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Trentaine ordinaire

Petit journal extime d'un trentenaire ordinaire        

vendredi 29 septembre 2006

6ème sens

Un vendredi soir quelconque, les gateaux apéritifs sont de sortie et fifille a le droit de boire du soda (en semaine, elle n'a pas le droit de boire du soda le soir, sinon ça "énerve": donc ma femme et moi, on lui en donne plusieurs fois en petite quantité et en cachette de l'autre).

A la télé, évidemment starac, ma femme commente tous les faites et gestes de la lucarne et me fait taire dès que je commence une phrase comme quoi elle n'entend rien...
Je m'en fiche, je suis peinard devant mon ordinateur, sourisant de la main gauche (je suis droitier) et massant de la main droite le pied de ma femme qui dépasse du canapé (plus fort, moins fort, en haut, en bas, le côté,...)

Vers 22h00, fifille (4 ans) se tourne vers sa mère et dit "j'ai sommeil".
Avec ma femme, nous nous regardons d'un air ahuri puis elle tend la main vers le front de fifille:
verdict logique, c'est bien de la fièvre ;-)

mercredi 27 septembre 2006

Putain le boulet

Les rayons d'eau brûlants caressent la peau frissonnante
tandis que le brouillard dissimule par moment les contours du corps nu.
Les mains glissent sur la chair, s'arrêtent, s'attardent et s'éloignent, tour-à-tour agaçantes et cajolantes.
Soupirs d'aise sous les assauts d'onguent odorants qui font palpiter chaque sens.
Puis vient la pénétration: dure, brutale, inattendue...
Et la réponse directe et naturelle du corps, ce liquide qui envahit tout, qui coule sans retenue aucune...


Explication de texte:
Les rayons d'eau brûlants caressent la peau frissonnante
Saloperie, y'a encore quelqu'un qui tire de l'eau et qui plante le réhostat

tandis que le brouillard dissimule par moment les contours du corps nu.
chiotte, je n'arrive pas à voir suffisamment bien le miroir pour me raser sans problème

Les mains glissent sur la chair, s'arrêtent, s'attardent et s'éloignent, tour à tour agaçantes et cajolantes.
Rien à expliquer, tout est vrai là ;-)

Soupirs d'aise sous les assauts d'onguent odorants qui font palpiter chaque sens.
En gros, la mousse arrive à pénétrer dans mes yeux, oreilles, narines et bouche.

Puis vient la pénétration: dure, brutale, inattendue...
C'est là que la boulette arrive: je me massais le visage si énergiquement que je me suis enfoncé un doigt dans le nez

Et la réponse directe et naturelle du corps, ce liquide qui envahit tout, qui coule sans retenue aucune...
Et puis j'ai pissé le sang....



mardi 26 septembre 2006

Ok Go- Here it Goes Again

Trouvé sur le Blog TV News: cette vidéo dont je trouve le visuel formidable (le son c'est autre chose)

Les quatre rockeurs américains d'OK Go ont tissé leur succès à coups de vidéos visitées par millions sur le Net.
Leur nouveau clip Here it Goes Again, une chorégraphie décoiffante sur huit tapis de course, est en train d'exploser les charts de YouTube, site de vidéos communautaire, où il caracole en tête des clips les plus vus de tous les temps (plus de six millions de fois).


lundi 25 septembre 2006

Chaîne du choquage

Le lundi, c'est chaîne.
Aujourd'hui j'en expérimente une nouvelle: la chaîne du choquage
(quelle est le dernier événement qui vous a choqué ou quel est l'évènement qui vous a choqué le plus?).

Ce week-end, petit tour chez la famille en Haute-Normandie, village de quelques milliers d'habitants (1 café-PMU et 2 boulangeries tout de même), pas la campagne profonde mais avec un pourcentage non négligeable de fins de race (à ce niveau là, c'est plus qu'un problème de consanguinité, je suppose qu'il faut aussi rajouter un peu de moutonphilie, chevrephilie,...).

Bref, avec ma fille et quelques neveux et nièces nous sommes allés jouer sur le terrain aménagé par la mairie;
un groupe de "jeunes" (10-15 ans) est arrivé avec des sacs plastiques et a annexé la table de ping-pong (en pierre) pour y déballer leurs goûter: quelques BN et chips, multiples bouteilles de sodas et ... 1 bouteille de vin blanc.

Il est vrai qu'un seul des jeunes a bu à la bouteille de vin,
mais bon il avait seulement onze ans!!!



