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Trentaine ordinaire

Petit journal extime d'un trentenaire ordinaire        

mardi 6 septembre 2011

La rentrée des horreurs

La rentrée me fascine: comment peut-on faire cela à des enfants, que soit-disant on aime plus que tout et que l'on dit vouloir protéger à tout prix?


Avant de nous enfuir et de les abandonner en classe, nous les affolons en leur répétant comme mantra "tout ira bien", complètement en décalage avec nos yeux humides et nos gorges serrées

En plus, afin qu'ils passent une journée la pire possible,alors qu'ils viennent de passer 2 mois en short et sandales,
nous les obligeons à revêtir des habits neufs et notamment des chaussures neuves,
qui fatalement vont leur occasionner des ampoules!!!

Allez regarder une sortie au 1er jour, la majorité des enfants sort en boîtant!!


mercredi 24 août 2011

Tel le fer à repasser...

Mon gamin de 5 ans (et demi) en a marre de ses brassards.
Cela fait donc une bonne douzaine de sessions que je m'immerge dans l'eau bretonne[1] afin de surveiller ses progrès (notables: il parcourt 4 mètres sur une dizaine de secondes).

Sa cousine du même âge[2], extasiée devant le futur Alain Bernard, me demande de faire elle-aussi un test sans ses brassards.
Allez hop, je lui enlève.
Elle a de l'eau jusqu'au nombril et au lieu de tester, comme je le pensais, sa nouvelle flottabilité en sautant et s'accroupissant sur place,
elle s'allonge directement sur l'eau.

Ni une, ni deux, carrément à zéro, elle disparaît sous la surface, sans même un soupçon d'éclaboussure ou de tension superficielle…

Je l'ai récupérée dans le quart de seconde, moi plus ou moins affolé/effaré, elle juste surprise que cela n'ait pas fonctionné.
Elle a remis ses brassards comme si de rien n'était et est repartie jouer.

Mes conclusions sur cette anecdote:
Un gamin peut très bien couler en silence et ça fait peur

Mon fils est bien plus doué que sa cousine, yes!!!



Notes

[1] Comme on dit: Au début elle est froide mais une fois rentré on sent moins le froid: le corps, gelé, devient moins sensible.

[2] rien que de penser qu'ils vont logiquement jouer au docteur ensemble dans quelques années, ça m'énerve

mercredi 15 décembre 2010

On a les enfants qu…

On a les enfants qu'on élève, pas ceux qu'on mérite.

Pff, je ressors agacé de ce week-end chez des amis.
Ce sont de bons amis, suffisamment proches au niveau social pour qu'il n'y ait pas (trop) de dissensions/jalousies.

Mais au niveau enfants, on se croirait totalement à l'opposé.

Les leurs semblent proches de la perfection (vue du côté des parents):
autonomes et taiseux[1][2].

Même leur bébé est un rêve: quand tu le mets dans son parc, miracle il ne pleure pas et y reste tranquillement avec ses jouets.

Moi mes souvenirs de la période pouponnage, c'est apprendre à se servir d'un seul bras car l'autre est occupé à tenir le bébé contre le torse,
c'est marcher en rond presque 1 heure le temps qu'il s'endorme contre toi,
c'est me lamenter du prix de ce putain de parc qui ne sert à rien à part prendre de la place (et servir de rangement aux –trop- nombreux jouets et peluches) vu que le gamin n'y tient pas 10 secondes sans chialer,…

Encore maintenant, il faut surveiller le brossage des dents, préparer les habits, brosser les cheveux, jouer au UNO avec eux, les entendre dire "je m'ennuie" tout le week-end,…


Franchement, j'aurais adoré obtenir des enfants comme les leurs
sauf que je sais que ce n'était pas possible: il faut être capable de ne pas s'en occuper…


Je me souviens des 1ers mois où, resté seul pendant que l'autre faisait de courses, on ne se lavait pas de peur que le bébé se réveille pendant les 5 minutes de la douche (ou sinon avec le couffin devant la porte vitrée)…

Là, j'ai vu de mes yeux vu (et entendu de mes oreilles entendu) la scène suivante:
le bébé se réveille, puis réveille sa maman avec ses pleurs
la maman se lève, va dans la salle de bains procéder à ses ablutions matinales
puis seulement va s'occuper de son bébé.
En bref, un petit quart d'heure où le bébé pleure doucement.

