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Trentaine ordinaire

Petit journal extime d'un trentenaire ordinaire        

mercredi 18 octobre 2006

Email-lage de pinceaux

Suite à la reflexion suivante "Les messageries dans les grandes entreprises, c’est un peu le meilleur et le pire ennemi de l’homme." lue chez "Drama" (oui c'est vieux de plusieurs mois, de temps en temps je commence une note au brouillon).

C'était du temps où le mail (externe) commençait à devenir presque aussi commun que le téléphone dans les entreprises (99-2000), où il n'y avait pas encore eu les histoire d'employés licenciés pour abus de boîte mail.

On recevait plusieurs fois par jour des pièces jointes exécutables sur lesquels on s'empressait de cliquer (puis que l'on transférait aux connaissances): l'ordinateur se mettait alors à meugler ou à se renverser, et 2 fois 3 il fallait rebooter car ça bloquait Windows.
Vingt fois par jour, c'était des images de sequse qui nous arrivaient, toutes plus crades les unes que les autres.

Puis un jour, alors que je transférais des images particulièrement immondes, je me suis rendu compte que je m'étais planté dans les noms des destinataires, le bon nom mais pas le bon prénom, bien entendu adressé vers une femme totalement inconnue...

Comme pour Drama, la messagerie d'alors (Groupwise) permettait d'annuler un message tant que le destinataire ne l'avait pas lu.
Je me voyais déjà renvoyé pour faute grave, je peux vous dire que ce furent des minutes très très longues ;-((



Voilà, Groupwise c'est un message d'amour et de remerciement que je te lance.
ps: Lotus, t'es tout pourri!

mardi 3 octobre 2006

Marly Gomont et le regroupement familial

Cette vidéo se balade depuis plusieurs semaines et beaucoup de sites en ont déjà fait un billet.
http://www.kamini.fr/
(la 1ère fois, c'était chez Hervé Resse, la dernière fois chez les louves)

Bien entendu, je ressens un peu de compassion pour cette famille de blacks solitaire, paumée au milieu des champs et cernée par les rouges (c'est bien connu que les paysans ont le teint rouge).
Mais je ne peux m'empêcher de penser à la chance que ce jeune a eu de ne pas se retrouver dans une grande-ville.

Je ne vais pas faire de grand discours théoriques, je vais prendre un exemple simple: la famille de ma femme.

Mon beau-père (algérien, je vous le rappelle) a effectué le regroupement familial en Normandie, dans un village assez grand pour avoir son école primaire (mais pas assez pour un collège): la demi-douzaine d'enfants s'en est sortie honorablement, avec plus ou moins de résultats dans les études mais reconnue compétente dans leur métier respectif.

Des cousins, eux, ont atterri en pleine banlieue-citée.
Le bilan est simple : études très courtes voire écourtées, et de grandes difficultés pour trouver un travail rémunérateur.

D'autres cousins avaient plus de potentiel car il y avait de l'argent, ils ont été élevés en banlieue moyenne: ils ont donc réussi dans la vie, pensez-vous?

Et bien, c'est de là que vient ma conclusion que les banlieues (citée ou non) pourrissent tous les jeunes qu'elles élèvent:
ces derniers cousins ont fini commercial et policier, si ça c'est pas la honte ;-)


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