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Trentaine ordinaire

Petit journal extime d'un trentenaire ordinaire        

jeudi 25 septembre 2008

Potty training -2

C'est fou comme en une seule génération, la vision sur l'enfant a évoluée.
Actuellement, la norme est de "laisser le temps, cela viendra quand il sera prêt", ce qui amène la propreté un peu avant les 3 ans (33-34ème mois pour les 2 miens).

Tandis que ma génération, c'était "sur le pot à heure fixe": propreté à 18 mois (le budget enfant-couche n'était pas le même en ce temps là).

Pour l'anecdote, ma nounou était la fermière d'à côté: les enfants dont elle avait la garde étaient assis sur le pot dans l'étable au milieu des vaches, il semblerait que très peu osaient bouger, propreté acquise en 15 jours chrono.


A part cela, le "quand il sera prêt" paraît assez subjectif comme notion mais en fait c'est une tout autre raison qui se cache en-dessous:

Un gamin arrête de porter la couche quand il comprend que cela l'empêche de se tripoter à loisir.


mardi 23 septembre 2008

Potty training

Désolé du titre abscons pour les non-initiés, c'est seulement que l'expression "potty training" est beaucoup plus vivante que "apprentissage de la propreté"[1]

L'arrêt du port de couche se traduit par une nervosité extrême des mamans parents:
quand il y a un raté, il faut laver
1) l'enfant

2) les vêtement de l'enfant

3) l'endroit[2][3] où il y a eu un raté

3bis) de temps en temps les vêtements de l'adulte (déjà que le timing du matin est serré, imaginez la pression quand cela arrive juste avant de partir chez la nounou)

Bref ce sont quelques semaines très éprouvantes où tout le monde y va de sa recette et de ses conseils (qui, comme toute recette d'élevage, ne marche qu'avec ses propres enfants, et en plus n'a été formalisée qu'après l'expérience finie -ah ça a enfin marché, euh on a fait quoi déjà, ok donc c'est la procédure 31bismodification84 qui fonctionne)[4]




Variante de ce matin, le renversé-de-pot: un tapis à jeter nettoyer

Notes

[1] L'anglo-saxon est quand même plus doué pour les formule: "week-end" contre "fin de semaine" ; "chat" contre "clavardage"…

[2] carrelage ok, parquet presque ok, tapis zut de zut, canapé connard de gosse

[3] En plus l'endroit n'est pas toujours un point précis: cela peut être tout le long du trajet "maman-pipiiiiiii toilettes", ou pire si l'enfant n'a rien dit et s'est baladé tranquillement les semelles mouillées et/ou encore pire les mains souillées

[4] Non, Judith tu n'es pas visée, ne te vexe pas

jeudi 18 septembre 2008

Le meilleur contraceptif...

Une de mes citations préférées sur l'élevage est:
"Le meilleur contraceptif, ce sont les enfants des autres."

Une visite de couple avec enfants et vous pouvez être assurés qu'il n'y aura pas d'oubli inconscient de pilule avant les prochaines règles (qui elles vont faire revenir sur le devant de la scène le "ouin mon horloge tourne").

Ceci dit, les siens propres (et surtout malpropres), d'enfants, sont aussi d'assez bon contraceptifs, notamment quand ils finissent fréquemment dans le lit des parents (m'en fiche, à force on apprend à ne pas -trop- faire bouger le matelas).

Bref dernièrement nous avons passé quelques heures (dont un repas[1]) en groupe, dont notamment 2 personnes trentenaires qui forment peut-être un futur couple.

Et bien, l'après-midi a fini sur la parole suivante du monsieur[2]

"Jidou et Jidounette m'ont réconcilié d'avec les enfants"

Et bé, n'empêche que j'étais vachement fier[3] ;-)

Notes

[1] La précision est importante: la bataille du repas est un us récurrent que les nullipares n'imaginent pas

[2] qui sortait d'une très mauvaise expérience d'avec sa nièce

[3] ok, il l'a peut-être dit pour s'attirer les faveurs de la demoiselle

mardi 16 septembre 2008

Vrais pleurs

Vous avez déjà laissé votre enfant chez des amis le temps d'un resto?

