jeudi 30 août 2007
Complexité maternelle
N'ayez pas peur du titre, je ne vais pas faire dans la psychologie féminine: j'en serais de toute façon bien incapable (de la psychologie de comptoir, oui, mais de la féminine, non, trop absurde compliquée)
Toujours est-il que les vacances furent venues et avec elles leur corollaire de "merde, on fait quoi des gamins?"
Frappé d'une illumination subite, je demande à ma femme:
- Et la dame qui nous demande tout le temps des nouvelles des enfants au téléphone, on ne pourrait pas les mettre en pension chez elle?
- Effectivement ta mère serait sûrement contente de les avoir.
-Ah c'est ma mère! Tu pourrais me le dire quand tu me la passes au téléphone, on ne m'explique jamais rien à moi.
Bref, l'affaire fut conclue (pour une rétribution non négligeable: 2 mois de pension contre aller passer 15 jours de nos vacances AVEC les enfants ET avec mes parents).
Si vous calculez bien, cela fait tout de même 6 semaines sans les enfants:
- 6 semaines à ne pas se presser le matin au lever
- 6 semaines à ne pas se presser le soir pour rentrer du boulot
- 6 semaines à ne pas manger des légumes pour montrer l'exemple
- 6 semaines à entendre dire, "bon tu m'emmènes quelque part demain soir?" ("soirée ordi comme hier?" n'est pas la bonne réponse; j'ai même dû aller danser en boîte, bien 6 ans que cela ne m'était pas arrivé)
- 6 semaines à entendre dire, "ouin ils me manquent"
Et que se passe t-il au bout de 1 journée de retrouvailles?
"ah, ils m'énervent!!! "
Ce billet, écrit à 21:31 par Jid dans la catégorie Famille a suscité :
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