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Trentaine ordinaire

Petit journal extime d'un trentenaire ordinaire        

jeudi 27 octobre 2011

Je ne te quitterai jamais

"Je ne te quitterai jamais" est une petite phrase sympathique, entendue le plus souvent lors de moments de tendresse (post-coïtaux et autres).

Ok sympa comme phrase, n'empêche que je ne l'apprécie sûrement pas à sa juste valeur.

Moi, au lieu du romantico-gnangnan "je t'aime, tu es toute ma vie"
j'entends "Même si je couche avec quelqu'un d'autre, je ne te quitterai jamais"
ou bien
"Je ne te quitterai jamais…pour quelqu'un d'autre".

Plus de 10 ans de vie commune, je sais que ma femme est tout à fait capable de partir (sur un coup d'énervement) pour revenir plus tard (quelques heures[1], 1 jour, 1 semaine,…)

De même que je sais que pour au moins 1 de ses ex ou pour une coupe de champagne associée à une danse "caliente" menée de mains hanches de maître, elle pourrait trébucher dans les bras d'un homme[2] le temps d'une danse horizontale.

Je ne m'en fais pas pour cela,
ou plus exactement je ne m'en fais pas pour mon mariage (mon ego/fierté/orgueil, c'est autre chose).

Sur 10 ans, notre couple a traversé plusieurs passages difficiles[3] plus ou moins longs et plus ou moins sévères (je ne veux pas parler du nombres de disputes, pour moi les disputes sont des symptômes et non pas des causes).

Quand un couple vole en éclat au 1er écart de l'un, j'ai du mal à croire l'accusateur qui désigne l'autre: "tout est de sa faute, j'ai été trahi(e)": le couple était forcément déjà fragile.

Une relation qui ne vaut pas plus qu'un coup de bite ne vaut rien.




Notes

[1] déjà fait

[2] malheureusement les bras d'une femme semblent tout à fait exclus, sniff

[3] le plus souvent dus à des pressions extérieures au couple d'ailleurs, mais pour paraphraser la pub,"le mal fait à l'extérieur se voit à l'intérieur"

lundi 24 octobre 2011

Et les paroles, bordel???

Petit samedi en couple, on se balade, on fait du lèche-vitrine.
2 heures avant, ma femme s'extasiait pour une chanson diffusée sur l'autoradio.

Une fnac se pointe, j'en profite pour l'inviter (ma femme, pas la fnac) à acheter le cd apprécié.

Ni une, ni deux (plutôt trois: ne connaissant pas exactement la chanteuse, on a utilisé les ressources de 3 vendeurs en balbutiant sur Simone pour finalement arriver à Adèle), hop un cadeau pour ma femme[1][2][3].

De retour dans la voiture, on déballe, on écoute, très bien.

Puis l'envie nous vient de chanter/comprendre les paroles: hop la jaquette, bonjour le livret, oh les jolie photos…

Et les paroles??
Putain de bordel, où sont les paroles???

Je viens de payer presque 15 euros sans aucune plus-value autre que la disponibilité immédiate(en voyant large, il m'aurait fallu 1 demi-journée pour obtenir grosso-modo le même résultat chez moi).

Et après l'industrie de la musique s'étonne que ses clients se raréfient…

Notes

[1] hôtel en amoureux le soir, il n'y a pas d'heure pour commencer les préliminaires

[2] bien sûr que si, faire des cadeaux est un préliminaire, la preuve: si tu n'en fais pas, c'est éliminatoire

[3] Sauf pour les couples macho-conne, et je n'ai pas eu la chance/possibilité d'épouser une conne

mercredi 19 octobre 2011

Anesthésie mon amour

Bien 10 ans que je n'avais effectué que des détartrages rapides chez le dentiste, mais bon, la vieillerie me rattrapant tout doucement du haut de mes bientôt quarante ans, une douleur légère au brossage m'a contraint à une première: la dévitalisation de (plusieurs) dents .

Je suis donc resté allongé la bouche ouverte plusieurs fois 1 heure le temps que mon dentiste officie.

Mon dentiste (une gamine d'une trentaine d'années) ne comprenait pas que je sois autant stressé, j'ai dû lui expliquer que j'ai connu le temps où l'anesthésie n'existait pas (à moins que la douleur causée aux enfants soit voulue pour faire apprendre qu'il y avait intérêt à se brosser les dents)
Puis les prémices: une aiguille douloureuse d'où ressortait un affreux goût d'orange amère, assortie une paralysie (demi-)faciale de plusieurs heures (bave incluse)
Et enfin les temps modernes où on te met une crème anesthésique sur la gencive avant d'y planter la seringue (le tout suivi d'une légère paralysie de moins de 2 heures).

Allez encore une peur envolée (celle du dentiste), c'est beau de vieillir.

(La peur du toucher prostatique commence à monter, c'est moche de vieillir).

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