Non je ne suis pas intervenu, je suis intervenu seulement quand il a commencé à viser les jambes d'un petit de 9 ans avec une bouteille de soda rempli de terre (quand il s'amusait à la lancer en l'air et à essayer de la rattraper, au risque de se la prendre sur la tête ou de se casser les doigts, j'ai laissé faire)



jeudi 21 septembre 2006

halte au blob

La trentaine (bien mais pas largement) dépassée, je suis en pleine phase de croissance de blob.

Le blob, c'est du concentré de bonheur, la preuve de mon bien-être (et du chouchoutage de ma cuisinière de femme) qui surgit à peu-près au milieu de mon corps: là!!!.
(La photo ne rend pas génial, j'aurais dû plutôt m'asseoir pour rendre plus visible le bourrelet).

Je commence donc la phase "halte au blob", tout en espérant une miraculeuse "régression de blob".

Les séances matinales et quotidiennes (mais pas le samedi/dimanche hein: j'arrive à faire acte de volonté avant d'aller au boulot mais pas les autres jours) d'abdominaux (au maximum 3 ridicules séries de 20) se succèdent et déjà les premiers résultats:

J'ai le cul pelé de ne pas avoir mis de coussin sous les fesses les 1ères fois.

(non, il n'y aura pas de photos-tout simplement la peau à vif ne se voit pas à cause de ma pilosité)

mercredi 20 septembre 2006

Piégé

Vous connaissez cette sensation de piège qui se referme sur vous tout doucement?

Je l'ai ressenti dernièrement lors de la réunion de copropriétaires (oui, je suis propriétaire- réellement dans 15 ans).
Nous habitons dans un immeuble où plus de la moitié des 25 logements sont loués: lors des réunions de copropriété, les locataires sont donc les cibles/boucs-émissaires (souvent à raison tout de même) privilégiés.
Et franchement c'est chiant.
Au lieu d'avoir une discussion constructive, on obtient seulement des gens qui vilipendent les absents et ce sans faire avancer le débat.
Je suis toujours atterré de la naiveté de certaines personnes pour qui la solution ultime est la création d'une affichette "faire moins de bruit" "ne pas fumer dans l'ascenseur"...
Flûte, payer un syndic à je-ne-sais-plus-combien de l'heure pour lui faire poser des affiches, c'est vraiment du temps et de l'argent fichu en l'air.


A force de réunionite réunions au boulot, j'ai acquis une certaine intolérance au temps perdu et j'ai donc assez souvent recadré les discussions.

Au moment de l'élection du conseil syndical, lorsque le syndic a demandé, suite au déménagement de l'ex-président (et donc de sa démission) si quelqu'un se présentait à sa place: tout le monde s'est tourné vers moi ;-(
J'ai tout de suite dénigré cet "honneur", arguant que je n'avais pas le temps: le boulot, les enfants, tout ça....

Peine perdue: le nombre de volontaires avoisinant le zéro, je me suis retrouvé élu.

Allez c'est pas grave, dans Dune (la Maison des Mères, je crois), le Bene Gesserit dit que les meilleurs chefs sont ceux qui ne voulaient pas l'être.
Depuis le temps que j'avais envie de tenter un nouveau blog, je vais me lancer dans celui de mon immeuble...

lundi 18 septembre 2006

La chaine des crados

Le lundi, c'est chaîne et je rebondis sur un billet de Dodinette.

Raconter un truc crad, ça c'est marrant comme idée.
Voyons, il y a tout ce qui a trait à une gastro (-entérite, pas –nomie) mais bon la blogosphère est pleine de parents (indignes, qui bloguent au lieu de s'occuper de leurs enfants) donc ils connaissent (trop) bien cela.
Quoique l'épisode de gastro en Algérie alors qu'il n'y a pas de toilettes, ce ne serait pas trop mal.

Il y a bien les accouchements de ma femme mais bon cela fait partie de mes souvenirs refoulés et je préfère ne pas y repenser... et puis je ne voudrais pas faire peur aux futurs pères.

Allez, une anecdote avec matière fécale tout de même:

En week-end chez des amis, vient le temps du repos: l'heure de la sieste.
Les enfants de nos amis(2 ans et 6 mois) sont mis au lit à l'étage, un peu de bruit continue à se faire entendre mais pas assez pour nécessiter une intervention parentale.
Au bout d'un certain temps, le père monte puis on l'entend dire d'une voix étranglée "chérie, peux-tu monter?" (assez bizarre, car il a tendance à élever la voix très vite).
Sa femme monte...aucune nouvelle... et ça dure et ça dure

Et puis une odeur commence à nous titiller les narines, une odeur de merde persistante et costaude qui commence à envahir le rez-de-chaussée.

