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Trentaine ordinaire

Petit journal extime d'un trentenaire ordinaire        

mardi 28 février 2006

Parking

Je vous l'ai déjà écrit : je n'aime pas conduire et par effet de bord du manque de pratique, j'ai donc des difficultés dans les manœuvres.

J'ai la chance d'être marié avec une femme qui aime conduire : j'ai donc mon chauffeur personnel (charge à moi d'alimenter la conversation, de m'occuper de ma fille, de prendre le volant quand le conducteur est trop fatigué – donc le plus souvent en pleine nuit après déjà 3 heures de route dans les pattes en tant que passager-...).

En anecdote : en tant que passager je laisse le choix de la musique au conducteur, normal.
Et bien quand je conduis, ma femme s'octroie le droit de choisir la musique, après tout elle s'ennuie quand elle ne conduit pas.
Avant ça m'énervait, maintenant je m'en fiche un peu, de toutes façons depuis 6 mois c'est Henri Des en boucle.


En début d'année, les bras du chauffeur titulaire étant devenus trop courts par rapport au bidon, je suis passé derrière le volant notamment pour faire des aller-retours avec la maternité.

Maternité au flanc d'une colline en région parisienne : créneau en descente avec mur sur la droite, je peux vous dire que j'ai sacrément sué les 2 fois que j'ai du le faire.

Ne croyant pas à ma chance et encore moins à mon habileté, pour le 3ème et dernier voyage en voiture (les autres fois, j'y suis allé en train de banlieue transilien), j'ai décidé d'utiliser le parking couvert à côté de la maternité.

Je me suis retrouvé au volant de mon gros Picasso dans un parking avec des box petits, petits, petits et des possibilités de manœuvre ridicules

Je hais les parkings parisiens étriqués!!!!!!

(ok, en fait j'en ai surtout la trouille)

jeudi 23 février 2006

La tehon du jour

Je travaille dans un bel établissement : bureaux en open-space et couloirs labyrinthiques au milieu.


En allant vers une salle réunion, je fait un crochet en me disant qu'il vaut mieux faire une vidange : une réunion, on ne sait déjà pas quand cela commence, mais encore moins quand cela finit!!!

Comme d'habitude, 1ère porte à droite, hop dans le couloir des toilettes, rehop 1ère porte à droite :
oups, des longs cheveux blonds qui se lavent les mains
je ressors aussitôt, pas mécontent de mon reflexe, personne n'a eu le temps de me voir

Je me dépêche de franchir la porte d'à côté en pestant contre les couloirs qui se ressemblent tous mais pas dans le même sens suivant les étages et :
bien entendu je me retrouve face à 2 dames....légère honte ;-(

Et oui, en 2006, il existe encore un homme avec les cheveux longs non attachés
et c'est moi qui en fais les frais ;-(


jeudi 2 février 2006

Spécisme ordinaire

Vu la longueur du commentaire que j'écrivais, j'ai préféré en faire une note. Merci à Parisian Smile pour l'inspiration (surtout que finalement je ne l'ai pas écrit ce commentaire).

Avec ma douce, au début où nous étions encore jeunes, beaux et surtout sans enfant, nous avons pris des cours de danse (forfait "rock-danses de salon", 2-3 fois par semaine pendant 18 mois).

Le but avoué, autre que celui de passer du temps ensemble (ailleurs que dans la chambre ou dans une salle de spectacle parisienne), était :
- pour moi, que j'arrive à maitriser ces putains d'articulations de merde (qu'en grand déguingandé je donne l'impression de posséder en plus d'exemplaires que la normale)
- pour elle, que j'arrive à la faire virevolter pendants les fêtes, histoire de montrer que nous sommes un couple formidable qui s'entend bien et faire pester les copines dont le conjoint reste à table à se pinter au mauvais vin (quand il y a du bon champagne, le milieu est assez huppé pour que les couples sachent tous danser – ben oui en grande école privée et/ou en bourgeoisie/aristocratie il y a des cours de danse)

Le système de chaque cours était simple: le prof montre une suite de passes, après chaque essai, on change de partenaire. Donc à chaque cours, les hommes dansaient avec toutes les femmes (et réciproquement).

Après plusieurs mois à répéter "1234et5" (d'abord tout haut et ensuite seulement dans la tête), nous avons eu le droit d'aller voir ce qui se passait au niveau supérieur.

Dans les nouvelles partenaires me saute au yeux une GROSSE.
1ère pensée : Non mais franchement, qu'est-ce que vient faire une grosse ici? Zut déjà que j'ai du mal à faire évoluer mes partenaires, j'arriverais jamais à la bouger.

Le cours commence, nous finissons par nous retrouver face à face, la musique commence et là:
fluidité dans les mouvements, vitesse de rotation supérieure à beaucoup d'autres : un plaisir de travailler avec.
Pendant plus d'un an, nous nous sommes cotoyés plusieurs fois quelques dizaines de secondes par semaine et j'en garde un excellent souvenir.

Voili-voilà, c'était mon anecdote/meaculpa du jour!!