extrait de mes bd extrait de mes bd extrait de mes bd extrait de mes bd extrait de mes bd extrait de mes bd

Trentaine ordinaire

Petit journal extime d'un trentenaire ordinaire        

lundi 14 décembre 2009

Jouet bledique

A même pas 2 semaines des fêtes de Noël et de ses cadeaux par milliers (d'euros), il est bien temps de vous narrer mes rocambolesques aventures de "Jid au pays du jouet algérien",
ah on me dit dans l'oreillette que le véritable adjectif est "inénarrables",
dans le sens "il ne faut pas les narrer"…




Nos bagages remplis à craquer de vêtements à donner, la place réservée aux jouets des enfants était limitée aux bagages à mains[1] et donc très très limitée.

N'écoutant que ma conscience de père occidental, j'ai continué à vouloir acheter/pourrir mes gamins en leur offrant de nouveaux jouets (et puis zut, c'est les vacances, autant faire plaisir)[2].

Par exemple, à un moment, ma fille a demandé (et obtenu) une poupée voilée.

Plus anecdotique, je n'ai pas réussi à trouver de jouets guerriers[3] pour mon fils (aucun char, aucun petit soldat,…), j'ai du me rabattre sur des figurines d'animaux.

Plus amusant, voici la photo sur l'étalage d'un jouet didactique et ludique(?) (non, je ne l'ai pas acheté).



My Mosque - Ma Mosquée
How to offer the Prayer - Comment faire la Prière




Notes

[1] il y a un pluriel à "main" uniquement car les 4 bagages –père, mère, enfants- se retrouvent dans les mains du père

[2] Et puis les grands-parents ont été beaucoup plus achetés/pourris que leur petits-enfants: un réfrigérateur, une télé, des lustres, des meubles de salon,...

[3] ce sont des jouets "sexués" d'accord, mais pas "sexistes"

lundi 14 septembre 2009

Danser avec les hommes

L'après-midi est un peu l'équivalent de notre "vin d'honneur": tout le village (côté femmes) vient montrer le bout de sa robe pour danser et grignoter un peu (voire beaucoup).

En début de soirée ne reste plus que la famille proche (ce qui ne veut pas dire grand chose quand les fratries se composent de huitaines d'individus).

C'est vers ce moment là que les hommes sont admis/tolérés sur la piste de danse.

1er constat: la danse c'est aussi sympa avec que sans alcool
(donc autant en prendre, cela me fait 2 plaisirs).

2ème constat: certaines vieilles sont increvables
A 75 ans, une tante a dansé de 14h00 à 22h00, j'ai été son partenaire pendant 30 minutes: elle m'a lessivée…

3ème constat: danser avec les hommes, c'est bien.
En France, j'ai toujours été "jaloux" de l'amitié entre filles: par exemple 2 filles peuvent se tenir par la main sans que cela prête à dénigrer.
Un homme peut danser avec un autre homme mais il est tabou de se toucher
(enfin si, pendant la "danse des canards" et le "à la queue leu leu" mais c'est hors norme, de toutes façons quand tu poses la question de qui y était, tout le monde te répond qu'il était dehors en train de fumer une clope).

En Algérie, la non-mixité reste la règle même sur la piste de danse (des jeunes filles sont même allées se rasseoir quand je suis arrivé) et les groupes évoluent chacun de leur côté (les vieilles tantes sont considérées comme asexué(e)s et passent d'un groupe à l'autre -il y a tout de même un groupe mixte au milieu, les couples mariés-).
J'ai donc dansé "entre hommes" mais réellement dansé, et j'ai adoré: très tactile -des mains qui se touchent, des hanches,…-. En France le plus proche que l'on ai réussi à faire, c'est le pogo.




Allez un petite photo pour la route, un Jid en sueur après la danse (c'est bien un t-shirt unicolore à la base).




mercredi 9 septembre 2009

La fête et la bâche

Une composante essentielle à la fête est la Bâche.

En effet, une bâche est le plus souvent nécessaire[1] à ce que les dames soient hors de portée et des mâles et du soleil.

La veille (ou le matin), c'est le branle-bas de combat chez les (jeunes) hommes dont la tâche est de fournir cet abri provisoire.

Tout d'abord, récupérer une bâche et de quoi l'accrocher (vous rigolez mais tout cela est précieux:cet été deux frères de 60 ans se sont fâchés car l'un n'a pas rendu à l'autre la corde empruntée).