Et tout est de la même veine: le coucher en 5 minutes chrono, le manger (pour les plus grands, pas pour le bébé) en mode complètement apériodique (au moment où un des parents y pense), envie de jouer: mets-toi un cd, va dans le jardin ou dans ta chambre…

Donc oui mes gamins sont loin d'être aussi autonomes que je le voudrais, oui ils sont toujours dans mes pattes et cela me saoule
Et sûrement parce que depuis qu'ils sont nés je suis à portée de voix (voire de bras), qu'au moindre cri ma femme ou moi déboulons, qu'ils n'ont appris à marcher seulement car nos biceps devenaient trop musclés,…


N'empêche que je ne regrette (presque) rien,

car les calins qu'ils nous font
ce sont des calins qu'ils nous rendent,
pas des calins qui leur ont manqué.


Notes

[1] Attention, ils savent très bien parler, seulement ils ne sont pratiquement jamais dans les pattes des adultes.

[2] Et ils font autant de bruit et de conneries que les miens

mercredi 15 septembre 2010

Sieste

Cette semaine est à marquer d'une pierre blanche:
mon gamin (en moyenne section) vient d'entamer des journées de classe "sans sieste".

1 an que l'on attendait, 1 an qu'on leur disait: Nous comprenons bien que vous préférez être tranquille en début d'après-midi mais il n'arrive pas à s'endormir le soir!

Et maintenant on part sur de bonnes bases:
le temps d'endormissement a été amputé de 75%!

Coucher 21h00 – Endormi 21h30
alors que la semaine précédente il tenait jusqu'à 22h30 facile!


mercredi 17 mars 2010

Impuissance

J'ai eu ma quote-part des relations enfants-médecins: en dehors des traditionnels rhino/otite/gastro et autres maladies bénignes traitées par notre médecin, nous avons effectué plusieurs trajets vers les urgences.

J'ai -subi suivi de bout en bout les 2 accouchements de ma femme.

J'étais à côté de mon nourrisson de fille lorsque, pour la réhydrater, on lui a posé, avec multe cris et effusion de sang, un cathéter (qui m'a paru vraiment gros pour son petit bras).

Je tenais mon fils hurlant lorsqu'on lui a posé 7 points de suture au dessus du genou.

Bref je me croyais plus ou moins blasé.


Mais il restait…..le dentiste.



C'est affreux d'entendre le bruit de la roulette[1], de voir le corps de son enfant se raidir et d'être assis juste à côté, impuissant.





Notes

[1] 1ère carie, 1ère roulette: jamais ma fille ne s'est aussi bien brossée les dents qu'hier soir ;-)

mardi 19 janvier 2010

Loup y est-tu

Par une force morale extraordinaire (et par manque de choix aussi dû à nos activités professionnelles, il faut bien le dire), nous nous délestons quelques jours confions régulièrement pendant les vacances nos enfants à leurs différents grands-parents.

Nous avons totalement confiance
mais bon
apprendre, aux détours de conversations, que les papis sont toujours dans leur vision éducative "à la dure" (aux vertus plus ou moins prouvées empiriquement: nous, leurs enfants, sommes là, pas trop traumatisés, pour en témoigner), cela fait un pincement au cœur.

D'un côté, j'ai un papi qui a mis le petit au coin….
dans la pièce du fond, du fond, du fond de la maison.

De l'autre côté, j'ai un papi qui a mis le petit au coin….
dehors en pleine nuit devant la barrière du jardin.

Bon allez, faut voir le bon côté des choses: maintenant quand son aînée lui dit "attention ou j'appelle le loup", il obéit illico!!


jeudi 8 octobre 2009

L'appat

Hier j'ai donc passé ma journée de travail avec ma fille de 7 ans qui toupinait encore et toujours.

J'ai la chance d'avoir une fille mignonne d'apparence (joli minois, yeux bleus, pas de surpoids, pas de souspoids,…),
calme en communauté (à la maison, elle passe en mode "je ne supporte rien et vous êtes tous méchants et vous aurez plus jamais de bisous et personne a plus le droit de rentrer jamais jamais dans ma chambre")
et en plus souriante (le bisou aux collègues, c'est l'arme fatale).

Comme "toutes les 2 heures, une pause s'impose", nous avons fréquemment pris l'ascenseur pour aller prendre l'air (et la pause café pour moi) où nous avons donc croisé nombre de personnes.

C'est affolant le changement de mentalité que peut produire la présence d'un enfant.


Commençons par le contre-exemple: les jeunes hommes étaient inintéressés.

Ensuite les hommes mûrs, j'ai obtenu en général un petit sourire de connivence, voire un "quels beaux yeux bleus".

Pour les femmes mûres, c'étaient des compliments, suivi d'un persiflage[1]: elle finira par changer, ça ne durera pas,…

En revanche sur les jeunes femmes nullipares, l'effet est alléchant/angoissant:
elles ont de suite ovulé dans l'ascenseur!!!

