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Trentaine ordinaire

Petit journal extime d'un trentenaire ordinaire        

Il pleut, il mouille…| sommaire | Province 4 – Paris 2

Tel le fer à repasser...

Mon gamin de 5 ans (et demi) en a marre de ses brassards.
Cela fait donc une bonne douzaine de sessions que je m'immerge dans l'eau bretonne[1] afin de surveiller ses progrès (notables: il parcourt 4 mètres sur une dizaine de secondes).

Sa cousine du même âge[2], extasiée devant le futur Alain Bernard, me demande de faire elle-aussi un test sans ses brassards.
Allez hop, je lui enlève.
Elle a de l'eau jusqu'au nombril et au lieu de tester, comme je le pensais, sa nouvelle flottabilité en sautant et s'accroupissant sur place,
elle s'allonge directement sur l'eau.

Ni une, ni deux, carrément à zéro, elle disparaît sous la surface, sans même un soupçon d'éclaboussure ou de tension superficielle…

Je l'ai récupérée dans le quart de seconde, moi plus ou moins affolé/effaré, elle juste surprise que cela n'ait pas fonctionné.
Elle a remis ses brassards comme si de rien n'était et est repartie jouer.

Mes conclusions sur cette anecdote:
Un gamin peut très bien couler en silence et ça fait peur

Mon fils est bien plus doué que sa cousine, yes!!!



Notes

[1] Comme on dit: Au début elle est froide mais une fois rentré on sent moins le froid: le corps, gelé, devient moins sensible.

[2] rien que de penser qu'ils vont logiquement jouer au docteur ensemble dans quelques années, ça m'énerve

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Commentaires

1. Le mercredi 24 août 2011 à 22:09, par Carine

Tu as raison, et ça fait peur d'ailleurs. Bon, tu étais là, c'est bien l'essentiel. Et félicitations au petit Jid !!

2. Le mercredi 24 août 2011 à 22:25, par Zéphine

Du temps où j'étais monitrice de natation (il y a plus de 10 ans maintenant!) pour les "bébé nageurs" et autres petits (différents groupes de 3mois à 12ans), j'ai eu quelques frayeurs de ce genre. Je me souviens entre autre d'une petite fille avec un syndrome de Dawn, très lourde pour son âge, qui avait le réflex de se mettre en position du Boudha (jambe croisée, poignets posés sur les genoux) dès qu'elle était dans l'eau. Autrement dit, elle coulait à pic! Heureusement, elle avait une excellente apnée (enfin, disons que je pouvais la quitter des yeux 5 secondes puis la récupérer...). Comme elle avait aussi le réflex de s'agripper aux mains qu'on lui tendait, elle passait le cours pendue à mon bras, toujours en position du Boudha. Je n'ai malheureusement pas appris grand chose à cette gamine, même si à la fin de chaque cours sa maman me remerciait d'être patiente avec son enfant "différente", et combien sa fille adorait ces cours de natation...

Ce souvenir me fait sourire, mais il en est un autre qui me glace encore les sangs d'y penser. A l'époque, j'étais très jeune (15 ou 16 ans) et n'étais pas encore "vraie" monitrice, juste "aide". Le moniteur avait installé un petit toboggan sur le rebord de la pataugeoire, pour que les petits (3 à 5 ans) puisse glisser dans l'eau. Il faisait le gendarme pour éviter les bousculades dans la file pendant que je gérais le reste du groupe dans l'eau. Il est sorti de l'eau pour en gronder deux qui se disputaient, et un petit garçon en a profiter pour glisser, mais trop tôt: il a atterri sur le dos de la gamine avant lui, qui n'avait même pas eu le temps de sortir la tête de l'eau. J'ai vu la scène du coin de l’œil, j'ai traversé les quelques mètres qui me séparait d'eux à grandes enjambées, j'ai plongé les mains dans l'eau pour sortir la petite... et je me suis retrouvée avec un petit corps tout mou, tout flasque dans les bras. Au total, ça n'a pas duré plus de 5 secondes, mais j'avoue que le sentiment de panique qui m'a pris lorsque je l'ai sorti de l'eau me hante encore! Heureusement, la gamine à vite repris ses esprits, et après avoir toussés quelques fois pour régurgiter la tasse mémorable qu'elle à dû boire, elle s'est comportée tout à fait normalement, ne semblant pas se rendre compte de la frayeur qu'elle m'avait causée!

(c'est un bien long commentaire pour un premier... j'ai découvert ton blog il y a deux mois, l'ai ajouté à mes flux RSS, et ai remonté le temps note par note, en lisant tes archives jusqu'aux origines... Et ce, même si il me reste encore quelques petites années avant d'être trentenaire!)

3. Le jeudi 25 août 2011 à 22:36, par Dodinette

Moi aussi je fais partie de ces gens qui coulent au lieu de flotter. Et quand je pense à toutes les emmerdes que ça me donnait au cours de piscine quand j'étais petite, parce que les moniteurs ne voulaient pas me croire ! Pis c'est dans les gènes je pense bien, parce que mon père pareil, il coulait quand son frère flottait juste à côté de lui. Un peu de pitié pour ces pauvres êtres ;)

4. Le mardi 30 août 2011 à 18:37, par jid répond au courrier

Carine> merci pour lui

Zéphine>merci de ce long commentaire apprécié à sa juste valeur
bravo pour la lecture des archives, et merci aussi: je suis flatté (à ma juste valeur?)

Dodinette> je suppose qu'il y a un truc avec les os lourds, ou des trop petits poumons qui ne contiennent pas assez d'air: dur d'être anormal!!

5. Le lundi 5 septembre 2011 à 15:20, par vidoc

Comment-comment Jidounet ne joue pas encore au docteur à 5 ans ? Ce n'est pas à CET âge-la qu'on joue au docteur ?!... Mais peut-être n'est-il pas aussi en avance dans ce domaine qu'on natation ? ;o)

6. Le mardi 6 septembre 2011 à 11:55, par jid répond au courrier

vidoc>pour l'instant, il reste focalisé sur son propre corps. On va dire qu'il l'a bien en main.

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