mercredi 31 mars 2010
Quatraine
J'aimerais lancer le néologisme "quatraine".
Il serait apparenté à "quarantaine" et "quatre".
Non, il ne s'agit pas d'une "quarantaine de 4 jours"
Et si je vous précise "quatre semaines", c'est plus limpide pour vous?
Plusieurs romans[1] évoquent la période des règles comme un laps de temps où la femme est mise à l'écart de la société (tout en continuant à bosser- faut pas déconner quand même avec la servitude inhérente à la condition femelle!).
Chaque fois que je lis pareil comportement, je pense "bandes de primitifs" (enfin si ça trouve, plusieurs (de nombreuses?) religions préconisent la même mise à l'écart).
Déjà que je trouve l'ostracisme anormal (attention, pas inconcevable, ni insupportable, par exemple les chefaillons j'ai du mal, mais les beaufs ça passe sans problème –bon là je triche je suis sur mon terrain) mais pour une raison aussi intime et non sociale que le fait d'avoir ses règles, là cela devient ridicule.
(si un mec a des hémorroïdes, je ne lui parle plus c'est ça?)
Mais bon, il faut bien avouer qu'à force de vivre en couple,
je me dis que...finalement...
une quatraine, ce ne serait pas si mal.
1 semaine sur 4 où on ne vivrait pas en friction permanente.
1 semaine sur 4 où je n'aurais pas à supporter les nerfs à fleur de peau de ma femme.
1 semaine sur 4 où ma femme ne surveillerait pas tout mes faits et gestes
(ah, au temps pour moi, ça c'est 4 semaines sur 4)
1 semaine sur 4 où….
Finalement, l'ostracisme des femmes pendant les règles, ce n'est pas une connerie de primitifs.
C'est bien primitif... mais pas une connerie.
C'est une coutume empirique issue du temps où la femme se prenait un coup de massue si elle était trop chiante.
Ce billet, écrit à 12:30 par Jid dans la catégorie Société a suscité :
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