Trentaine ordinaire

Je suis contre la Bourse telle qu'elle nous est présentée actuellement: gain d'argent par spéculation.

Je suis donc opposé à tout produit financier complexe, tout boursicotage: je vais donc au plus simple, je ne possède pas d'actions^[1].

En revanche, je ne suis pas contre le principe basique de la Bourse: mettre de l'argent dans une entreprise et en retirer des dividendes^[2].

Pour une Bourse "propre", il suffirait^[3] que les actions ne puissent pas être revendables au dessus d'un certain (petit) seuil de leur valeur d'achat (histoire de compenser la hausse du coût de la vie).

Mais bon, pour ceux qui aiment boursicoter, voici mon conseil 2010:
investissez dans les couches adultes et les vêtements jetables.

En 2010, pour prendre l'avion, il faudra se déshabiller entièrement et nos vêtements seront scellés dans un sac,
ensuite il faudra mettre une couche (interdiction d'aller aux toilettes) et s'envelopper dans une blouse jetable ^[4].

Cette année, ma chérie et moi passons le réveillon à deux à la maison.

Et une question me taraude:

qu'est-ce qui est le plus pathétique:
se coucher sans attendre le traditionnel compte à rebours
ou bien
se coucher juste après le traditionnel compte à rebours?

Ceci-dit, je me fiche un peu de la réponse:
à cause du champagne, nous serons tous les 2 endormis avant 23 heures!!!

Narvic en a marre de Twitter.

Je suis un mâle trentenaire, (petit) cadre (presque) dynamique, orienté technologie.

A priori, je fais partie de la cible des réseaux sociaux mais non, rien à faire, je n'y arrive pas.

Il est vrai que justement je ne suis pas très sociable: je préfère manger avec mon PRS 300 qu'avec mes collègues,
mais tout de même cela m'interpelle que je ne me lance pas à fond comme mes collègues et néanmoins amis.

Facebook m'a intéressé le temps de moins de 10 "amis": à partir du moment où mon audience s'est composée de plusieurs groupe (famille proche, amis, voisin,...), je n'ai plus su quoi écrire qui intéresserait chacun.

Je suis inscrit à Twitter, j'ai 2 followers mais n'ai jamais commis ne serait-ce qu'un twit d'essai:
n'étant pas connecté en permanence, je perds la rapidité/spontanéité de Twitter et je n'y vois plus qu'une forme de blogging (mon blog est déjà assez asséché sans qu'en plus je me disperse).

J'ai tout bien rempli mon parcours scolaire et professionnel dans Copains d'Avant
mais n'ai jamais touché aux autres rubriques^[1]
En fait je n'ai pas envie de recontacter mes anciens condisciples (à part une, ou deux -ou trois-, mais si vous le dîtes à ma femme, je vous tue, si jamais je suis encore en vie),
c'est juste que je suis curieux et que je trouve légitime de donner les informations que j'aimerais trouver dans les autres fiches (je m'en fiche de leur dernier film visionné ou de leur dernières vacances!!!).

Pour moi, le blog est indémodable, merci de me lire

Yess,
Noël et ses vacances sont passés

et j'ai pris moins d'un kilo!

Le Piou s'interroge sur la montée du taux de divorces dans la société (voire même son inéluctabilité).

Personnellement j'ai une autre approche, je m'intéresse plus au mariage qu'au divorce.

Le sentiment d'Amour (associé au mariage dans l'inconscient collectif) n'a que peu à voir avec le mariage tel qu'il est réellement défini:
les différents régimes possibles d'un contrat de mariage portent uniquement sur les biens,
de même les clauses lues par l'officier de l'état civil ne comportent aucune notion de sentiment.

Le mariage est donc tout simplement la création d'une entreprise,
entreprise dont le but principal est de créer l'environnement propice à fournir un patrimoine (financier si possible, mais au minimum génétique) à un héritier en mettant en commun les ressources de 2 personnes (voire aussi celles de leurs ascendants).
D'ailleurs c'est même là l'origine étymologique du mot Bourse (bourse...testicule...ah ah? non? tant pis!).

Ainsi le fameux article 212 : « Les époux se doivent mutuellement fidélité, secours, assistance » est pour moi à interpréter:
fidélité n'est pas à prendre au sens littéral,
"je ne fais du frotteuh-frotte^[1] qu'avec mon conjoint",
mais plus concrètement
"je ne fais pas d'enfants en dehors des liens du mariage parce que merde ça risque de bouffer le patrimoine"

A même pas 2 semaines des fêtes de Noël et de ses cadeaux par milliers (d'euros), il est bien temps de vous narrer mes rocambolesques aventures de "Jid au pays du jouet algérien",
ah on me dit dans l'oreillette que le véritable adjectif est "inénarrables",
dans le sens "il ne faut pas les narrer"…

Nos bagages remplis à craquer de vêtements à donner, la place réservée aux jouets des enfants était limitée aux bagages à mains^[1] et donc très très limitée.

N'écoutant que ma conscience de père occidental, j'ai continué à vouloir acheter/pourrir mes gamins en leur offrant de nouveaux jouets (et puis zut, c'est les vacances, autant faire plaisir)^[2].

Par exemple, à un moment, ma fille a demandé (et obtenu) une poupée voilée.

Plus anecdotique, je n'ai pas réussi à trouver de jouets guerriers^[3] pour mon fils (aucun char, aucun petit soldat,…), j'ai du me rabattre sur des figurines d'animaux.

Plus amusant, voici la photo sur l'étalage d'un jouet didactique et ludique(?) (non, je ne l'ai pas acheté).

My Mosque - Ma Mosquée
How to offer the Prayer - Comment faire la Prière

Je me suis encore engueulé avec mon grand-frère ce week-end.

Il a ce besoin absolu d'être, justement,… un grand-frère.

C'est-à-dire que LUI sait,
qu'il a donc obligation à nous recadrer et à nous orienter vers LA/SA bonne direction.

Je suis conscient que c'est une déformation due à l'éducation:
les parents mettent le grand-frère à la place du responsable/coupable de sa fratrie
(le but n'étant pas de responsabiliser l'aîné mais tout simplement de faciliter la tâches des parents),
et le grand-frère finit traumatisé par la répétition des "montre le bon exemple", "fais donc attention à ta petite soeur", "aide ton frère, il est plus petit que toi",…

Autant pour quelques années sur moins de 25 ans d'âge, je concède sans problème à l'aîné une plus grande expérience de la vie
(qui ressort le plus souvent en "ne fais pas comme moi)",
autant à 30 ans passés, chacun ayant un vécu différent (étude(s), famille(s), boulot(s), emmerdes,..) il ne peut plus y avoir transposition de l'un vers l'autre.

Alors bordel de merde, comment peut-il encore essayer de gérer ma vie selon ses préceptes alors que nous sommes foncièrement différents?