Sociologie de comptoir : le conjoint d'instit

Par Jid, mardi 12 septembre 2006 à 10:21 :: Société :: permalien #229

Comme j'écrivais en remarque, il y a de grandes différences entre le "cadre d'août" et "le conjoint d'une personne travaillant à l'éducation nationale (et assimilée)".

Par exemple, contrairement au grand cadre dont la femme est parti en remplissant le congélateur de plats microondables (soit achetés, soit préparés avec amour et avec la cuisinière) –de toutes façons le grand cadre s'en fiche: il va au restaurant- le conjoint d'instit n'a de la nourriture que pour quelques jours (en fait les restes).
Il oscillera ensuite entre une diète presque complète et une énorme plâtrée de pâtes au gruyère (les gourmet s'orienteront sur le gloubiboulga à la Jid).

Au niveau horaire de travail, le conjoint d'instit aurait tendance à travailler plus longtemps au bout de quelques jours.
Le matin, débarrassé des corvées de pouponnage et d'habillage (et de rangement de petit-dèj lachement abandonné sur la table et réutilisé le jour suivant) il arrive plus tôt au bureau.
Le soir, il y reste car il n'a pas envie de rentrer dans sa maison vide (au début il était tout content de la solitude/silence de sa maison mais celle-ci finit vite par lui peser).

Au niveau de l'habillage, il reste constant, tentant de temps en temps la sortie d'une chemise, d'un t-shirt (voire même d'un bermuda) à la couleur et/ou la coupe improbables que lui aurait interdit de porter au boulot (voire porter tout court) sa femme.

A suivre...(peut-être, un jour)

Commentaires

1. Le mardi 12 septembre 2006 à 15:00, par Dodinette

en même temps, être conjoint d'éducnat, c'est être vachement souvent dans cette situation quand même. d'où moins de différences flagrantes avec l'habituel quotidien. non ?

2. Le mercredi 13 septembre 2006 à 10:07, par jid répond au courrier

Dodinette>ne remue pas le couteau dans la plaie, veux-tu?

3. Le mercredi 13 septembre 2006 à 20:30, par muse

instit moi même et à la retraite je trouve ton analyse pertinente...

4. Le jeudi 14 septembre 2006 à 11:44, par jid répond au courrier

Muse> merci

5. Le jeudi 14 septembre 2006 à 12:15, par Laurie

Tu ne vas pas me dire que le conjoint de conjoint d'instit part systèmatiquement à chaques vacances ? Il ne serait jamais là, et quel budget !!!!
Donc quand il ne fout rien, il peut s'occuper de son conjoint, non ?
Je ne me rappelle pas avoir abandonné mes tâches ménagères quand j'étais prof .... mais je me suis toujours mal débrouillée, moi :)

6. Le jeudi 14 septembre 2006 à 17:11, par chondre

Je croyais que le « grand cadre » n’avait en général pas de femme officielle mais juste une (ou plusieurs) maîtresses et une femme de ménage…

7. Le vendredi 15 septembre 2006 à 09:39, par Laurie

Bah si, Chondre, il y en a une légitime qu'on sort de la naphtaline ou de l'élevage de la descendance pour les représentations officielles.
Et une ou plusieurs autres avec qui on peut trouver tout ce qui lui manque.
C'est juste une question de technique et d'organisation ... :)

8. Le vendredi 15 septembre 2006 à 10:50, par jid répond au courrier

Laurie>et à quoi servent les parents avec maisons à la campagne?

Chondre> tu ne peux pas être "grand cadre" sans famille: sinon tu aurais trop tendance à vouloir avoir une vie sociale au lieu de passer ton temps au boulot

Laurie>pour l'organisation, c'est à ça que servent les assistantes: rappeler les anniversaires des unes et des autres, louer des week-end en relais-chateau....

9. Le vendredi 15 septembre 2006 à 11:10, par chondre

Jid> Mais une famille, ça peut pas se louer?

Laurie> Rhalala oui, tout est une question d'organisation. Mais quid des grands cadres pédés. Deux maris à la maison, ça doit être compliqué...

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