Même que vous avez téléphoné toutes les 20 minutes, qu'ils vous ont (r)assurés que tout allait bien, qu'il a joué tranquillement avec leurs propres enfants, que maintenant il fait calin devant la télé?

Et ben ce n'était pas vrai.

En fait il a sangloté plus d'une heure assis derrière la porte d'entrée en poussant d'affreux gémissements (mamaaaaaan, mamaaaaaan, paaaapaaaa,…) même que vos amis avaient peur que les flics débarquent chez eux.

Lors de vos appels, ils répondaient de la pièce du fond pour que vous n'entendiez pas votre chérubin en pleurs, tout en ne laissant rien paraître du stress occasionné[1].

Quand enfin il a été trop fatigué pour se rebeller, ils ont réussi à le prendre avec eux sur le canapé où il s'est endormi épuisé.

Mais bon surtout, que cela ne vous empêche d'apprécier votre prochain resto ;-)


Notes

[1] Méritez-vous vraiment des amis comme cela?

vendredi 12 septembre 2008

Faux Pleurs

La rentrée est encore bien proche, on discernerait presque encore les traces de larmes dans les yeux rougis des enfants et de leur maman[1].

Bref les larmes de rentrée, c'est beau, c'est mignon (tant que ce n'est pas de la peur, mais bien du "mon enfant a grandi"[2]).


En revanche ma mère (institutrice) m'a refilé la détestation des pleurs quotidiens de séparation.
99,99% des enfants qui pleurent le matin retrouvent le sourire dès qu'ils sont hors de vue de maman (ou papa[3]).

L'explication est simple:
L'enfant pleure pour faire plaisir à Maman.

Vous allez vous écrier "Mais non, aucune mère n'aime que son enfant pleure!"

Tututu, vous répondrais-je, ce n'est pas (exactement) ce que j'ai écrit.!
Même si effectivement les larmes attristent les mamans, je suis persuadé que si, ces mères sont contentes que leur enfant pleure.

L'enfant est très à l'écoute de sa mère, il sent qu'elle est nerveuse et qu'elle attend quelque chose (en fait, elle a peur que le cordon ombilical ne se rompe):
Quel moyen d'expression connaît le mieux un jeune enfant? Les pleurs.
Bref il pleure, gémit qu'il ne veut pas la quitter, donnant ainsi à sa mère la preuve irréfutable (mais fausse) qu'elle est bien la pierre angulaire de l'existence de son enfant.

Rassurée, la maman va enfin pouvoir laisser son enfant "maman doit aller travailler mais elle revient le plus vite possible" (Vous remarquerez qu'elle en remet une couche, en insistant bien sur le fait qu'il n'y a qu'avec elle que son enfant est bien et que seul compte le fait qu'ils soient ensemble, il serait beaucoup trop émancipateur de dire "chacun sa vie, passe une bonne journée avec tes copains"


Ma conclusion sera donc lapidaire:
A moins qu'il ne soit dans les cas extrêmes (brimades d'enfants ou d'adultes,...), si votre enfant pleure tous les matins pour se séparer de vous, vous êtes un mère castratrice étouffante et c'est vous qui ne voulez pas que votre enfant se sépare de vous.


Post-conclusion:
La conclusion précédente n'est pas une critique de comportement, c'est seulement un fait.
La vie auprès d'une mère étouffante peut être tout à fait agréable et ne contredit aucunement aux devoirs des parents envers leurs enfants[4].


Notes

[1] Un papa ça ne pleure pas, cela renifle un peu parce que l'automne est précoce, qu'il fait froid et qu'il s'est enrhumé– au pire à cause du vent, il a les yeux qui piquent un peu, d'où l'émission de liquide lacrymal

[2] Il y a aussi les "larmes de joie": enfin à l'école et plus sur mon dos toute la journée!!

[3] Comme cela concerne à 99,99% des mamans, tant pis pour la parité, j'écrirais seulement "maman"

[4] "Quitter le nid" est un concept d'éducation parmi tant d'autres, il n'est pas LE concept