Ensuite faire et défaire une demi-douzaine de fois:
autant chacun suit les directives de l'autoproclamé chef de chantier, autant celui-ci change très régulièrement (le temps d'aller chercher des ustensiles supplémentaires, de prendre une bière, et/ou d'en avoir marre,…)

C'est joli quand c'est fini, hein ;-)

Notes

[1] je n'ai assisté qu'à des fêtes chez l'habitant, mais il existe beaucoup de salles en ville

lundi 7 septembre 2009

Fête aux bestiaux

15 jours au bled, c'est 15 jours de plage.
Sauf quand il y a une Fête.

Parce que la Fête au bled, c'est un truc sérieux (pour la gente féminine).

La ligne directrice étant:
la fête c'est pour les femmes, les hommes n'ont rien à fiche là.

Les femmes se bichonnent pour passer l'après-midi ensemble dans une ambiance musicale, pâtisssière et gazouziante
(gazouze: terme générique pour soda).







Les hommes (par pure jalousie d'en être exclus) appellent cela "le marché aux bestiaux",
en effet c'est lors de ces fêtes que les filles prêtes à (se) marier sont exhibées aux belle-mères potentielles.


lundi 31 août 2009

Circulation en vrac

J’ai souvent honte de nos feux rouges : je pense que dans le futur, nos très lointains descendants seront stupéfaits de constater que nous étions tous trop cons pour nous arrêter aux carrefours et nous laisser passer à tours de rôle, de telle sorte que, comme la cloche pour la vache et la roue pour le hamster, il nous fallait des petites lumières rouge et verte pour être polis, et simplement intelligents… Je suis pour ma part persuadé que si on les supprimait, il y aurait moins d’accident, parce que tout le monde regarderait et ferait attention à se sécurité, plutôt que de foncer comme un bourrin dès le top vert donné, quitte à maudire, ou à tuer, la petite fille qui a le malheur et l’outrecuidance de passer à pied après ce top d’abrutis en travers de notre route…

Cette longue citation de Maitre Mo m'a fait penser à la circulation à Béjaia.

Petite précision il existe des feux tricolores à Béjaia,
mais ils ne fonctionnent pas (il semblerait qu'ils aient été vandalisés lors d'"émeutes")

Les grands carrefours sont gérés grâce aux forces de l'ordre (debout, en uniforme, des heures, sous le soleil: JDM).

Pour les autres croisements, cela ressemble de loin à la loi de la jungle (il vaut mieux être fort et/ou rapide) et donc s'apparente énormément à la circulation parisienne[1].

De près, les différences sont subtiles mais bien présentes.
Par exemple c'est plus un jeu que de la survie: il y a beaucoup de bluff et vous obtiendrez le plus souvent un sourire si vous arrivez à passer le premier.
En revanche si vous montrez de l'hésitation, vous serez houspillés.




Sinon dès que vous sortez de la circulation urbaine, c'est le dépaysement total.
Soit vous êtes sur une petite route avec des nids-de-poule nids-d'-autruche tous les 15 mètres qui vous obligent à vous concentrer,
Soit vous êtes sur une route rapide (avec ralentisseur tous les 5 kilomètres) et là des malades doublent à tort et à travers (à force, un terre-plein central a même été construit: pour faire demi-tour, il faut aller à 15 kilomètres!)




Allez une petite photo pour la route (désolé de la qualité, avec la poussière impossible d'avoir un pare-brise propre): une petite dizaine de personnes dans le fourgon.



Notes

[1] Conseil au néophyte: pas de mouvement brusque et surtout ne pas montrer sa peur.

dimanche 30 août 2009

Histoire croisée

Je précise que cette chronique est basée sur des faits absolument réels[1]

que dans un film tu insultes le scénariste tellement ce n'est pas crédible.


Scène 1.

2004, dîner dans ma belle-famille.

Un des fils de la maisonnée (venue avec sa conjointe Cécile) débute une conversation anecdotique:

Tu sais maman? Dernièrement, on a mangé avec Corinne, une cousine de Cécile sur Fécamp.
Elle ne connaît pas son père, elle sait seulement qu'il est algérien.
Le nom de famille de son père c'est Foudil comme toi, c'est marrant, hein?

Et mon beau-père:

Ah Fécamp! J'ai bossé quelque temps là-bas il y a bien 40 ans.
Avec Jamil, le frère de votre mère.

Léger blanc.

Euh donc pépé? Il y a 40 ans, tu travaillais à Fécamp avec ton beau-frère, Jamil Foudil, c'est bien ça?
Il est devenu quoi?

Revenu au bled depuis, marié, 4 enfants (1 fille, 3 garçons), mort en 2002 ou 2003.




