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Trentaine ordinaire

Petit journal extime d'un trentenaire ordinaire        

mardi 30 août 2011

Province 4 – Paris 2

Match nul cette fois: les avantages et les inconvénients s'annulent.

Cela fait plusieurs fois que je peste sur les horaires des magasins de province:
les journées de télétravail (en gros 08h30-12h30 puis 13h30-17h30), ma pause de midi ne me sert qu'à manger car la plupart des magasins sont fermés le midi [1].
De même le dimanche, tout est fermé (sauf les magasins de bricolage le dimanche matin, mais même IKEA est fermé[2])

Ensuite je ne gueule pas trop fort: si je pars en Province[3], j'aspire à une meilleure qualité de vie, notamment une proportion plus petite du travail dans ma vie
donc je ne peux décemment pas demander à des vendeurs à être disponible le dimanche (à des patrons, c'est encore autre chose, mais des employés non).




Un petit aparté sur les présidentielles 2012: au lieu de chasser sur les terres de la droite (genre la Sécurité), merci à la gauche de réfléchir un peu à un projet de société [4] qui ne serait pas basé sur l'économie (légèrement versatile ces dernières années) mais sur la qualité de vie.

Se positionner sur "nous on fera pareil mais en moins pire", c'est juste démagogique.

Notes

[1] et pour l'instant je ne peux pas réellement magasiner le soir, je vais à plage rejoindre ma famille

[2] punaise, obligés de faire du tourisme au lieu d'aller prier dans un temple de la comsommation

[3] avec un "P" majuscule

[4] même pas plusieurs, juste un cela me ferait plaisir

mardi 23 août 2011

Il pleut, il mouille…

Je sais que c'est con de répéter cela mais effectivement,…

En Bretagne la pluie mouille moins.

C'est prouvé scientifiquement empiriquement par moi-même: en région parisienne, je cours me mettre à l'abri le plus vite possible tandis qu'à Saint-Malo, je continue mon chemin sans (trop) me presser[1].


Notes

[1] Je parle de pluie, pas d'orage

lundi 1 août 2011

Province 2 – Paris 1

Un point de plus pour la province: je suis tout à fait heureux de pouvoir calculer mes itinéraires à 5 minutes près.
Il faut savoir que sur Paris, on ne compte pas en kilomètres mais en quart d'heure (selon le tronçon parcouru – et l'heure- -et la malchance- la vitesse moyenne oscille entre 90 et 3 km/h).

Là, je me suis retrouvé dans un bouchon malouin (j'estime que les malouins le qualifient de "bouchon" puisque certains automobilistes ont préféré faire demi-tour plutôt que de rester dans la file de voiture):
bilan, 4 minutes d'attente avant d'arriver au rond-point!
4 minutes!!
A peine le temps de me dire que "zut, ça bloque un peu" que déjà c'était fini.

Aucune patience ces provinciaux!!

mercredi 11 mai 2011

Province 1 - Paris 1

Ah ce qu'on est bien en Province:
on ouvre la porte, la fenêtre et surtout la porte-fenêtre
et hop on est en pleine Nature.

L'inconvénient, c'est que vous ouvrez la porte, la fenêtre et surtout la porte-fenêtre
et hop, la nature rentre à l'intérieur.

Non mais c'est dingue! C'est quoi tous ces insectes, arachnides et autres saloperies qui viennent envahir ton espace vital?

Jamais à Paris je ne me suis dit: oh zut, il faut que je ferme la lumière avant d'ouvrir pour ne pas que les moustiques débarquent!!!

Paris = pas de moustiques.
Y'a que les rats et les pigeons (et quelques mouches) qui tiennent dans l'atmosphère parisienne.

Et pour ceux qui pensent que les pigeons parisiens sont bien pires que les moustiques provinciaux,
c'est qu'ils oublient que les pigeons malouins se font casser la gueule par les goélands.

Pour donner une idée des dégâts des goélands, autant à Paris on va vous mettre en garde contre (suivant le coin) les manouches, les roumains, les noirs,…
Autant à Saint-malo on vous met en garde (suivant le coin) contre…
- les touristes (ils ne savent pas conduire…)
- les alcooliques (ouais, y'a des fin-de-races qui pourtant ont l'air de vivre vieux et même de se reproduire)
- les goélands




Rah, j'aime bien la nature,
mais de préférence morte
(et dans mon assiette).





vendredi 6 mai 2011

Province 1 - Paris 0

Figurez-vous que depuis mai je suis malouin: ce n'est pas spécialement difficile, il suffit en gros de fournir un chèque[1] pour obtenir un bail locatif.

Le déménagement final Paris-Province n'est prévu que fin juin mais le mental est définitivement axé sur Saint-Malo et pour la première fois, j'ai véritablement fait attention aux différences entre les modes de vies (avant j'y allais en mode vacances).

1er constat: il y a beaucoup, beaucoup moins de monde, carrément de quoi devenir agoraphobe.
C'est simple, en faisant les courses le samedi à 11h00, j'ai cru être un jeudi à 21h00: je me pressais de peur que les caisses ne ferment.

En plus de Carrefour(faut bien manger), j'ai fait But (faut bien acheter des meubles), Bricorama (faut bien monter les meubles), Décathlon (faut bien un acheter un trampoline[2]),
le tout sans galérer pour se garer sur les parkings,
en accaparant les vendeurs sans que 6 personnes tournent autour (en fait c'est plutôt les autres vendeurs qui rentrent dans la conversation).

Attention, je tiens à préciser que si nous avons été servi avec sourire et bonne humeur, c'est également (très majoritairement) le cas sur la région parisienne.

Moi qui ne me balade qu'en transport en commun, cela va vraiment me faire bizarre d'être tout le temps en voiture (et sur des trajets de moins de 10 minutes).

Notes

[1] et plein d'autres tracasseries administratives

[2] on a un jardin, on a un jardin, on a… on a… on a un jardin