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Trentaine ordinaire

Petit journal extime d'un trentenaire ordinaire        

vendredi 25 août 2006

Sociologie de comptoir : le cadre d'août

La rentrée des classes s'approchent, les enfants vont rentrer de vacances ainsi que leur cerbère bergère de maman: on va donc assister à la disparition de la génération périodique et éphémère des "cadres d'août".

Le cadre d'août est techniquement célibataire: grand cadre, il gagne assez pour que sa femme travaille peu (voire pas) et puisse partir en vacances avec sa progéniture (et sa CB).

Ses horaires de travail changent car le matin il n'a pas besoin de se lever plus tôt que ses enfants (afin de ne pas aider à leur préparation), et le soir il n'a pas besoin non plus de rentrer tard (pour qu'ils soient déjà endormis).
De plus ses collaborateurs inférieurs étant en vacances, il n'a plus à montrer l'exemple des horaires extensibles.

Même la femme de ménage est partie en vacances le laissant seul avec sa garde-robe garde-costumes son dressing.
Bien entendu le cadre sait s'habiller seul, en revanche il ne s'est jamais rendu compte que c'est quotidiennement que sa femme dispose de nouveaux vêtements sur son valet: le cadre d'août porte donc plusieurs jours de suite ses costumes et chemises.
On le reconnaît alors car non seulement ses habits sont froissés mais en plus sa cravate n'est pas du tout coordonnée avec le reste.

Franchement le cadre d'août serait presque un chef sympathique, s'il ne lui venait pas la lubie de venir draguer les petites stagiaires d'au moins vingt-cinq ans plus jeunes que lui (c'est vrai quoi, il vient nous pourrir notre coup à nous qui n'avons que quinze ans de différence).

Remarque: il ne faut pas confondre le "cadre d'août" avec le "conjoint de personne travaillant à l'éducation nationale (et assimi lée)" (je ne citerais pas de nom, il y en a plein les blogues).

jeudi 24 août 2006

Odeurs du matin

Je ne suis pas un homme des bois: j'aime bien ne pas dégager d'odeurs désagréables.

Le matin, je passe sous la douche, je me mets de l'après-rasage, je me désodorise déodore les aisselles, je me parfume le cou et je me lave les dents
(et si je ne me sauve pas assez vite, ma femme me met de la mousse coiffante dans les cheveux et me crème le visage).

Niveau vêtements : je change tous les jours, j'alterne même les paires de chaussures.
(petit bémol, je mets le même manteau).

Et malgré tout cela, je me retrouve à prendre l'ascenseur en puant:
une de mes corvée du matin est de descendre la couche du petit ;-(

La plupart du temps, je suis seul dans l'ascenseur mais franchement quand il y a du monde, ça fiche la honte de se balader avec la couche garnie à la main.


(Franchement je suis dégouté des supermarchés qui ont arrêté de fournir des sac plastiques, je ne peux plus me servir du vide-ordures sur le palier).

mardi 22 août 2006

Vacances en famille

Je fais juste un retour-éclair au bureau pour 4 jours et je repars pour 10 jours : juste le temps d'écluser les mails en attente (300 à lire, 30 à répondre) me faire mousser en réglant dénichant l'origine d'un problème en 2 minutes (mes collègues ont cherché pendant 3 heures hier après-midi).

Et je repars encore chez la famille : enfant de divorcés, je ne suis jamais parti en vacances tout seul avant mes 25 ans, les moitiés de vacances étant dévolues soit au paternel soit à la maman.
Comme en plus, mes parents ont refait leur vie, fondé des famille pas trop non dysfonctionnelles mais surtout habitent des maisons avec jardin, je n'hésite pas à leur balancer mon aînée à babysitter (et cette fois-ci, moi en pièce jointe - ma femme restant avec le petit dernier dont la crêche fonctionne).

Contrairement à (beaucoup) d'autres personnes, je n'ai aucun problème pour passer du temps chez mes parents et mes beaux-parents.
Comme en plus, je ne suis pas touriste (du temps et un bouquin me suffisent, si on rajoute en plus le soleil et de l'eau c'est parfait): ce style de vacances me va très bien.