Attention, je ne dis pas qu'elles m'ont sauté dessus (d'ailleurs je ne pense pas qu'elles m'aient remarqué), juste que leur unique pensée a été "Je veux la même".

Franchement c'est une technique de drague à laquelle je n'aurais jamais pensé:

Se balader avec un bel enfant et préciser: je suis seulement le tonton, je suis libre et je possède les gênes pour faire le même.


Notes

[1] Carine, ne le prends pas mal, prendre la peine d'écrire un commentaire humoristique n'a rien à voir avec faire une réflexion à un presque inconnu

mercredi 7 octobre 2009

Job garderie

Grêve des animateurs du centre de loisirs de mon aînée aujourd'hui.

Ma hiéarchie étant tolérante (voire absente: les grands chefs vérifient via feuilles excel, pas en passant sur le plateau): au lieu de prendre une journée de congé, j'amène ma fille au boulot.

Un de mes collègues est bloqué chez lui (enfant malade), je peux installer la pitchoune sur le bureau d'à côté.

Et depuis 2 heures, elle toupine, elle toupine...

Et papa ci, et papa ça...

Jamais ça ne s'arrête?

Au secours...

mercredi 23 septembre 2009

Maman psycho

Ma femme présente les symptômes de la grippe :

  • maux divers, d'hiver et surtout désagréables
  • interdiction d'aller bosser
  • port du masque[1]



Tout naturellement, elle crève de trouille de la refiler aux enfants et se refrène au maximum de les toucher
(elle n'y arrive pas du tout: on dirait quelqu'un au régime qui n'ayant rien mangé pendant 2 heures se jette ensuite sur la nourriture).

Et donc elle psychote dès que l'un des gamins fait un bruit bizarre (en passant, ma santé ne l'intéresse pas du tout).

Après que l'aînée se soit plaint de maux de ventre, ma femme lui a touché le front toutes les heures pour finalement s'exclamer:

Franchement, tu ne trouves pas anormal qu'elle n'ait pas de température?




Notes

[1] sur une anti-hijab, ça me fait rire

mardi 3 mars 2009

Ensemble au lit

Il y a quelques années, un extrait de publicité m'a beaucoup marqué: une mère africaine allongée à côté de son bébé (cela finissait en logo GDF).

Dans les normes françaises, dormir à côté de son enfant est une pratique très mal considérée [1]:
ce préjugé étant un mélange de "tanguyisme" (la séparation sera difficile) et de pudeur incongrue (j'ai le droit de torcher mon môme, mais pas de l'approcher quand nous sommes en pyjamas?[2]),
notions relatives à chaque individu, donc normées uniquement sur la vox populi du moment[3].

Pendant ces vacances, du fait de dormir en famille dans une seule chambre, j'ai renoué avec le plaisir de sentir contre moi ces petits corps qui se pelotonnent: un vrai régal[4].

Je terminerais sur une petite phrase de mon aînée, énoncée d'un sourire ravi:
Dans la nuit, j'ai cru que Jidounet c'était mon doudou. Je me suis réveillée avec deux doudoux.



Notes

[1] dans une moindre mesure comme une pratique dangereuse (risque d'étouffement en se retournant sur le bébé dans notre sommeil)

[2] cela me rappelle vraiment le problème de l'allaitement en public: pour moi, si tu trouves indécent une maman qui allaite, la seule vraie conclusion est que tu es un pervers frustré

[3] Au moyen-âge, les lits permettaient à toute la famille, domesticité comprise, d'y dormir ensemble

[4] Bien loin des mauvaises nuits que l'on passe quand ils sont fiévreux et que l'on veut les avoir près de soi pour les surveiller

jeudi 12 février 2009

Parent un jour, parent toujours?

Les vacances arrivent et vous allez lâcher vos monstres à vos parents.
Vous êtes sereins puisque de toutes façons, comme ils vous ont élevés, ils savent s'occuper d'enfants.

Mouais, c'est fou comme on perd vite ses réflexes.

Tiens par exemple, lors de l'hiver dernier, vous aviez parfaitement intégré la maxime

Toux et biberon…Vomi à l'horizon

Et bien, 1 an après, à 04h00 du mat, vous êtes capable de refiler un biberon à votre enfant d'amour que sa quinte de toux a réveillé.

Ensuite quand la toux change de ton, vous avez bien le réflexe de le prendre dans les bras,
Mais pas celui d'aller jusqu'au lavabo
Et pas celui non-plus de vérifier la quantité de vomi qu'il y a par terre: s'il y en a moins par terre que le volume ingurgité quelques minutes auparavant, c'est qu'il va y avoir (au moins) une deuxième salve.

