mercredi 15 novembre 2006
La honte du jour
L'entrée dans l'immeuble de mon entreprise se fait via de grandes portes vitrées, bien lourdes.
(Non je ne me suis pas cogné dans la porte sans la voir)
L'usage (si on est seul car sinon on tient la porte au suivant, surtout si c'est un chef ou une jolie jeune fille) est donc de tirer (ou pousser) bien fort pour que la porte s'ouvre le plus largement possible puis de passer dans l'ouverture.
Il faut bien entendu éviter le piège d'y mettre trop de force sans quoi la porte va jusqu'au bout de son amplitude, rebondit sur sa butée et revient à toute vitesse vers vous (ou le suivant si vous êtes joueur et taquin).
Après un temps d'adaptation, le geste devient naturel et parfaitement dosé: vous vous glissez de façon fluide dans un entrebaillement juste assez grand pour vous.
Sauf que quand des abrutis changent le groom, votre geste peut se retrouver complètement inadapté:
je viens de me faire coincer comme un vrai simplet lorsque la porte s'est refermée plus rapidement que d'habitude.
Ce billet, écrit à 12:42 par Jid dans la catégorie Ego a suscité :
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