Scène 2.

En 2005, nous avons péleriné au village d'origine de mes beaux-parents:
la propriété maternelle y est grande et bien remplie (2 maisons/immeubles à 2 étages pour 4 générations et au moins 7 familles -je n'ai pas réussi à saisir toute la complexité).

De questions discrètes en réponses franches, il est apparu notamment les faits suivants:
Oui, Jamil savait qu'il avait une fille en France.
Non il ne s'en cachait pas, c'était même une sentence qu'il avait plusieurs fois assénée "si vous me faites trop chier, je vais partir en France vivre avec ma fille[2]"


Scène 3.

En fin de vacances nous étions devenus des messagers porteurs d'espoir:
la fille de Jamil avait enregistré sur notre caméscope quelques minutes d'une déclaration absolument poignante et totalement lacrymale.

Cela rendait un peu comme cela:

Corinne, c'est moi ta sœur Leila. Dis, pourquoi tu viens pas nous voir? Tu sais je n'ai pas de sœur moi, je n'ai que des frères. Je voudrais te voir. Viens nous voir, tu seras bien reçu ici. Allez viens!

Je vous le jure: tu regardes la vidéo, tu chiales, c'est automatique.



Découpage vidéo sur le pc, gravage des 3 minutes sur cd, passage du cd à Céline qui l'a donné à sa cousine Corinne.





Bref, Corinne a visionné la vidéo...

mais n'a jamais donné suite.



Scène 4.

C'est Brian, le fils de Corinne, qui, du haut de ses 20 ans, a pris les choses en main au bout de quelques mois.

Bon maman, ok tu as peur d'être déçue mais tu ne peux pas t'arrêter là.
Donne moi tout ce que tu sais sur mon grand-père, je vais appeler.

Il s'est entretenu plusieurs fois avec le fils aîné de Jamil (sûrement son oncle donc) et tout correspondait:
d'un côté les noms des parents de Jamil inscrits dans la mémoire de la mère de Corinne,
de l'autre des lettres attestant de la naissance d'une fille prénommée Corinne
(et sûrement d'autres choses, ces faits m'ont été rapportés brièvement par Brian)

Et donc en 2007, accompagnée de son fils Brian, Corinne est allée faire connaissance avec la branche paternelle de sa famille.


Dénouement.

Je ne saurais vous dire le degré d'émotion dégagé lors de la rencontre, je n'y étais pas.

Tout ce que je sais, c'est que durant leur séjour l'oncle a fait une proposition à son neveu Brian:

Ma femme a une jeune sœur, encore célibataire
Cela ne te dirait pas de la marier?

Cette année, au bled, nous avons participé aux fiançailles de Brian et Latifa!!!!


Notes

[1] Les noms et prénoms ont été modifiés

[2] Note du rédacteur: ce genre de menace me fait doucement sourire, je n'arrive pas à imaginer cette situation où un enfant (trentenaire) verrait débarquer son père inconnu.

mercredi 12 août 2009

Saga bagagiere

Avant de partir, je vous parlais des fameux bagages qui s'amoncellaient.

Comme de temps en temps, on pense que je fais du mauvais esprit, que j'exagère: jetez donc un coup d'oeil aux photos suivantes.




12 bagages[1] à mettre dans la soute (pour un total supérieur aux 120 kilos prévus),
et encore je ne parle pas des bagages à main!!!

Je rappelle que le billet d'avion donne droit à 30 kilos de fret, et qu'aucun bagage ne doit faire plus de 32 kilos (un couple pourrait théoriquement arriver avec une valise de 60 kilos, à la manipulation et manutention plus qu'hasardeuse [2]).

Bon ok, nous avons triché: comme nous accompagnions un petit cousin qui voyageait seul, nous avons utilisé ses kilos de fret, 5 personnes soit 150 kilos possibles - avec les 13 bagages, nous avons atteint .... 143 kilos!


Dans tous ces nombres, il y en a un de particulier, saurais-tu deviner lequel?


Et oui, 13.

Et à l'arrivée, nous avons eu beau compter et recompter, nous n'arrivions qu'à 12.

Pas grave, sur un tel nombre, ce sera forcément un paquet peu important, genre un de ceux des cadeaux pour la famille.

Et ben non: les robes neuves, les sous-vêtements adultes et mes produits de toilettes (dont mes lentilles de vision[3], arggggg).


Bon, elle a fini par arriver 4 jours après (Paris-Alger; Alger-Paris ; Paris-Bejaia) : il n'y manquait qu'une robe et la bouteille de whisky.