Bref, vu ce que des parents en exercice oublient en à peine une année, les grands-parents doivent être complètement largués.

jeudi 15 janvier 2009

Cry, baby cry

Intéressant de voir en quoi la façon de gérer les pleurs de son bébé change suivant les gens.

Pour la génération de mes parents: "pleurer aide à faire ses poumons" et "tous les enfants pleurent le soir".

Moi, je suis de la génération "les enfants ont besoin de décompresser d'une façon ou d'une autre, les pleurs fonctionnent, la tututte aussi, je préfère la tututte".

Pour mon frère qui vit aux US, déjà la relation au poids du nouveau-né n'est pas la même: vous vous souvenez que à la limite on pesait notre bébé[1] avant et après la tétée pour savoir s'il avait assez bu.
Et ben eux, rien, ils ne parlent pas du poids (autre que celui de la naissance): je suppose qu'aux US, un bébé qui ne mange pas assez, théoriquement cela n'existe pas.

Bref revenons aux pleurs, comment c'est-y que c'est géré? Comme mes parents ou comme moi?
Non, autre méthode:

Tu pleures? Hop un truc à manger!


Notes

[1] Le premier seulement, c'est dingue comme on ne réagit pas du tout pareil au(x) suivant(s)

jeudi 18 décembre 2008

Jeux de mains

Au vu de tout ce qu'il fait tomber (principalement si c'est du liquide et/ou que cela tâche), on peut raisonnablement dire qu'un enfant à une très faible capacité de préhension.

D'où lui vient alors sa force qui fait que vous n'arrivez pas à vous extirper d'entre ses bras lors du "dernier-calin-et-puis-dodo"?


mardi 16 décembre 2008

Courbe d'apprentissage

Je n'arrive pas à me faire à la courbe d'apprentissage des enfants.

Au départ je pensais qu'elle était progressive, qu'ils apprenaient petit à petit (on devient moins petit, rahh faut que j'arrête les pubs!!).

Mais en fait, la courbe d'apprentissage est principalement constituée de paliers: que cela soit la station debout, la marche, la propreté, la lecture, les mathématiques, la corde à sauter…
Vous aurez beau vous escrimer (et surtout vous épuiser nerveusement) à essayer de les faire évoluer, vous n'aboutissez à rien de tangible, aucune modification de comportement digne de ce nom (enfin si, une crise de larmes de votre bambin).

Et puis un beau jour (ou peut-être une nuit, faut vraiment que j'arrête la radio!), pouf un palier est passé, mais vous ne savez pas pourquoi.

A chaque changement d'attitude ou de capacité, j'ai toujours l'impression d'avoir manqué quelques chose car cela s'est fait trop vite: est-ce vraiment du jour au lendemain qu'elle a arrêté de pleurer lors du shampoing,...?


Rahh, rien que de penser qu'elle va sauter[1] d'un coup de l'état petite-fille-à-son-papa à celui d'ado-amoureuse[2], cela me mine!!!


Notes

[1] Interdiction de blagues de mauvais goût sur le mot "sauter"

[2] Je ne crains pas le côté ado-rebelle, nous sommes une famille de soumis gentils

jeudi 11 décembre 2008

Surprotection

Les bébés sont la prunelle de nos yeux: littéralement. C'est simple: on ne les quitte pas des yeux,
ou au minimum on reste à portée d'oreille (on doit être assez près pour entendre s'ils continuent de respirer).

Je me souviens des premiers mois, incapables même de prendre une douche si le conjoint n'est pas là pour surveiller, dès fois que…[1]
Et je n'ose même pas me souvenir du nombre de fois où j'ai posé le landau dans l'ouverture de la porte des toilettes (soulever le landau avec précaution, le déposer par terre, le resoulever pour le redéposer sur le canapé prend plus de temps que pour la commission incriminée).

Mais bon ça passe avec le temps (et la fatigue) et au bout de quelques années (une vingtaine) cela devient vivable (et pour les parents, et pour les enfants).


Toujours est-il que je voulais partager avec vous ma joie: ma femme a passé hier un grand cap dans la dé-surprotection.

Elle a laissé les enfants (6 et 3 ans) seuls dans la maison plusieurs minutes[2][3][4].

J'en suis encore sonné, franchement je ne pensais pas qu'elle le ferait avant au minimum 3 ans (et encore).

Notes

[1] "Dès fois que quoi", on ne sait pas mais bon "dès fois que…"

[2] Une course importante soit, mais pas vitale

[3] Oui, moi je l'ai déjà fait

[4] Le dîtes pas à ma femme!!!