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Trentaine ordinaire

Petit journal extime d'un trentenaire ordinaire        

mercredi 8 juillet 2009

Société individuelle (3/3)

Je lui explique que je suis désolé que la lettre ait eu de telles conséquences, que si ce n'est pas lui, il n'a qu'à me trouver les coupables, je ferai une lettre d'excuse tout de suite à l'employeur-propriétaire de son père.

-Non je ne suis pas une balance, je les connais, mais je ne suis pas une balance.

-Nous vivons en société, si quelque chose gêne l'immeuble, tout le monde est gêné même toi.

-Moi je ne suis pas une balance.

-Si tu n'es pas une balance, tu es complice, c'est aussi simple que cela.

-Moi je ne suis pas une balance.

Nous en sommes restés là, lui à me dire que ce n'était pas son problème, moi que comme c'était le problème de l'immeuble, c'était aussi son problème à lui.

Punaise: 25 ans passés et encore une mentalité de gamin égoïste.
Saloperie de société d'individus.

mardi 7 juillet 2009

Société individuelle (2/?)

Les réactions (à défaut de résultats) arrivent assez vite (moins de 10 jours): l'assistant du grand chef appelle le syndic pour plus de renseignement (que le syndic ne peut fournir, mais il valide le fait qu'il y a problème).

Un samedi, retour du parc avec les enfants, alors que j'ouvre ma porte, j'entends un "hé monsieur".
Je me retourne: le jeune incriminé (25,28 ans) me demande si c'est moi qui ai écrit la lettre.
Devant ma non-négation[1] il part dans un monologue impressionnant, décousu et répétitif (composé principalement des idées suivantes):
-C'est pas moi
-Qui m'a dénoncé/vu?
-Pourquoi vous écrivez une lettre au lieu de venir me parler?[2]
-A cause de cette lettre, mon père il a frappé ma mère
-A cause de cette lettre, mon père il m'a frappé

Pouf, il y va fort dans son argumentation.
Mais bon, j'arrive à poser quelques questions quand il reprend son souffle.
Dans ses réponses, il admet 10% des faits reprochés mais bon quand même c'est pas lui, lui il n'est pas violent,
il ne frappe personne,
seulement sa copine,
mais ça il a le droit, c'est sa copine.

A suivre


Notes

[1] oui, à la demande d'occupants de l'immeuble

[2] nous avons parlé au père qui a répondu "je n'arrive plus à le gérer"

lundi 6 juillet 2009

Société individuelle (1/?)

Dans le petit immeuble (26 appartements) que j'habite depuis 6 ans, c'est la 1ère saison où il y a des problèmes sérieux[1] de voisinage, allant jusqu'au dépôt de plainte pour agression (heureusement non finalisée).

Disons simplement que des jeunes se retrouvent épisodiquement dans l'escalier[2] et peuvent se conduire agressivement envers les gens [3] qui croisent leur sphère sensorielle (surtout si celle-ci est hallucinogée).

En tant que président du syndic et homme d'action, relayant les conclusions de mâles alcoolisés (dont moi) de former une "milice" et d'aller leur casser la gueule à ces jeunes cons, je n'ai écouté que mon courage:
j'ai demandé au syndic de prévenir le propriétaire du logement incriminé.

Normalement la case "propriétaire" est inefficace, mais elle est ici doublée de la case "patron" car il s'agit d'un logement de fonction[4].

A suivre...





Notes

[1] des "litières odorantes", des "soirées trop bruyantes", des "ça c'est ma place de parking" bien sûr il y en a eu

[2] reliefs de bière, tabac, shit,…

[3] très peu nombreux, car l'ascenseur fonctionne

[4] d'où l'importance de bien connaître son "cheptel" quand on fait partie du conseil syndical

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