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Trentaine ordinaire

Petit journal extime d'un trentenaire ordinaire        

vendredi 29 janvier 2010

Alcool pas cool

J'en étais donc à mes accès libidineux de quand c'est-t-y que j'ai un peu bu (quand j'ai trop bu, je dors direct).

Du fameux french paradox, je retiens surtout l'effet vaso-dilatateur de l'alcool, effet loin d'être négligeable (à moins tout simplement que l'alcool, au lieu de me faire voir double, me fasse voir plus gros).

De plus l'alcool provoque une perte de sensibilité qui, à défaut de me permettre de hurler de plaisir comme un goret, m'autorise une endurance tout à fait honorable.

Sauf que (queue?) le tout s'accompagne d'un tonus musculaire digne des publicités "Tu t'es vu quand t'as bu?"


Pour synthétiser les phrases précédentes, passons-donc pas la rubrique CULture et citons Félix:

Donnez-moi un morceau de cette chose longue et molle...




mercredi 27 janvier 2010

Alcool cool

J'ai la chance de faire partie des gens qui ont l'"alcool gai" (contrairement à ceux qui ont "l'alcool triste" ou pire "l'alcool violent").
Et ça ma femme aime bien.

D'autant plus qu'elle me reproche de n'être pas très causant
donc quand je deviens volubile, elle apprécie.

En revanche j'ai aussi "l'alcool câââlin".
Et ça ma femme aime moins.

Supposons que nous soyons en société (amis, famille,…), ma femme étant assez peu démonstrative, issue d'une famille pudique (au moindre baiser sur l'écran de télé, sa mère se téléporte dans la cuisine), quand je commence à câââliner tendrement ou faire un petit bisou, elle devient extrêmement gênée.

Supposons que je fusse de sortie (pot de collègues, Paris-Carnet,…), j'ai tendance à être d'humeur à un coït pré-dodo, pas spécialement compatible avec l'humeur de ma femme qui s'est coltinée seule les gosses..

Supposons que ce soit ma femme qui fût de sortie, que j'aie bradé mes fonctions de père responsable et donc expédié les tâches domestiques en moins de temps qu'il n'en faut à ma femme pour me les expliquer,
Qu'ensuite je me fasse un plaisir solitaire: mangeaille, livre et verre de vin
Et bien là, on sort du sujet du billet…




mardi 26 janvier 2010

L'avion et les gros

Suite à la lecture de plusieurs billets (par exemple Pensées d'une Ronde), j'ai cru comprendre que certaines compagnies d'aviation allait faire payer plus cher les personnes obèses.

Je comprends la vision des transporteurs qui estiment perdre de l'argent avec quelqu'un qui utilise plus que sa place allouée (mais je compatis surtout pour les voisins).
En revanche j'ai du mal à comprendre leur stratégie de communication: ostraciser une partie de la population (sauf race, religion, secte et violences à enfant, là cela fonctionne) n'est pas fameux.

Au lieu de vendre 1 place à chaque passager (et moduler le prix en fonction de la taille du passager), ne serait-il pas plus simple de vendre des largeurs de banquette, par tranche indivisible (par exemple de 60 centimètres)?

Ensuite à partir du moment où la personne déborde de ses 60 cm, elle est obligée d'acheter une autre tranche: c'est tout, c'est simple, pas de discrimination (visible) au poids.

Un couple avec 3 enfants pourrait n'acheter que 4 portions au lieu de 5,…

Et même par tranche de 30 cm, cela fonctionnerait aussi: cela permettrait par exemple à certains de s'acheter un espace tranquille- 2 personnes achetant chacune une ½ place supplémentaire seraient placées avec une place vide entre eux.


lundi 25 janvier 2010

Aiieti

Ces derniers jours, les flashs d'informations débutent sur les orphelins haïtiens débarquant dans leurs différents pays d'adoption.

D'après ce que j'ai compris, il s'agit d'enfants dont la procédure d'adoption était en cours.
Et les parents adoptifs sont naturellement en attente très forte de leur arrivée.

Mais qu'en est-il de Haïti?
Est-ce une bonne chose de faire émigrer les enfants survivants, quand tant d'autres sont morts?
Combien de parents survivants sans enfants, adultes qui auraient pu/voulu/besoin de s'occuper de ces enfants esseulés?


mardi 19 janvier 2010

Loup y est-tu

Par une force morale extraordinaire (et par manque de choix aussi dû à nos activités professionnelles, il faut bien le dire), nous nous délestons quelques jours confions régulièrement pendant les vacances nos enfants à leurs différents grands-parents.

Nous avons totalement confiance
mais bon
apprendre, aux détours de conversations, que les papis sont toujours dans leur vision éducative "à la dure" (aux vertus plus ou moins prouvées empiriquement: nous, leurs enfants, sommes là, pas trop traumatisés, pour en témoigner), cela fait un pincement au cœur.

D'un côté, j'ai un papi qui a mis le petit au coin….
dans la pièce du fond, du fond, du fond de la maison.

De l'autre côté, j'ai un papi qui a mis le petit au coin….
dehors en pleine nuit devant la barrière du jardin.

Bon allez, faut voir le bon côté des choses: maintenant quand son aînée lui dit "attention ou j'appelle le loup", il obéit illico!!


jeudi 14 janvier 2010

Mariage2

Revenons presque 2 siècles en arrière, fin 19ème, début 20ème.

