mais bien entendu chers lecteurs, vous n'êtes pas visés

jeudi 19 janvier 2012

Parenthèses

Cela fait un gros trimestre que nous avons réellement commencé notre nouvelle vie et ce rythme bizarre où je suis absent de la maison 3 nuits sur 7[1].

Et pour qualifier ma vie, je n'arrive pas à trouver d'autres mots que "floue" voire "éthérée" (mais là ça fait chochotte)

Ne tombons pas dans la psychologie de comptoir: enfant de divorcés, je me suis construit autour de ma famille et je n'existe qu'à travers elle...

Tout simplement je n'ai jamais été un noceur, ni un séducteur[2].

En rajoutant un pincée de radinerie parcimonie là dessus, en semaine je me retrouve dans mon petit studio et je ne fais… rien.

Bien entendu, je fais passer le temps: je regarde la télé, me sers de mon ordinateur, lis un peu….

Mais il n'y aucune plus-value à ces actions: quand je regarde la télé avec ma femme, c'est pour me relaxer, si je regarde la télé quand je suis seul, c'est que je n'ai rien de mieux à faire.
(j'en viens même à regarder ARTE maintenant).

Comme en plus j'ai une charge de travail assez conséquente ces temps-ci, les semaines passent à une vitesse folle.

Allez, j'espère qu'avec ce billet, je vais réussir à raccrocher à mon blog, je suis tout triste de le voir désséché.[3]

Notes

[1] Rappel: je suis sur Paris du mardi –départ 06h00- au vendredi -retour 21h00

[2] En revanche un dragueur, oui, quand j'étais damoiseau et saturé d'hormones- mais bon de toutes façons j'étais tellement mauvais que je ne me rappelle pas avoir une fois réussi à sortir avec une fille que j'avais draguée

[3] A part cela, "la bonne année" et tout le toutim hein!

mercredi 7 décembre 2011

Relativisme ou neurasthénie?

Je me suis rendu compte récemment que j'avais arrêté d'être cynique, l'âge sûrement.

Vers 20 ans, j'avais l'humour piquant méchant un peu comme dans Ridicule:
je faisais de l'esprit en me moquant des gens, genre si quelqu'un se plaignait des escaliers de la fac, je lançais "ça te fera maigrir du cul"(quelque soit la taille du popotin de la personne, c'est le côté rapidité de la répartie qui compte, et non la vérité, surtout pas la vérité).

Pas spécialement fin mais pas si facile que cela, et souvent salué par quelques rires alentours.

Vers 25 ans, j'ai arrêté presque net: ayant reçu une vacherie pendant une danse, ma partenaire a répondu d'un air blessé "Pourquoi tu me dis un truc méchant? Je ne suis pas méchante avec toi!"
Déclic dans ma tête, oui j'ai un humour méchant, humour que je me tiens de mon père, qui m'a élevé aux "ce n'est pas la taille de son cerveau qui l'empêche de grandir" "il a tellement de boutons d'acné que l'on dirait une calculatrice"et autre "18 sur 20! Pourquoi tu n'as pas eu 20?"

Je suis alors passé au mode cynique, toujours avide de réparties (à table dans ma famille, si tu ne parles pas, tu es pris pour cible par les autres convives), cherchant à être l'avocat du diable ou au minimum à relativiser la pensée de l'autre.

La quarantaine approchant à l'horizon, je me sens bien dans ma peau, j'ai mis mon orgueil de côté et je me fiche des autres
Car je me suis rendu compte qu'ils se fichaient tout autant de moi.

La plupart des conversations ne sont là que pour meubler le silence, il ne sert à rien de vouloir gagner l'argumentaire:
si pour toi il est important de te sentir plus intelligent que ton collègue (ou pire, de ton voisin de train que tu ne reverras jamais), je suis désolé pour toi, c'est juste que tu as foiré ta vie et que tu ne t'aimes pas.