L'aîné avait profité du laps de temps mis à sa disposition pour copieusement repeindre murs et planchers (s'il avait eu un lit en hauteur, je suis sûr qu'il aurait fait le plafond aussi).
Pour couronner le tout, le plancher est un magnifique parquet à lattes non jointives (c'est à dire avec plein de petites fentes dans lesquelles peuvent se nicher quantité de matière, et quasi-impossible à nettoyer).

2 ans après, il y a encore des relents!!!!


vendredi 15 septembre 2006

Colissimo – le petit plus

Ah ils sont forts à La Poste!!
J'avais bien prévu mon coup : j'achète sur le net le lundi, envoi logique mardi, avis de passage le jeudi et hop le vendredi matin je vais au bureau de poste pour récupérer le colis.

C'était sans compter "le petit plus" que des marketeurs/consultants idiots ont inventé pour "améliorer" le service livraison:
le 2ème passage.

Maintenant le pauvre postier qui trouvait porte close 9 fois sur 10, est obligé de revenir le lendemain pour retrouver porte close.
Alors que mon colis a mis moins de 24 heures pour faire plusieurs centaines de kilomètres, il va me falloir 3 jours pour le récupérer alors qu'il gravite autour du bureau de poste à 500 mètres.


Hé, le marketing de La Poste: je vous file une véritable idée où tout le monde serait gagnant.

Quand il y a demande de Colissimo, rajoutez sur le formulaire une case "mettre directement en attente au bureau de Poste (avec avis de mise à disposition délivrée par le facteur)"

Et même une 2ème idée: pouvoir choisir son bureau de poste.
Parce qu'aller chercher mes recommandés dans l'annexe pas loin de chez moi avec un seul guichet d'ouvert c'est pas pratique, alors que dans le bureau central il y a un guichet spécial recommandé qui permet d'éviter les files d'attente.

mardi 12 septembre 2006

Sociologie de comptoir : le conjoint d'instit

Comme j'écrivais en remarque, il y a de grandes différences entre le "cadre d'août" et "le conjoint d'une personne travaillant à l'éducation nationale (et assimilée)".

Par exemple, contrairement au grand cadre dont la femme est parti en remplissant le congélateur de plats microondables (soit achetés, soit préparés avec amour et avec la cuisinière) –de toutes façons le grand cadre s'en fiche: il va au restaurant- le conjoint d'instit n'a de la nourriture que pour quelques jours (en fait les restes).
Il oscillera ensuite entre une diète presque complète et une énorme plâtrée de pâtes au gruyère (les gourmet s'orienteront sur le gloubiboulga à la Jid).

Au niveau horaire de travail, le conjoint d'instit aurait tendance à travailler plus longtemps au bout de quelques jours.
Le matin, débarrassé des corvées de pouponnage et d'habillage (et de rangement de petit-dèj lachement abandonné sur la table et réutilisé le jour suivant) il arrive plus tôt au bureau.
Le soir, il y reste car il n'a pas envie de rentrer dans sa maison vide (au début il était tout content de la solitude/silence de sa maison mais celle-ci finit vite par lui peser).

Au niveau de l'habillage, il reste constant, tentant de temps en temps la sortie d'une chemise, d'un t-shirt (voire même d'un bermuda) à la couleur et/ou la coupe improbables que lui aurait interdit de porter au boulot (voire porter tout court) sa femme.

A suivre...(peut-être, un jour)

lundi 11 septembre 2006

Lapidation aux pénalties

J'aime beaucoup raconter des blagues, j'ai un bon répertoire (malheureusement pas disponible sur commande): je sais surtout les remanier pour mieux coller à l'auditoire (en gros, je suis doué pour mentir travestir la réalité).

J'ai modifié une des dernières blagues à la mode et je la dédicace à Crampon Affuté.




Materrazzi repasse devant la FIFA pour jugement.

FIFA

Mr Materrazzi, ce que vous avez fait est très grave, la sentence est lourde: ce sera la lapidation par 50 pénalties.

Note de l'auteur
lapidation par N pénalties: on attache le joueur au milieu du but et on lui tire dessus N fois du point de pénalty (avec un ballon de foot).

Materrazzi

50 pénalties! Mais c'est horrible, aucune sanction n'a jamais dépassée 20 pénalties et le pauvre bougre a eu bras, jambes et machoires cassées.
50 pénalties, je peux en mourir.

FIFA

Vous avez une bonne chance de vous en sortir indemne.
Il n'y aura qu'un seul tireur et ce sera Trezeguet.

jeudi 7 septembre 2006

Enceint

Pendant les vacances, la puce est restée plusieurs semaines chez ses grands-parents: ce n'est pas vraiment qu'elle m'a manqué mais bon elle m'a manqué un peu quand même.

