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Trentaine ordinaire

Petit journal extime d'un trentenaire ordinaire        

mardi 13 novembre 2007

The warm war

La Toussaint est passée et c'est officiel, "the warm war is open".

Les prémices commencent en général début octobre:
J'ai froid, tu pourrais mettre le chauffage?
Non, je ne vais pas rallumer la chaudière alors que l'on est seulement en octobre, tu as vu le prix du fuel!
(Fonctionne aussi avec la version chauffage électrique, ainsi que le reste du billet).
Si tu as froid, met un pull.

Devant l'insistance répétée, l'homme cède au bout de quelques jours et allume la chaudière au minimum, cela suffit pour calmer madame.

Mais la Toussaint passée, madame sait que le prétexte de la date ne tient plus et attaque (et réattaque et réréattaque,…): chez ma copine, il fait 25 dans le salon, ils vivent en T-shirt ; je sens que je vais avoir un herpès à cause du froid,…

Monsieur cède bon gré, mal gré et passe la chaudière en fonctionnement hiver.
Méthodiquement et méticuleusement il passe dans chaque pièce, règle les thermostats pour obtenir l'adéquation température/pièce en prenant en compte les spécificités du radiateur (taille, près de la fenêtre, proche de la chaudière, à l'étage,…).

Tout aussi méthodiquement dans la pièce dans laquelle elle se trouve, madame mettra les thermostats à fond ruinant ainsi l'équilibre thermique difficilement obtenu.
Par exemple en ouvrant la fond le radiateur du salon au rez-de-chaussée pendant la journée, la pression n'est alors plus suffisante pour arriver à la chambre de l'étage qui sera alors glaciale au moment d'aller se coucher, d'où une hurlante "mais c'est pas vrai que cette maison est pourrie", puis une ouverture à fond du radiateur de la chambre, d'où une surchauffe en pleine nuit suivie de l'ouverture des fenêtres,…

vendredi 9 novembre 2007

Le fait de la semaine

Cette semaine je suis tombé sur Confession Intime à la télé.

Personnellement cette émission m'éclate: on y retrouve des situations de vie totalement exacerbées (notamment grâce à la mise en scène).

Le fil conducteur est (pratiquement) toujours le même:
Présentation des personnages dans leur vie quotidienne,
Auto-critique (optimiste: moi ça va, c'est l'autre qui va pas) de la situation
Auto-critique (pessimiste: à ouais quand même, c'est moi le taré dans l'écran?) après visionnage
Intervention du psychologue
Le psy trouve résume le personnage en une seule phrase et, miracle, débloque LE traumatisme qui pourrit la situation

Je ne ressens pas cela comme du voyeurisme (qui pour moi est malsain lorsque l'on connaît les personnes –même si elles ne nous connaissent pas, par exemple les people) mais bien comme une étude sociologique de comptoir.

Mais dans la dernière émission, THE fait incroyable: je connaissais (de vue) le couple.
Ils ont habité quelques années dans une des baraques HLM juste à côté, en tout cas elle, (car lui je ne l'ai jamais vu –toujours au boulot).
Donc elle, toujours une cigarette à la main, toujours enceinte, un corps d'anorexique (le prototype même de la desperate housewive du pauvre)
et hop finalement dans la télé, fidèle à l'image que j'avais d'elle mais cette fois-ci humaine et fragile grâce à la parole.

Finalement, merci à Confession Intime qui m'a forcé à me souvenir de vieux préceptes oubliés
Tout être humain a droit au respect , L'apparence n'est pas tout, On ne sait pas ce qui se passe entre les murs des habitations, Qui es tu pour te permettre un jugement?…


mardi 6 novembre 2007

Boîte

Ouah, je suis allé en boîte ce week-end (2ème fois en 3 mois contre zero en 6 ans, tout doucement la vie recommence quand les enfants grandissent).

Alors attention, pas la discothèque parisienne mais la discothèque de campagne: son parking immense qui fait que tu prends froid rien qu'avec la distance à parcourir à pied, sa musique que même moi je la trouve vieillotte, ses clubbers,…

A 1ère vue tout me semble normal: 3 salles, une grande pour les (très) jeunes tektonik à gogo, une moyenne salle pour les moins jeunes et une petite pour les vieux.
On part direct chez les vieux, c'est là qu'il y a moins de monde.

J'apprécie (normalement) vivement de danser sur ces musiques mais comme la présence de gamins de 25 ans étouffe toute possibilité de communion danceflooresque, je craque après l'enchaînement Indochine/Bob Morane – Grease – Madness revisité.

Je pars faire un tour dans la moyenne salle, histoire de suer un peu plus: paf, Francky Vincent en pleine gueule.
Demi-tour direct, direction grande salle: au bout d'une minute, le risque de devenir sourd me paraissant trop important, je repars chez les vieux.

Donc finalement 3 salles:
- 1 grande pour les jeunes dont les tympans sont dégommés par les baladeurs
- 1 moyenne pour la drague
- 1 petite pour les autres

Weeeeee, vive la campagne ;-(


(d'autres billets feront suite, si je n'ai pas la flemme)

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