Votre attention et considération ne sont pas inépuisables, réservez-les à vos proches, ceux qui partagent votre vie, pas à ceux qui croisent votre ligne temporelle.

Aux gens curieux, n'hésitez pas à répondre des platitudes, voire des calembredaines: ce ne sont pas des psy, ce n'est pas la vérité qu'ils veulent entendre, seulement des histoires.

Faites juste une exception aux gens qui ont besoin d'aide (votre collègue en train de divorcer a besoin d'écoute) ou aux gens gentils (si, si ça existe, des gens qui s'inquiètent sincèrement pour tout le monde).


Jamais je n'aurais cru dire cela, mais effectivement certains cours de français, si rébarbatifs qu'ils aient été, finissent par porter des fruits:

Il faut cultiver notre jardin.







mercredi 30 novembre 2011

Neutrisme

J'aspire au neutrisme: j'en ai marre de ces sempiternels verres à moitié plein et surtout à moitié vide.

Ok c'est la "crise[1]" et il est rare de tomber sur quelqu'un qui soit d'un parfait optimiste.
Mais est-ce vraiment une raison pour tomber dans le pessimisme?

Je revendique le droit à ne pas manger avec mes collègues un midi sans que l'on pense que j'ai des soucis à régler (pour eux, il serait plus logique d'avoir une amante que de vouloir manger seul pour lire tranquillement).

Je revendique le droit à rester silencieux une petite demi-heure sans que l'on s'interroge sur mon état de santé (Il y a des gens qui ont une vie intérieure[2], merde!!).

Le neutrisme ce serait de pouvoir entendre quelqu'un te dire que son chien est mort 8 ans auparavant sans être obligé de se fendre d'un larmoyant "Je suis désolé"
Mais bordel, en quoi suis-je désolé? Ce n'est pas de ma faute!!
"Triste et/ou compatissant", encore je veux bien, mais "désolé", franchement non je ne le suis pas.

Le neutrisme c'est, pour une amie qui raconte qu'elle a été violée, être capable de seulement demander si son mental tient le coup (au lieu de lui demander des détails- n'empêche que flûte j'ai aucun détail, ça a aussi des côtés nuls le neutrisme).

Le neutrisme, ce serait aussi quand quelqu'un raconte qu'elle est enceinte éviter soit de se mettre à pleurer de joie pour elle (véridique), soit à avoir peur pour, au choix ou dans sa globalité, sa carrière, sa santé, son couple, son accouchement, son aîné,…

Allez, faites comme moi, rejoignez le neutrisme, vous ne le regretterez pas (et le moral de vos proches non plus).


Notes

[1] En passant, pour moi une crise contient une notion temporelle passagère, depuis le temps qu'elle est là la crise devrait changer de nom

[2] ok il y a aussi des gens qui ne pensent à rien

mercredi 19 octobre 2011

Anesthésie mon amour

Bien 10 ans que je n'avais effectué que des détartrages rapides chez le dentiste, mais bon, la vieillerie me rattrapant tout doucement du haut de mes bientôt quarante ans, une douleur légère au brossage m'a contraint à une première: la dévitalisation de (plusieurs) dents .

Je suis donc resté allongé la bouche ouverte plusieurs fois 1 heure le temps que mon dentiste officie.

Mon dentiste (une gamine d'une trentaine d'années) ne comprenait pas que je sois autant stressé, j'ai dû lui expliquer que j'ai connu le temps où l'anesthésie n'existait pas (à moins que la douleur causée aux enfants soit voulue pour faire apprendre qu'il y avait intérêt à se brosser les dents)
Puis les prémices: une aiguille douloureuse d'où ressortait un affreux goût d'orange amère, assortie une paralysie (demi-)faciale de plusieurs heures (bave incluse)
Et enfin les temps modernes où on te met une crème anesthésique sur la gencive avant d'y planter la seringue (le tout suivi d'une légère paralysie de moins de 2 heures).

Allez encore une peur envolée (celle du dentiste), c'est beau de vieillir.