Pour clore sur le sujet bagages, nous sommes repartis avec seulement 7 valises sur les 12 initiales:
le pélerinage au bled coûte plus cher en cadeaux qu'en billet d'avion!

Notes

[1] A la réservation du taxi, nous avons précisé "monospace"

[2] D'ailleurs un des embarquants a dû vider une de ses valises devant le comptoir, elle pesait 37 kilos.

[3] léger coup de chance, dans un autre endroit, j'avais une paire de lunettes (pas sortie depuis au moins 5 ans)

mardi 11 août 2009

Bleditude

La question récurrente associée à mon statut d'"homme marié à une femme d'origine maghrébine" est

mais tu es déjà allé là-bas?

Et oui en 2005

Et même que je viens d'y retourner cette année!


J'ai fait le plein de soleil et de souvenirs (que j'espère arriver à coucher sur ce blog).

Je ne me prétends pas ethnologue ou philosophe à la BHLevi-Strauss et tout ce que j'écrirai sera tout à fait subjectif.

J'éviterai au maximum les comparaisons "c'est mieux, c'est pire" : il n'y a que des différences[1].


Notes

[1] Pour moi, ceux qui s'obstinent à comparer sont incapables d'apprécier le présent: à la comparaison s'associe toujours une plainte, un regret....

mardi 7 mars 2006

Anecdote voilée

Voici une anecdote que nous a racontée une de nos amies qui vit dans un quartier hallalisé.

Avec les déformations du bouche à oreille (je ne vais pas employer l'expression "téléphone arabe" pour rester politiquement correct mais bon je le pense quand même surtout que c'est vraiment le contexte) ça vaut ce que ça vaut mais bon, ça vaut ce que ça vaut quand même.

Il était une fois un couple ancré dans les valeurs dites "traditionnelles" (pour éviter l'adjectif "extrêmistes") : le mari au boulot, la femme à la maison, voilée complètement les rares fois où elle dépassait la porte du palier.

Le mari, pas un mauvais bougre, laissait sa femme accueillir ses amies (voilées complètement elles aussi) et ne les dérangeait pas le temps de leurs papotages même si lui aussi était à la maison.
(là je le comprends, quand il y a des amies de ma femme à la maison, si je peux sortir de la pièce, c'est avec plaisir –et souvent en douce aussi d'ailleurs).

Sauf qu'il s'est avéré que la meilleure amie qui venait très souvent possédait sous son voile un service trois-pièces (non, non, pas un costume, ni un ensemble à thé).

Et oui, l'amie était un amant et là ça fait désordre ;-)

mercredi 9 novembre 2005

Panneaux oui mais indicateurs?

 

Je suis en pleine période nostalgie des vacances et donc je regarde de temps en temps quelque photos.
En voici 3 mignonnes qui, je trouve, valent le coup (clin) d'oeil.

pic23281.2.jpg

 

Sur la première, un panneau indicateur du "Centre d'information du secteur Oriental" :

3 mois après je me demande encore ce que peut être un "centre d'information".





pic16827.2.jpg


J'aime bien le 2ème panneau, il parle de lui-même.
Vous croyez que je peux demander la prime de la CIA pour avoir retrouvé la piste?





pic09961.2.jpg


Pour la 3ème, franchement je le trouve un peu gros comme panneau indicateur mais bon au moins il se voit de loin!

 





lundi 7 novembre 2005

C'est une maison rose...

Il commence à faire froid et j'ai la nostalgie de la chaleur du bled
(oui, je sais on n'est jamais content de ce que l'on a)

En me baladant dans mes archives photos, j'ai retrouvé celle-ci et comme je n'ai pas le temps (qui a dit la flemme?) d'écrire un billet bien léché, voici un simple copier-coller.

Pour le futur, il faut imaginer un étage supplémentaire (je ne sais pas de quel couleur il sera) et plein de végétation devant la maison (il y a bien 40 mètres de terrain à remplir).

dimanche 18 septembre 2005

Recyclage

[1]

Un petit mariage rebeu ce week-end, j'en profite pour recycler un de mes premiers billets.

Cliquez donc sur Hypocrisie des traditions.

(ça va obliger les lecteurs de fil rss à ouvrir le site)

Cette fois-ci, la consommation d'alcool était encore plus interdite : il n'y avait pas le côté convivial des petits groupes autour des coffres, les gens buvaient cachés dans les voitures ;-(

Mais bon c'était une super soirée, on s'est couché à 05h00 du matin comme si on avait 20 ans (et on s'est levé à 10h00 claqué comme si on avait 60 ans).

