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Trentaine ordinaire

Petit journal extime d'un trentenaire ordinaire        

lundi 30 juillet 2007

Pensées du matin

Lundi matin, télé en arrière-plan pendant l'habillage (ma femme n'étant pas du matin, j'ai intérêt à me taire; comme j'aime avoir un fond sonore, à défaut de ma voix, je mets la télé).

Je cite de mémoire (je pense que c'est assez fidèle, non pas que j'ai une bonne mémoire mais l'information en juillet est tout de même assez simple à retenir):

Le président va partir 3 semaines en vacances.

1ère pensée qui m'a traversé l'esprit: 0,5 seconde
ça c'est ma veine, il va partir en même temps que moi: alors que je ne vais plus m'intéresser aux infos, il ne va plus être sur les ondes.

2ème pensée: 0,5 seconde
il faudrait compter tout de même le nombre de fois où il va intervenir alors qu'il est sensé être en vacances.

3ème pensée: 0,5 seconde
il a été élu quand déjà? En mai? ça fait 3 mois qu'il a commencé et il prend des vacances?
J'imagine la tête d'un patron si un de ses employés partait 3 semaines en vacances 3 mois seulement après le début de son CDD: bordel, au bout de 3 mois, au mieux on a le droit à 3 journées de RTT!

4ème pensée: 20 secondes
Elle a un beau cul ma femme quand même.[1]

5ème pensée: 0,5 seconde
Finalement ça doit être vrai que les français ne s'intéressent pas à la politique
et qu'ils ont les politiques qu'ils méritent.

6ème pensée: 20 secondes
Elle a un beau cul ma femme quand même.[2]



Notes

[1] Non, pas de photos

[2] Pour couper court aux questions dans les commentaires, la suite est: "Non, pas le temps", dixit ma femme, snif ;-(

jeudi 26 juillet 2007

Campagne honnie

Je commençais un billet tout simple (une idée, 5 lignes) et une parenthèse digressive s'est muée en plusieurs phrases impossibles à arrêter: le phénomène d'autoécriture m'impressionne toujours autant.

Bref tant pis pour vous, voici un billet pas drôle d'auto-analyse (trop radin pour me payer un analyste, le blog est un bon substitut).


J'aime pas la campagne, la campagne c'est nul.
La campagne j'en ai assez bouffé quand j'étais ado pour avoir le droit de dire que c'est nul,
c'est tellement nul la campagne que je n'ai même pas souvenir d'y avoir été ado, mes premiers "bons" souvenirs commencent à 17 ans quand je suis parti à l'internat, putain la ville il n'y a que ça de vrai.

Attention, je ne parle pas de la campagne rurale type Guerre des boutons, avec plein de conneries à faire (ou à défaut des endroits où aller) et surtout une bande de copains,
je parle de la campagne trou-du-cul-du-monde: les maisons plus ou moins grandes, plus ou moins cloturées, plus ou moins jardinées, le boulanger à 3 km, pas un ami de ton âge à moins de 5 minutes de scooter et bien entendu... pas de scooter!!
Pour vous dire, même Kamini dans son Marly-Gomont, il a "adolescé" plus que moi.

Moi, mon truc fou de l'adolescence, ça a été de me taper les Rougon-Macquart en faisant la bronzette et en montant de temps en temps sur un escabeau cueillir des cerises: le vrai trip de folie ;-(


Ok j'exagère un peu, j'ai eu d'autres moments forts:

De l'action: une fois j'ai eu la mission de couper les thuyas avec le taille-haies
Du suspens: j'ai malencontreusement taillé/coupé le fil électrique du taille-haies précitée... et j'ai réussi à le réparer tout seul
Du tabou: La lecture (encore et toujours la lecture) d'un Mein Kampf déniché dans un recoin (je n'en ai pas de souvenirs autres que "nul", "mal écrit",..)



Bref le tout reste moyennement intéressant pour une biographie (qui a dit "et inintéressant pour un blog"?)