La majorité de la population est rurale et la norme de vie est "La petite maison dans la prairie".

Effectivement la femme reste à la maison pour l'éducation la surveillance l'élevage des enfants,
mais elle contribue énormément au PIB du ménage: couture, tricotage, potager, poulailler, clapier[1], …
Même les enfants sont mis à contribution dès leur plus jeune âge: tâches ménagères, surveillance des animaux,…

Mais en 2 siècles d'urbanisation,
en perdant son espace (vital?) de travail lorsqu'elle est passée du potager à l'appartement (si elle est en maison, le potager s'est transformé en pelouse),
en ayant à disposition dans les magasins des produits alimentaires et manufacturés,
la femme au foyer est passée de productrice à reproductrice.

A partir de là, la conception de la vie en couple du 19ème devient caduque:
le couple ne peut fonctionner harmonieusement que si le mari a un revenu assez élevé pour supporter le train de vie de sa famille.


Notes

[1] et encore je ne parle pas des femmes de paysan (traite,…), des femmes d'artisans, médecins (caissière, secrétaire,…)

mercredi 13 janvier 2010

Billet pas drôle

En parcourant mon agrégateur ce matin, je tombe sur ce billet de Maître Mô.
Cela m'a pris aux tripes et je dois écrire pour exorciser, désolé pour mes lecteurs, ce n'est pas un billet agréable[1].


Je me suis souvenu de ma mère me racontant son audition.

Convoquée au commissariat, elle y est allée sans véritable appréhension, pressentant un nouveau problème d'une de ses brus, un peu perturbée.

Seule face à un(e?) agent de police au visage particulièrement féroce, ma mère commence à prendre peur, et à raison!
L'accusation tombe:
"Attouchement sur ses petits-enfants" (les enfants de la fameuse bru).

C'était l'époque avant Outreaux, où experts et enfants étaient tout puissants.
Circonstance aggravante, ma mère est enseignante.

Ma mère me raconte encore de temps en temps le flou de son retour à la maison, les rares pensées qui s'entrechoquaient dans sa tête, notamment celle de tout arrêter là, de faire une sortie de route, viser un arbre et STOP.

Ensuite l'angoisse lancinante sur de longs mois, l'avocat peu rassurant car expéditif ("c'est habituel, les belles-filles portent plainte contre les beaux-parents avant de demander le divorce[2]").

Il n'y a jamais eu de fin officielle, juste un jour où ma mère ayant téléphoné à l'avocat pour avoir des nouvelles a eu un laconique "l'affaire est classée".







Je ne peux pas vous laisser sans la suite qui est tout aussi sordide:
la bru est parti chez sa mère avec les enfants (laissant ses affaires pour qu'il n'y ait pas abandon de domicile conjugal), empêchant au maximum les enfants de voire père et grands-parents paternels.
Sans ses parents à qui se raccrocher, le père est tombé en dépression et alcoolisme, se faisant plumer lors du divorce, notamment en acceptant de ne pas revoir ses enfants.



Notes

[1] Désolé aussi pour toutes les incohérences techniques et temporelles, je n'y connais rien en procédure

[2] Le mari, brouillé avec sa propre famille, se retrouve seul, sans aide (morale et autre) à supporter la procédure de divorce et est donc beaucoup moins combatif

lundi 11 janvier 2010

Voeux

A la rentrée, une dame de service de maternelle a accueilli les enfants avec les vœux suivants:

"Santé, intelligence et obéissance".

J'ai trouvé cela charmant et vous en fais donc profiter.


jeudi 7 janvier 2010

Soldissimmo

Ma femme a pris une demi-journée pour faire les soldes.

Le soir je n'ai pas eu droit au traditionnel défilé, sous prétexte que "de toutes façons cela ne t'intéresse pas".

Mon petit doigt me dit que la carte bancaire a tellement flambé qu'elle n'ose pas me montrer ce qu'elle a acheté ;-((((


mercredi 6 janvier 2010

Tabac

Le gouvernement a raté le coche:

si les résolutions de début d'année, couplées au froid mordant et à l'obligation de fumer à l'extérieur, avaient été saupoudrées d'une hausse du prix du tabac, je suis persuadé que le nombre de fumeurs aurait pu sacrément baisser.


lundi 4 janvier 2010

Dans ma face

Putain de merde, +2 kilos sur la fin d'année.

Allez, c'est pas grave, d'après Caroline, ça se perd dans la semaine, surtout s'il n'y a pas eu culpabilité.

Et franchement, je n'ai eu absolument aucune mauvaise conscience à avaler sans faim et sans fin ce qui arrivait dans mon assiette.


Remerciement à ma femme d'amour, toujours prête à faire des canapés (et de temps en temps à aller dessus).

Mention spéciale au couscous-lentilles de ma belle-soeur qui m'a explosé la panse.

Médaille d'or au doublé Hotel-Restaurant gastronomique Entre Terre et Mer sur Honfleur
qui m'a encore une fois enchanté les papilles
et encore une fois désinhibé ma femme[1].


Notes

[1] Et celle des autres: au fur et à mesure des plats, les regards se faisaient de plus en plus langoureux à chaque table.

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