Trentaine ordinaire

Souvenez-vous je vous en ai déjà parlé du péro (putain de merde, c'était février 2006, ouille y'en a pas beaucoup qui doivent s'en souvenir- j'ai commencé quand à blogguer? mars 2005, ah quand même!).

Mes beaux-parents débarquent ce soir (histoire que ma femme ne soit pas seule pendant que je suis à la clinique).
J'ai prévu l'essentiel: j'ai mis une bouteille d'eau au frigo pour avoir ce qu'il faut pour le ricard de ce soir (ma dernière tournée avant plusieurs semaines, je suppose que je vais devoir éviter l'alcool avec les médicaments).
-Ma femme a prévu le reste: draps propres, bouffe,...-

Mais j'ai encore amélioré ma technique du péro: cette fois-ci j'ai utilisé une bouteille de 2l (finalement 1,5 c'est petit joueur).

L'organisation, c'est la différence entre le pro et l'amateur.

Imaginez-vous un petit bout d'homme: la peur qui l'envahit à l'approche de la nuit, la seule présence de son père qui le réconforte.
Allongé dans son lit, son seul rempart contre les sanglots, son seul lien avec la sécurité, fermement maintenu par son petit poing, c'est le doigt de son père.

Au moindre de tes mouvements, sa prise se resserre, ses yeux s'entrouvrent et ses lèvres esquissent un petit gémissement.
Toi le père, tu es bloqué alors même que le film est commencé:
Minute après minute, ce petit salopiot te vole ton rare temps libre.

Vingt, trente minutes tu tiendras,
puis finalement tu t'en iras
lui il pleurnichera.

Chiale mon fils, tu pisseras moins.