Voilà, c'était juste pour dire que du fait de ce manque de relation à l'adolescence, je suis devenu un solitaire associal (et que je n'aime pas la campagne).


jeudi 19 juillet 2007

1ère fois de la honte

[1]

En 6ème, le professeur de mathématiques faisait à chaque début de cours une petite interrogation sur le cours précédent (2-3 questions sur un quart de feuille) notée sur 5, donc 4 interrogations faisaient une note sur 20.
Il est arrivé une fois où je n'avais absolument pas ouvert mon cahier et, sans (trop) réfléchir, j'en conclus que la seule façon de faire est de tricher.
J'ouvre donc mon cahier et le pose sur mon sac (je me suis dit que j'avais une chance de faire l'innocent si le cahier n'était pas sur mes cuisses).
A un moment donné, le professeur commence à remonter, non pas l'allée centrale, mais bien le petit espace entre le mur et nos sacs: il arrive jusqu'à moi et me demande si je le prends pour un idiot.
Imaginez un petit 6ème tout bafouillant et tout rouge...bref c'était moi.
Il me dit qu'il va me mettre zéro plus une punition à signer par les parents puis repart vers le devant de la classe.
Je me sens soulagé en me rendant compte que l'incident est passé plutôt inaperçu, mes camarades se concentrant sur leur feuille.
Arrivé devant le tableau, le professeur se retourne et me reprend à parti, cette fois-ci donc avec toute la classe comme public, la honte totale quoi ;-(

Pour la suite de l'histoire, sachez que j'ai donc rendu copie blanche à ce devoir (j'allais avoir zéro, pourquoi répondre aux questions?),
que le professeur m'a ensuite réprimandé de cette copie blanche,
que j'ai particulièrement travaillé les 3 interrogations suivantes pour obtenir la moyenne sur 20
et que ma note finale est arrivée: 0/20 motif a triché lors d'une interrogation.

Je ne comprends toujours pas comment, suite à cette double-peine, je suis quand même parvenu à aimer les mathématiques
(peut-être par non-choix, j'étais trop nul dans les autres matières)!

Notes

[1] billet envoyé chez Le premier jour on verra s'il est publié

lundi 16 juillet 2007

Paris-carnet-48 ter

Voici ensuite des extraits du fil des commentaires, commentés à leur tour.

De : Kozlika
Site : http://www.kozlika.org/kozeries/
Je te suggère de t'en tenir à parler des trentenaires parce qu'entre traiter une gamine de seize ans de salope (implicitement dans le billet et explicitement dans ton commentaire 14) et deux quadra de vieilles peaux éventuellement consommables si elles avaient eu dix ans de moins, comment dire... on hésite entre très maladroit ou juste très goujat. Note que les deux à la fois sont possibles hein, après tout un bonheur n'arrive jamais seul.

Rien à redire sur la forme, attaque parfaite: mes propres termes sont repris (avec des références) et prouve que le billet et (même!!) les commentaires ont été lus avec attention.
Le mépris palpable (et pourtant non ouvertement exprimé) est rehaussé par une touche d'ironie magistrale qui suggère grandement l'estocade si d'aventure je me risquais à une joute littéraire.
Bref, face à un service smatché impeccable suivi d'une montée au filet, je laisse filer la balle vu que je suis assuré de perdre le point (en plus en face, ce n'est pas un débutant, c'est tout de même la grande prêtresse Kozlika –par exemple le thême de mon blog est issu de son travail, c'est marqué en bas à droite Thème de base : Keepsake par Kozlika pour DotClear)

De : Pablo
Site : http://solitude.mabulle.com
J'adhère tout simplement aux propos de Kozlika, évitant ainsi de me montrer incorrect sur votre blog, ce qui serait peut-être impardonnable étant donné que je ne vous connais pas du tout ; vos propos sur la seule personne que je connais parmi celles que vous citez me paraissent fort inappropriés, je tiens tout de même à vous le signaler explicitement.

Alors là, vous avez l'inverse même du troll: le commentaire sensé, pondéré et bien écrit. Vous n'avez même pas envie de répondre tellement vous avez honte de vous. Je parlais d'estocade précédemment et bien c'est ce commentaire qui me l'a donné.

Voici donc le moment où j'ai déclaré forfait.

De : jid répond au courrier
Site : http://ordinairetrentaine.free.fr
Kozlika/Pablo> j'ai la flemme de m'expliquer à des personnes qui logiquement ne reviendront jamais sur ce blog, je vais donc prendre la goujaterie.

