mardi 30 juin 2009
Air Adulte
Dîner de couples.
Dans l'après-midi nous avions regardé je ne sais plus quel film dont la trame reposait sur l'adultère.
A un moment la conversation s'est orientée vers le cocufiage,
tout de suite déclarations lapidaires du style "Mon conjoint me trompe, je le jette direct".
Pour ma part, je tente des points de vue un peu plus nuancés (histoire que la conversation soit intéressante), du genre
L'adultère peut n'être qu'un symptôme des difficultés du couple et non pas la cause des difficultés (oui, on sent que le bac philo n'est pas loin),
Si tu maries un queutard, il ne faut pas s'étonner qu'il continue à la tremper partout (l'île de la tentation n'est pas loin non plus: si on se met en couple avec un stripteaser, il ne faut pas lui demander ensuite d'arrêter son boulot par jalousie)
Mettre directement le fauteur dehors équivaut à dire que le mariage ne vaut pas plus qu'un coup de bite, donc finalement si son mariage ne valait pas plus, il n'a pas eu tort d'aller voir ailleurs.
Réaction en face?
Un mur, complètement lisse, sans aucune aspérité: une vraie doctrine religieuse.
"L'adultère c'est la fin du mariage".
Attention, pas "l'adultère c'est le mal et si je suis malheureux(se) tant pis je suis marié(e) je me sacrifie à mon mariage"
Non vraiment "si je vais voir ailleurs, c'est que je ne suis pas heureux"
Avec son corollaire "si je suis heureux, je ne vais pas voir ailleurs".
J'ai trouvé cela naïf mais oh combien rafraîchissant.
Pff et dire que c'est mon grand-frère et que c'est lui qui devrait m'expliquer la vie,
je me suis écrasé et l'ai laissé à ses illusions (que je n'aurais de toutes façons pas réussies à dissiper).
Ce billet, écrit à 10:34 par Jid dans la catégorie Société a suscité :
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