(La peur du toucher prostatique commence à monter, c'est moche de vieillir).

mardi 20 septembre 2011

Naturisme

Cela fait 2 mois que je vis seul quelques jours par semaine et je me rends compte que j'ai un penchant naturiste.
Quand je rentre du boulot, pour me sentir à l'aise, je tombe au minimum pantalon, voire chemise selon la chaleur[1]
Et je passe ma soirée en shorty[2],
shorty qui résiste vaillamment jusqu'à ce que j'aie besoin d'aller aux toilettes, la flemme de le remonter.

Le matin mes parcours douche-cuisine-chambre se font complètement nu[3],
je ne m'habille qu'à la dernière minute.

J'aime bien être nu et je comprends tout à fait les adeptes du naturisme,
sauf que


Autant j'adore avoir les couilles au vent,
Autant je ne suis pas fan de la bite qui pend.




Si encore j'étais gêné parce qu'elle m'arrive à mi-cuisse...
mais c'est plutôt le contraire: ce petit bout de saucisse ballote pour un rien, pas assez petit pour être imperceptible, pas assez long pour susciter admiration ou convoitise.

En érection je me plais, mais quand c'est mou, je trouve cela beaucoup plus moche qu'attendrissant, un goût de trop peu, de peut-mieux-faire[4].

Et c'est ce qui me gêne le plus dans le naturisme:
ce n'est pas réellement de la pudeur mais je n'ai pas tellement envie d'avoir dans mon champ de vision plein de trucs qui pendouillent -pas plus le mien que celui des autres-(et encore je ne parle pas de faire du sport, là ça doit en plus être désagréable, voire douloureux).

Ma solution, ce serait l'étui pénien: il protège, (cache) et surtout maintient en place.

D'ailleurs sous google, l'entrée "naturisme étui pénien" retourne beaucoup d'occurrences, preuve que je suis loin d'être le premier à avoir cette réflexion.


Notes

[1] c'est vrai que là, à mi-septembre, ça commence quand même à cailler un peu

[2] et chaussettes, oui je sais que c'est moche et surtout pas sexy mais il n'y a personne pour me voir vouloir

[3] avec pantoufles, je ne veux pas faire de trace de pas sur le parquet, je ne suis pas un sauvage!

[4] le mot "goût" n'est pas à prendre au sens littéral, je ne suis malheureusement pas assez souple

mercredi 14 septembre 2011

Ah bon, tu es dans l'informatique…

Rahh, j'en ai marre de ces étiquettes qui collent à la peau.

Pas un endroit où je peux aller sans entendre un truc du genre "Tiens, tant que tu es là, tu pourrais regarder mon ordi…".

Je ne suis pas contre rendre des petits services mais le côté systématique devient vraiment gonflant.
Surtout qu'il y a obligation de résultats, sinon le demandeur se vexe, comme si je faisais exprès de ne pas résoudre son problème, "c'est ton boulot quand même".

Non, informaticien windows n'est pas mon boulot! Je travaille sur une toute autre technologie.
En analogie, cela donnerait "Ah bon, tu es professeur d'allemand? Cela tombe bien, je dois justement écrire un truc en espagnol, merci de ton aide".

Et si, pour les gens qui ne me connaissent pas, j'essaie d'omettre le mot informatique en lançant un "administratif dans une banque", on me demande des conseils sur les produits bancaires (ou pire des révélations sur la crise bancaire).

Ceci dit je comprends les gens, il faut bien lancer la conversation et par exemple je me fais violence pour ne pas demander des conseils à ma cousine médecin quand je la vois.
Et je suppose qu'il y a quantité d'autres professions à qui l'on casse les pieds de la même façon (quoique là, je vois surtout informaticien et médecin, peut-être aussi plombier et électricien).

Mais le petit truc en plus qui m'énerve davantage, c'est qu'après qu'on t'ait collé derrière un écran dès l'apéritif, on entend par derrière "Ah celui-là, dès qu'il voit un écran, il ne peut pas résister!"