Avant d'abandonner le terrain, je suis allé serrer la main à mes vainqueurs:

De : jid répond au courrier
Kozlika/Pablo> ceci-dit, merci d'avoir commenté, cela permet de me dégonfler les chevilles

Serrage de main accepté (ouf!)

De : Pablo
Je vous en prie

Ne se satisfaisant pas (à juste titre) de cette victoire par (lâche) abandon, Kozlika insiste sur le fait que mon billet est préjudiciable à certaines personnes. De plus Pablo souhaiterait une réponse plus construite.


De : Kozlika
Bonjour Jid. Si si je suis, bien sûr. Je ne me permets pas de m'adresser à quelqu'un, surtout sur un ton vindicatif, sans écouter sa réponse.

Quelle est-elle ? Que tu as écrit ce compte-rendu rond comme une patate ? Ça ne m'avait pas échappé, je ne vois pas très bien ce que ça change ; l'alcool désinhibe il ne fait pas raconter le contraire de ce qu'on pense. Tu ne l'aurais pas dit comme ça, voilà tout, ou tu te serais contenté de le penser très fort (ce qui certes eût été préférable).

Je n'ai pas l'intention de revenir sur cette histoire ad vitam. Je ne la trouve pas très intéressante. Ce message est donc ma conclusion sur ce sujet.

Il se trouve que je suis la mère de la jeune fille dont tu parles et que j'ai l'âge des deux blogueuses « d'âge respectable », c'est te dire si je me sens concernée. Tu as publié le lien vers ton compte rendu sur le wiki de Paris-Carnet, ce qui bien évidemment allait conduire l'une et les autres à te lire. Je sais qu'au moins deux d'entre elles en ont été réellement blessées.

Si tu as eu seize ans un jour, il t'est peut-être arrivé de ne pas bien maîtriser quelle image tu véhiculais, on appelle ça l'adolescence. Etre confronté à un jugement aussi négatif et brutal en cette période de fragilité extrême c'est extrêmement dur. Quand (et non pas si, je te le souhaites) tu auras quarante ans un jour, tu apprendras aussi qu'entendre, même en plaisanterie, qu'on serait passés du côté du has-baisable (quoique pour un homme la date de péremption n'est pas si formelle) est pour le moins horripilant.

Bref. Je maintiens et la goujaterie et la maladresse (alcoolisées, soit), la seconde n'excusant à mes yeux en rien la première. Et puisque les chemins des liens du wiki mènent jusqu'ici je tenais à ce que ce son de cloche soit aussi lu/entendu en contrepoint.

Voilà qui est fait.

De : Pablo
Je suis toujours aussi, évidemment. Je me dois d'ajouter, d'abord, que je n'ai jamais compris pourquoi l'alcool est généralement une circonstance atténuante au lieu d'aggravante. Et puis, je suis très curieux de lire votre réponse au dernier commentaire de Kozlika, me demandant pourquoi il est toujours plus difficile de demander des excuses (pas à moi, évidemment, parce que bien que ce soit une amie qui est concernée, je ne le suis nullement) que de donner des justifications.


Bonjour Jid. Si si je suis, bien sûr. Je ne me permets pas de m'adresser à quelqu'un, surtout sur un ton vindicatif, sans écouter sa réponse. Je n'ai pas l'intention de revenir sur cette histoire ad vitam. Je ne la trouve pas très intéressante. Ce message est donc ma conclusion sur ce sujet

Encore une fois, désolé d'avoir tardé dans les réponses, mais pour moi non plus, au départ il n'y avait pas grand intérêt.

Que tu as écrit ce compte-rendu rond comme une patate?...l'alcool désinhibe il ne fait pas raconter le contraire de ce qu'on pense...
Bref. Je maintiens et la goujaterie et la maladresse (alcoolisées, soit), la seconde n'excusant à mes yeux en rien la première.
Je me dois d'ajouter, d'abord, que je n'ai jamais compris pourquoi l'alcool est généralement une circonstance atténuante au lieu d'aggravante.

