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Trentaine ordinaire

Petit journal extime d'un trentenaire ordinaire        

vendredi 24 décembre 2010

Famille je vous haime

Les traditions familiales qui obligent les familles à se regrouper lors d'un événement périodique (Noël, Toussaint, "on tue le cochon", anniversaire grand-mère,…), le tout sous la protection de la "bonne volonté de chacun", me font sourire.

En quoi le fait de se retrouver dans une pièce surpeuplée (et alcoolisée) va empêcher les rancoeurs de sourdre[1]?

Pour moi, si on mixe les 2 dictions suivants

On ne choisit pas sa famille…[2]
Les liens du sang sont les plus forts

on arrive surtout à quelque chose comme:

Jalousie à vie dans la fratrie




Je souhaite bonne chance à tous ceux qui risquent de se retrouver happés dans une bonne vieille engueulade des familles.


Notes

[1] oui je sais, ce verbe n'est pas tout à fait à sa place mais j'en adore le son: sourdre, sourdre, sourdre

[2] Adddendum: on ne choisit pas vraiment non plus sa belle-famille.

mercredi 15 décembre 2010

On a les enfants qu…

On a les enfants qu'on élève, pas ceux qu'on mérite.

Pff, je ressors agacé de ce week-end chez des amis.
Ce sont de bons amis, suffisamment proches au niveau social pour qu'il n'y ait pas (trop) de dissensions/jalousies.

Mais au niveau enfants, on se croirait totalement à l'opposé.

Les leurs semblent proches de la perfection (vue du côté des parents):
autonomes et taiseux[1][2].

Même leur bébé est un rêve: quand tu le mets dans son parc, miracle il ne pleure pas et y reste tranquillement avec ses jouets.

Moi mes souvenirs de la période pouponnage, c'est apprendre à se servir d'un seul bras car l'autre est occupé à tenir le bébé contre le torse,
c'est marcher en rond presque 1 heure le temps qu'il s'endorme contre toi,
c'est me lamenter du prix de ce putain de parc qui ne sert à rien à part prendre de la place (et servir de rangement aux –trop- nombreux jouets et peluches) vu que le gamin n'y tient pas 10 secondes sans chialer,…

Encore maintenant, il faut surveiller le brossage des dents, préparer les habits, brosser les cheveux, jouer au UNO avec eux, les entendre dire "je m'ennuie" tout le week-end,…


Franchement, j'aurais adoré obtenir des enfants comme les leurs
sauf que je sais que ce n'était pas possible: il faut être capable de ne pas s'en occuper…


Je me souviens des 1ers mois où, resté seul pendant que l'autre faisait de courses, on ne se lavait pas de peur que le bébé se réveille pendant les 5 minutes de la douche (ou sinon avec le couffin devant la porte vitrée)…

Là, j'ai vu de mes yeux vu (et entendu de mes oreilles entendu) la scène suivante:
le bébé se réveille, puis réveille sa maman avec ses pleurs
la maman se lève, va dans la salle de bains procéder à ses ablutions matinales
puis seulement va s'occuper de son bébé.
En bref, un petit quart d'heure où le bébé pleure doucement.

Et tout est de la même veine: le coucher en 5 minutes chrono, le manger (pour les plus grands, pas pour le bébé) en mode complètement apériodique (au moment où un des parents y pense), envie de jouer: mets-toi un cd, va dans le jardin ou dans ta chambre…

Donc oui mes gamins sont loin d'être aussi autonomes que je le voudrais, oui ils sont toujours dans mes pattes et cela me saoule
Et sûrement parce que depuis qu'ils sont nés je suis à portée de voix (voire de bras), qu'au moindre cri ma femme ou moi déboulons, qu'ils n'ont appris à marcher seulement car nos biceps devenaient trop musclés,…


N'empêche que je ne regrette (presque) rien,

car les calins qu'ils nous font
ce sont des calins qu'ils nous rendent,
pas des calins qui leur ont manqué.


Notes

[1] Attention, ils savent très bien parler, seulement ils ne sont pratiquement jamais dans les pattes des adultes.

[2] Et ils font autant de bruit et de conneries que les miens

jeudi 2 décembre 2010

Changements (pas dans mon couple, merci de votre sollicitude)

J'ai déjà écrit dans un billet précédent que j'avais du mal à me faire à l'évolution de mes enfants:
à peine réussit-on à les comprendre qu'ils changent[1] et bousculent les routines si délicatement ajustées.

Comme si on n'avait pas assez de nos descendants, voici que les ascendants s'y mettent aussi!

Pourtant j'ai toujours admis que les parents n'avaient pas à être une référence tellement stable que cela confinait à la paralysie[2][3][4],
mais actuellement j'ai du mal avec leur nouveau comportement.

Avec la soixantaine soigneusement dépassée, ils se tournent de plus en plus vers la religion: ma belle-mère fait ses 5 prières par jour, mes parents eux commencent à aller à la messe presque mensuellement.

Bon après tout, ils font ce qu'ils veulent.
Sauf qu'il y a en parallèle une montée de prosélytisme totalement désagréable: du baptême, du catéchisme… se glisse de plus en plus souvent dans la conversation.
Et que c'est la culture française, et que nanani, et que si ils veulent se marier à l'église plus tard, et que nanana,…


Punaise, fait chier de vieillir: il y a un moment où on voit sa vie s'arrêter et où on commence à se mêler trop de celle des autres[5].


Notes

[1] je préfère ne pas utiliser le mot "évoluent", trop connoté positivement

[2] pas de divorce, mes parents doivent faire semblant d'être ensembles pour l'éternité

[3] Maman n'a pas le droit d'arrêter d'être mère au foyer

[4] non Maman tu es divorcée, tu n'as pas le droit de te mettre avec quelqu'un (d'autre que papa)

[5] et le pire, c'est qu'il y en a comme cela dès leur 20 ans

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