Une pensée pour ceux qui ne jurent que par des vacances survoltées, qui en reviennent plus fatigués qu'en partant (généralement les mêmes qui le lundi te saoulent avec "t'as fait quoi ce week-end?"): je vous échange mon capital "destinations lointaines" contre votre capital "bonheur pantouflard".

Allez je vous quitte, il faut que je dépile mes mails avant d'aller donner du bonheur et de la fatigue à des grands-parents la semaine prochaine.


mercredi 16 août 2006

La honte du mois

Pour les vacances, nous nous sommes installés chez mes parents (le but étant bien entendu d'avoir des baby-sitters à demeure).

Ma mère dort dans la même chambre que le petit dernier (7 mois) pour s'en occuper le matin, que l'on puisse faire grasse matinée -mon père a été relégué dans une autre chambre le temps des vacances ;-)

Il y a quelques nuits, le petit s'est réveillé assez bruyamment vers 04h00 du mat, ma femme aveuglée guidée par ses instincts maternels est allé voir ce qui se passait.
Durant le laps de temps nécessaire à préparer et donner le biberon, ma mère a négligemment laissé tomber un "tiens, ta chemise de nuit est à l'envers depuis hier soir"
Légères rougeur et confusion de ma femme.

Et le lendemain, histoire d'enfoncer le clou:
"Tiens, tu as trouvé le temps de remettre ta chemise à l'endroit".


Elle est taquine ma maman ;-)

jeudi 10 août 2006

Tchou-tchou

15 jours à Saint-Malo (extra-muros) avec grands-parents (et surtout grand-mère) pour garder les enfants: de quoi ressourcer le couple en abusant des promenades en amoureux et des restaurants romantiques (en théorie).

En pratique entre les courses, les enfants malades, les nuages (si si il y a des nuages, juré craché) et la famille additionnelle, on a à peine eu le temps de faire 1 restaurant et 1 pub et 1 tour intra-muros (et pas en amoureux).

Ok, on n'est là que depuis 3 jours...
Ok, j'exagère : pour l'instant, cela se passe bien, je me suis même baigné.

Mais là n'est pas le sujet, le sujet c'est "Tchou-tchou":
car hier pour la 1ère fois de ma vie (et 15 ans que je viens au environs de Saint-Malo), j'ai fait avec ma femme et ma fille le petit train de Saint-Malo.

Je le recommande vivement, non pas pour la visite elle-même avec son lot d'explications, mais pour une raison simple, profonde, magnifique, universelle et miraculeuse:

c'est la 1ère fois que je passe intra-muros sans que ma femme ne s'arrête dans au minimum un magasin par rue!!

vendredi 4 août 2006

Paris-Carnet 2ème

Mon 2ème Paris-Carnet hier : beaucoup plus impressionnant que mon 1er le mois dernier où je m'étais contenté de rester assis 90% du temps (5% du temps pour aller vidanger la bière ingurgitée et les autres 5% à essayer de "m'intégrer" à des groupes).

J'arrive un peu avant 19h30, la terrasse compte déjà quelques personnes.
Malgré mes bonnes résolutions je n'ai pas le courage de m'incruster dans une tablée d'inconnus et je me place à côté d'un Oderik solitaire (dont j'avais fait la connaissance le mois dernier).

Nous discutons tranquillement quand arrive un des rares blogueurs que je connaisse: Fred de Mai.
Il est accompagné bien entendu de son hyperactivité mais aussi de Damdam (le grand chef de PostIt Express) qu'il nous présente.
Les deux s'assoient à notre table et ça papote, ça papote. (A cette table se présenteront notamment Goon, Nawal, même qu'elle me lit et qu'elle a pensé "berrrrkk" de mon gloubiboulga, Melodye).
Vraiment une table agréable.

Afin d'assouvir ma curiosité, Fred me désigne certains grands noms de la blogosphère (Veuve Tarquine, Embruns, Ron l'infirmier, Maître Eolas, Matoo).
Je note le parallèle avec les adaptations cinématographiques de livre : les personnages ne ressemblent pas du tout à ce que vous imaginiez.