En général, l'alcool est surtout une circonstance explicative: elle est atténuante car elle permet de mieux comprendre la personne fautive (de la connaissance vient la compassion) et elle est aggravante car sans l'alcool la faute n'aurait pas été commise (ou alors pas aussi grave)
Sinon dans ce billet précis l'alcool n'est qu'un artifice littéraire (si on peut qualifier de littéraire mon carnetweb): même si je ne suis pas un alcoolique chronique, j'ai assez d'endurance pour que 2 litres de bière bus entre 19h30 et 23h00 ne m'otent aucune inhibition à 01h00 du mat (sans compter le quart d'heure à pied sous la pluie)

Bref j'ôte l'alcool de l'équation et je ne garde que la fatigue et la rapidité d'écriture de ce billet.

Il se trouve que je suis la mère de la jeune fille dont tu parles
Comment sais-tu de quelle jeune fille je parle?
Cela voudrait non seulement dire que c'était la seule jeune fille avec soutif-apparent mais qu'en plus toi aussi tu aies remarqué cet état de fait (personnellement cela m'a choqué, et toi aussi alors? Ou bien c'est le fait que je sois choqué qui te choque?)

et que j'ai l'âge des deux blogueuses « d'âge respectable », c'est te dire si je me sens concernée. Tu as publié le lien vers ton compte rendu sur le wiki de Paris-Carnet, ce qui bien évidemment allait conduire l'une et les autres à te lire. Je sais qu'au moins deux d'entre elles en ont été réellement blessées.
Là je suis réellement interloqué, "deux d'entre elles"? cela voudrait dire la jeune fille et 1 des 2 dames?
J'ai effectivement parlé des 2 dames dans une phrase mal écrite sujette à caution, j'ai du mal à comprendre en quoi la jeune fille pourrait être blessée.

Si tu as eu seize ans un jour, il t'est peut-être arrivé de ne pas bien maîtriser quelle image tu véhiculais, on appelle ça l'adolescence. Etre confronté à un jugement aussi négatif et brutal en cette période de fragilité extrême c'est extrêmement dur.
En tout cas, si jamais j'ai blessé ta fille, j'en suis sincérèment désolé.

Quand (et non pas si, je te le souhaites) tu auras quarante ans un jour, tu apprendras aussi qu'entendre, même en plaisanterie, qu'on serait passés du côté du has-baisable (quoique pour un homme la date de péremption n'est pas si formelle) est pour le moins horripilant.
Ce n'était pas mon propos, plutôt le contraire: c'est ce qui est facheux avec les mal-compréhensions, c'est souvent pris du pire côté.
J'en profite pour préciser que ma femme est plus agée que moi, et plus proche de la quarantaine que moi de la trentaine.

Et puisque les chemins des liens du wiki mènent jusqu'ici je tenais à ce que ce son de cloche soit aussi lu/entendu en contrepoint. Voilà qui est fait.
Pas de problème.

me demandant pourquoi il est toujours plus difficile de demander des excuses ...que de donner des justifications
si excuses il doit y avoir, elles ne seront pas écrites mais verbales avec les intéressées (si elles ne me cassent pas la tête avant que je puisse ouvrir la bouche)

mardi 10 juillet 2007

MamanJid

Je ne sais plus si je l'ai déjà écrite cette anecdote là (pas d'après Google en tout cas), si oui tant pis pour mes anciens lecteurs.

Souvenir, souvenir.
Il y a bien 6 ou 7 ans déjà
Dimanche pourri et pluvieux (je viens de regarder par la fenêtre, d'où mon inspiration pour ce billet)
Au téléphone avec ma maman (ce qui n'arrange pas le dimanche)

Jid

  • Temps vraiment pourri

MamanJid

  • Vous n'avez rien de prévu aujourd'hui?

Jid

  • Pas envie de sortir, tout le ménage est fait et même le cable ne fonctionne plus à cause de l'orage

MamanJid

  • Bon ben, y'a plus qu'à se sauter alors.

Jid

  • ...


lundi 9 juillet 2007

dicton du jour: en Bretagne, il ne pleut...

De retour d'un petit week-end à Saint-Malo (oui, je sais, pour les puristes Saint-Malo ne fait pas vraiment parti de la Bretagne), je vous livre un petit dicton bien de là-bas, qui me réconforte dans ma non-infériorité intellectuelle (à défaut de mon infériorité en mélanine).

En effet, j'ai ramené comme souvenir un coup de soleil tout à rose, calorique et désagréable
mais bon je garde le moral puisque:

En Bretagne, il ne pleut que sur les cons.