vendredi 29 avril 2005
Sexy, sexy boy !
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C'est un déchirement pour moi de vous avouer cela car c'est une de mes grandes hontes.
Mais bon il paraît que le blog fait office de psychothérapie et c'est tout de même bien moins cher (mais cela prend beaucoup plus de temps qu'une seule heure hebdomadaire).
Je m'excuse déjà à l'avance des cris de dégoût que vous allez pousser et des cauchemards qui risquent de vous assaillir pendant de nombreuses semaines.
Comme j'ai tout de même pitié et que je ne voudrais pas vous traumatiser complètement, je ne mettrais pas de visuel concernant cet acte abject que je pratique quotidiennement, cette dégradation de mon moi et ce devant ma moitié qui plus est.
En effet, non seulement par ce seul acte je contribue à faire diminuer l'honneur du genre masculin (certaines me feront remarquer que l'honneur du monde masculin elles s'en tapent le coquillard et que de toutes façons il est inexistant alors elles ne voient pas comme je pourrais le faire baisser, à celles là je dis : mais zut quoi laisser moi finir quoi, vous parlerez ensuite, c'est ma psychotérapie oui ou mince - sinon je me rends compte que mon vocabulaire a fortement évolué depuis que la douchka se prend pour un perroquet) mais en plus il vient en conclusion d'une succession d'actes presque aussi sordides. (mon dieu que j'ai honte).
Je me rends bien compte que je tergiverse, que je n'ose pas me livrer, allez je me lance.
Imaginez moi, nu, sortant de la douche, pas bien essuyé comme tout mâle normal (normal = dans la normalité, pas normal = qui fait comme il faut) et laissant des traces de pas humides sur le parquet (déjà beaucoup grincent des dents, certaines sortent même virtuellement le chiffon et la cire - ainsi que le balai, pour me taper dessus).
Imaginez moi, les fesses poilues, les poils collant à la peau, penché sur les tiroirs de la commode et désorganisant (bon d'accord : foutant le bordel) le rangement méticuleux des sous-vêtements, ouvrant la porte du placard (sans la refermer bien entendu) pour y prendre le premier pantalon et la première chemise qui me tombent sous la main (sans même vérifier les couleurs!! Bon là, je triche un peu, mes pantalons sont pratiquement tous foncés et mes chemises presque toutes unies : j'ai peu de probabilité de ressembler à Bozo le clown même en m'habillant les yeux fermés).
Et c'est là que survient l'horreur indescriptible pour laquelle je m'excuse encore et encore : dans l'ordre je mets slip, chemise, chaussettes, pantalon!!!
Oui, vous avez bien lu, tous les matins, devant ma femme en proie à la répulsion :
je me tiens debout en chaussettes, slip, chemise, le summum du tue-l'amour, l'antithèse du sexy, brr j'en ai la chair de poule rien que d'y penser.
Je dédie ce post à ma femme qui ne pas encore quitté alors qu'elle a déjà subi ce spectacle sordide plusieurs milliers de fois.
Ce billet, écrit à 18:08 par Jid dans la catégorie Ego a suscité :
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