Les serveurs étant inexistants débordés, je me lève pour obtenir du barman un "refill" de mon baron d'Adelscott et prenant courage (de mon verre d'alcool?) je cherche un groupe à incruster.
Après plusieurs essais plus ou moins infructueux, je prends le prétexte d'un gateau au chocolat qui se balade en cherchant des bouches où se faire manger pour approcher Ron l'infirmier.

Celui-ci, bien que souvent caché derrière sa casquette et/ou ses lunette noires, se révèle (je me cite) "aussi bon à l'oral qu'à l'écrit" et non ce n'est pas une remarque salace.
Déjà Ron, j'adore son blog (je le suis alors le fil rss ne reprend pas l'intégralité des billets) mais maintenant je l'adore lui aussi. Déjà parcequ'il m'a fait plein de compliments (j'ai encore mal aux chevilles) et ensuite qu'après plusieurs minutes à côté de lui, j'avais presque envie de trouver un déguisement de marmotte (ah oui là c'est de la private joke, il y a intérêt à connaître son blog).

J'ai encore essayé vainement d'autres groupes (mention spéciale pour Dirtydenis, même si je ne lui ai pas parlé, qui était le seul à porter un badge avec le nom de son blog), me suis rabattu sur ma table d'origine, ai grapillé profité honteusement de la corbeille à pain des gens qui avaient réussi à obtenir à manger puis suis reparti tranquillement vers le métro dans les 23h30, me promettant de remettre cela dans les mois à venir.

jeudi 3 août 2006

Fête italienne : chroniques d'une soirée annoncée

[1]

La trentaine passée, avec des gamins-boulets aux pieds, les occasions de s'amuser sont rares.

Heureusement il reste les grandes réunions (en majorité de famille), notamment les mariages (parce que finalement dans les enterrements, l'ambiance est plutôt froide -même en ces temps de canicule- sauf s'il s'agit du grand-oncle à héritage).

J'entendais profiter du mariage de mon grand-frère avec une italienne: direction Como pour la cérémonie et la fête associée.

Je passe sur les dix heures de voiture et l'arnaque du parking de l'hôtel (qui est en fait un parking public payant - réduction à 35 euros par jour au lieu de 45 euros).
Je me force à me coucher tôt le vendredi soir pour m'assurer de tenir debout (et de préférence en rythme) toute la nuit de samedi à dimanche.

Samedi après-midi : cérémonie religieuse impressionnante en 3 langues (italien, français et anglais-la langue commune des mariés) mais bon l'important c'est quand même la bouffe après.
Samedi soir : apéritif sublime, dîner à se taper le cul par terre (je soupire encore rien qu'à penser au rizotto qui nous a été servi).

Quelques personnes sont déjà sur la piste de danse dès 21h00, personnellement j'ai peur de quitter la table: je ne veux pas prendre le risque de rater un plat.

Petite pause entre les fromages et le dessert: je me risque à shaker mon body, histoire de dissiper la torpeur alcoolique qui commence à me gagner, et accessoirement de faire plaisir à ma femme en gigotant à côté d'elle.
J'en profite pour lui faire une petite remarque empreinte de jalousie (comme d'habitude cela fonctionne, comme d'habitude cela m'énerve que cela fonctionne : j'apprécie peu la convention amoureuse -"si tu n'es pas jaloux, c'est que tu ne m'aimes pas"- et la confiance, cela n'existe pas alors?)

La pièce montée et l'heure de minuit se chevauchent, apportant avec elles un répit apprécié de mes petites jambes de sportif "merde j'ai 100 mètres à courir pour avoir mon RER".
Après les photographies gnan-gnan des mariés en train de couper le gâteau à quatre mains et des mariées les bras emmêlés s'approchant les coupes des lèvres, le volume sonore de la musique remonte et je me prépare à danser jusqu'à l'apparition de crampes au mollet.

