extrait de mes bd extrait de mes bd extrait de mes bd extrait de mes bd extrait de mes bd extrait de mes bd

Trentaine ordinaire

Petit journal extime d'un trentenaire ordinaire        

jeudi 22 mars 2007

Sanitaires et propreté

J'ai été élevé dans une notion simple sur la propreté dans les toilettes:
les hommes sont des porcs et en fichent partout car ils pissent debout (en corollaire: les femmes sont propres car elles pissent assises- et en plus elles s'essuient après).

Vers mes 14 ans, lorsque mes jambes ont poussé et qu'une certaine partie de mon anatomie s'est retrouvée trop éloignée de la cuvette pour viser correctement (à mon grand désespoir, elle a grandi beaucoup moins proportionnellement que mes jambes),
on m'a donné le choix entre "la corvée nettoyage des sanitaire" et "m'asseoir pour uriner":
autant vous dire que je me suis assis.

L'axiome de propreté des filles a pris un sacré coup à 17 ans quand j'ai eu le privilège de baisser ma 1ère culotte féminine:
heureusement que mon cerveau ne commandait plus à ce moment-là sinon je pense que je me serais détourné de cette ligne jaunasse déposée sur le coton.

L'axiome a définitivement été enterré à 32 ans lorsque ma fille a arrêté le port de la couche:
en bon père du 21ème siècle, je me suis retrouvé de corvée "essuyage".

Et maintenant je sais que les filles ne sont pas propres quand elles pissent:
non seulement en spécialistes du jet oblique, elles arrivent à atteindre par éclaboussage le dessous de la lunette,
mais en plus elles s'en mettent plein les fesses (voire les jambes si elle se remettent debout avant de s'essuyer).

Voilà c'est dit: les filles ne sont pas plus propres que les hommes et toc!!!

Et ce n'est donc pas anormal qu'elles soient de corvée nettoyage!!!

mercredi 7 mars 2007

Compteur

La période d'augmentation (et de non-augmentation) de salaire est passée.
Ça y est, c'est la grogne sur le plateau ;-)

On est loin de la révolte, ce ne sont que des grommellements par-ci par-là, par petits groupes qui se plaignent,
pas spécialement de leur non-augmentation mais plutôt de l'augmentation d'un autre.

Chaque "élu" passe sur le grill et ses habitudes sont décortiquées.
Tout y passe, sauf le travail: c'est parce que c'est une femme, que c'est un homme, qu'elle est jolie, qu'il est grand, qu'il est de la même région...
Bref c'est petit, c'est mesquin et si ce n'était pas si triste, ce serait fabuleusement comique.

A force de se monter le bourrichon viendra le moment où l'un des compères, trop énervé pour rester dans son coin, ira se plaindre à un petit chef.
Bien entendu au lieu de parler de qualité ou de charge de travail, il dénoncera les horaires de travail de l'élu, seul chose quantifiable par tous,
et facilement sabordable par un exemple bien choisi ("il part à 17h00", sans préciser qu'à 07h00 il est là).

Et moi, pendant ce temps, du piédestal de mon augmentation, je tire la langue à tous ces médiocres.
Je suis en effet un "intouchable": je pointe.

Je me régale de la tête de mes interlocuteurs quand je (ré)explique que grâce à mon compteur je fais forcément mes heures et pas moins (pas plus non plus, mais ça je ne le dis pas).

Derniers Commentaires

Dernières parutions