Dans mes accès (vite réprimés) de nostalgie, je repensais à une nuit de décembre dernier:

Allongé sur le dos, à moitié endormi, je contemplais de l'autre côté du lit ma moitié, encore enceinte, exhibant grotesquement fièrement son gros bidon et ronflant allégrement (ok d'accord, j'en rajoute pour l'effet dramatique, elle ne ronflait pas)

Notre aînée (3 ans et demi) s'était intercalée entre ses parents, au grand dam de l'école de pensée éducatrice unique et moralisatrice des dernières décennies (à qui je dis "prout" en passant).

Comme tous les enfants à cet âge là, son corps ne tient pas en place, même endormie.
A force de mouvements, ses petits petons ont fini par gravir mon mien-bedon.

Et là je vous jure:

De voir ma femme sourire aux anges avec ses mains sur son ventre rempli de vie,
De sentir les pieds de ma fille qui me réchauffaient la panse
Je me suis senti "enceint"
Et même que c'était bon
Et même que j'étais HEUREUX...


mardi 5 septembre 2006

Croquer la vie à pleine dent

Désolé pour ceux que cela n'intéresse pas (c'est-à-dire tout le monde sauf moi et les mordues de statistiques et/ou de comparaisons, en gros les grands-mères qui adorent se tirer la bourre entre elles - le mien commence à marcher, oui mais le mien il parle, oui mais le mien il a déjà fait la varicelle,...)

Vous l'avez (peut-être) compris:
la première dent a percé dans le 8ème mois.

Cela ne mérite pas de félicitations mais bon c'est un souvenir quand même.

C'est marrant la venue des dents: d'après la sagesse tradition populaire, c'est à la base de tous les (petits) maux des bébés.

Bébé est grognon, bébé pleure, bébé a mal aux gencives bébé a des boutons aux fesses, bébé bave:
facile, il fait ses dents!!

Comme forcément les dents vont sortir un jour, votre entourage s'écriera alors "j'avais raison" ou "je pensais bien" (ça n'a pas raté, l'assistante de crêche me l'a sorti ce soir).

Pfff, ma fille a fait sa 1ère dent à 13 mois: pendant plus d'un an, j'ai entendu "qu'est-ce qu'elle bave: elle fait ses dents, c'est sûr".
Et ben non, en fait c'est l'inverse, les humains (et donc les bébés) salivent constamment, quand il y a des dents la salive reste en bouche, quand il n'y a pas de dents la salive coule (c'est la bave):
votre grand-mère à dentier vous le confirmera!!


Petite anecdote pour finir:
visite médicale des 1 an pour ma fille, toujours aucune dent.
Ma femme: docteur, heu, pour ses dents, cela va venir quand?
Le docteur: à mon avis, c'est fichu, votre fille n'en aura pas.
Ma femme devient blanche dans la seconde
Le docteur: hé non, c'est une blague.

lundi 4 septembre 2006

Rentrée

Saloperie de rentrée: alors que les vacances sont finies, je suis obligé de prendre des jours de congés car les "moyens" de maternelle rentrent sur 2 journées (lundi et mardi après-midis).

Ce qui veut dire que je vais récupérer 2 fois de suite ma fille à 16h30, complètement énervée car elle n'aura pas fait de sieste.

Pour s'occuper, il y a bien le remplissage des papiers administratifs.
Mais remplir une demi-douzaine de feuilles différentes avec les mêmes informations (nom du père, de la mère, les numéros de téléphones fixes, portables -bientôt ils vont nous demander nos identifiants MSN!!!-n° sécu, vaccins,...), je trouve cela gonflant à partir de la 1ère demi-feuille.

Pour passer le temps il y a le nouveau catalogue IKEA, le live de Starac mais j'en ai vite marre aussi.

Ne me reste plus qu'à planifier le reste de l'après-midi (un kinder-pour ma fille- un bouquin-pour moi- et direction le parc après la classe (pas le temps de répondre, pour l'instant, aux commentaires de la semaine dernière, désolé))

Ou à réfléchir aux 1ers instants de la rentrée des classes.
Une jeune fille assez contente d'aller à l'école, une file de trente personnes pour se présenter à la maitresse, le nombre d'enfants qui pleurent en constante augmentation
et qui par contagion font pleurer votre fille adorée chérie d'amour.

Ma conclusion de la rentrée (et qui vaut pour l'année) est donc:

les enfants des autres, c'est vraiment la plaie!!

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