A travers les brumes éthyliques, mes neurones détectent plusieurs faits bizarres: abasourdi, je dois me rendre à l'évidence, entre les accords étranges et langoureux, la lumière plutôt vive et le ballet des serveurs-débarasseurs, à minuit trente nous sommes en plein quart d'heure américain, signe que la soirée est bientôt finie.

L'instant de stupeur passé (après tout, il est concevable que les salles de réception aient des horaires à respecter), une organisation brouillonne se met en place: Qui est capable de conduire? Qui rentre à son hôtel? Qui vient continuer la fête jusqu'au bout de la nuit dans les bars qui ne vont pas manquer dans cette ville touristique en ce mois de juillet?

Une vingtaine d'irréductibles se retrouvent arpentant les rues, tendant l'oreille pour discerner en vain des traces d'échos de bruit qui pourraient indiquer que quelque part peut-être il y a quelque chose d'ouvert (de préférence avec de l'alcool et/ou de la musique), pour finalement s'échouer lamentablement sur les bancs d'une place déserte.

Ah les nuits en Italie sont belles mais bon dieu qu'elles sont longues: moi qui croyais que les méditerranéens étaient des noctambules, j'en ai été fort marri.

Notes

[1] Ce billet a été publié la 1ère fois chez Ron l'infirmier dans le cadre de ces billets sur l'Italie.

Amateurisme

[1]

Dernier mois de lycée, nos regards se croisent et les sourires se répondent.
Quelques balades plus tard et nous voilà main dans la main, bouche contre bouche, langue contre langue (oui, je sais maintenant ça fait dégueulasse mais quand on est jeune, on trouve cela génial).
Après être allés assez loin (en pleine nature) dans la découverte physique de l'autre, nous nous dégotons une journée entière avec un appart pour nous seuls.

Mes premiers bas DIM, mon premier bisou-minou, mon premier lit : souvenirs impérissables!

Je suis tellement concentré (et stressé) que je ne ressens pas spécialement de plaisir physique (quand les muscles et les corps caverneux finissent par prendre la pause, je peux d'ailleurs constater que le préservatif est vide).

Nous alternons ensuite parlottes et câlins avant de reprendre nos attouchements : mon vit reprend vite vie mais là...

point de préservatif.

Bah oui, j'étais tout minot dans les jeux de l'amour et je ne savais pas qu'on pouvait avoir besoin de plusieurs préservatifs sur une séance : boulette d'amateur.

Notes

[1] Ce billet a été publié la 1ère fois chez Snivel-Âges Sombres dans le cadre de ces billets Allocutions allochtones à caractère seksuel.

mercredi 2 août 2006

Même pas mal (enfin presque)

Il faut que j'arrête de raconter des blagues à ma femme, non seulement elle arrive à en comprendre certaines mais en plus à force elle arrive à en ressortir.

Moi : Je te ferais bien l'amour
Elle : Non, tu me le ferais VOLONTIERS

Saloperie de femme, va ;-(

(je précise que c'est un jeu de mots que je lui avais raconté: elle ne l'a pas trouvé toute seule!!)


mardi 1 août 2006

Droit de cuissage

Comme vous le savez si vous me lisez depuis novembre, je travaille sur un plateau.

Le chef passe en coup de vent et lance sans s'arrêter à 2 de mes collègues femmes:
"je vais en réunion, je vous prends toutes les deux juste après dans mon bureau".

Malgré la vitesse de ses enjambées, les gloussements de mes collègues le rattrapent à grand renfort de "toutes, toutes les deux?" "tu as la forme" et autres sous-entendus plus ou moins grivois

Le plateau résonne de petites rires puis quelques minutes plus tard, le calme retombé, une de mes collègues précitée, s'étant remise à travailler, pousse un cri d'orfraie (à cause d'un résultat inattendu de son programme).

(En passant, sachez que l'informaticien est bruyant et se parle à lui-même : un informaticien qui ne fait pas de bruit n'est pas en train de travailler, il fait des trucs perso).

Et là, bien content de ma trouvaille, je jette un:
"Ah, tu t'entraînes à simuler pour tout à l'heure?".

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