Notes

[1] Ce billet a été initialement publié sur mon ancien blog

jeudi 25 août 2005

Conduite bledique

[1]

La conduite dans la région de Bejaia (et donc je suppose dans l'Algérie entière) est un sport, voire un art (à moins que ce ne soit tout simplement de la stupidité, voire de l'insconscience).

Déjà les feux de signalisation n'existent pas, pas plus que les priorités : c'est donc la loi de la jungle (un mélange de la loi du plus fort mixée à la loi du plus rapide, du plus bluffeur et de celui qui a le moins peur de rayer sa carosserie).

Heureusement le taux de véhicules non guimbardisés diminue fortement et les possesseurs de véhicules neufs moins vieux que les autres ont tendance à y faire plus attention et donc prennent moins de risques en ville.
En revanche sur les routes hors des villes, c'est la revanche : les possesseurs de chevaux (sous le capot) ont la pédale joyeuse. Toutes les routes se retrouvent alors avec au moins une voie supplémentaire que marquée (je pense notamment à une portion de route composée d'un tournant en haut d'une petite montée -avec donc aucune visibilité- où systématiquement il y a un véhicule sur la bande blanche soit dans un sens, soit dans l'autre : à chaque fois que nous y passions, j'avais l'impression d'être dans une loterie).

Une fois, nous avons fait un peu de montagne, ça faisait longtemps que je n'avais pas eu aussi souvent peur en aussi peu de temps.

Pour moi, l'explication est simple (en plus du fait que le permis de conduire peut être acheté au marché noir) : il y a 10 ans, le véhicule principal était le deux-roues (euh, il faut mettre un "s" à "un" deux-roues ?) et en très/trop peu de temps il a été remplacé par la voiture : moralité, ils conduisent encore comme s'ils étaient en mobylette!

Notes

[1] Ce billet a été initialement publié sur mon ancien blog

dimanche 21 août 2005

Soleil

[1]

Sur le billet précédent, Miss lulu me pose une question sur ma couleur de peau,
disons que comme le soleil d'Algérie est un peu agressif, j'ai un peu changé de teinte.

J'étais justement en train de trier les photos et sous les yeux une photo faite après un pique-nique sur la plage.
(et pas besoin de me parler de mon double-menton, merci)
(vous remarquerez aussi les poils détrempés par la sueur)

Notes

[1] Billet initialement créé le 21/08/2005 (sur mon blog précédent)

samedi 20 août 2005

Islam de comptoir

$$Ce billet a été initialement publié sur mon ancien blog $$

Attention, ce titre ne récèle aucune méchanceté, il met seulement en évidence que les propos écrits ci-dessous ne sont que du niveau de conversations de comptoir (et n'auraient jamais dû en sortir).

J'ai compris plein de choses sur la vie dans les pays musulmans lors de ces vacances au bled et bien entendu je vous livre quelques une de mes conclusions hatives et poussives.

- interdiction du porc :
tout simplement par raison sanitaire, aucune conservation possible par cette chaleur

- interdiction de l'alcool :
plutôt qu'une interdiction véritable, c'est une simple question de bon sens, un verre sous le soleil te casse directement la tête

- le voile pour les femmes :
par coqueterie car elles ont les dents pourries à cause des sucreries et du peu d'hygiène dentaire
par peur d'avaler des mouches car elles ont tout le temps le sourire (véridique à 90%, le coup du sourire)

- la ségrégation homme-femme :
par chance, en effet c'est beaucoup plus facile de s'amuser quand il y a peu de probabilités de tomber sur une amie de ta femme

- se laver les mains et les pieds avant la prière :
encore une fois par hygiène, au moins on se nettoie plusieurs fois par jour

- la prière :
pour trouver quelque chose à faire pendant la journée tellement c'est mort

- utilisation de l'eau au lieu de papier toilette :
mettez donc du papier toilette dans un trou dépourvu de chasse d'eau, en quelques jours ce sera complètement engorgé
(en plus l'eau nettoie quand même mieux, mais les sociétés "civilisées" ont tellement honte de la fonction d'excrétion qu'elles veulent y toucher le moins possible - vivement que les toilettes à la japonaise (avec jet d'eau tiède intégré) deviennent disponibles au grand public)

-la main de fatmah (ou fatimah, ou fatima, ou..) :
le matin en France quand je mets du déodorant, je fais le signe de croix (un trait vertical de la gorge au nombril puis un trait horizontal entre les 2 aisselles)
en Algérie, je mets tellement de déodorant que je trace une main de Fatmah!