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Trentaine ordinaire

Petit journal extime d'un trentenaire ordinaire        

lundi 30 mai 2005

Rangement 3/3

[1]

Conclusion de l'épisode précédent :
"Bref chez nous, le sèche-linge, c'est sous-vêtements only."

En parlant de sous-vêtements, je peux vous dire que si je tenais l'(es) inventeur(s) des bas et des collants, je l'(es) étranglerais avec leur invention.
C'est vraiment horripilant d'ouvrir une machine (à laver ou à sécher) et d'en ressortir une boule infâme pourvue de multiples appendices, qu'on sait qu'il va nous falloir plusieurs minutes pour détricoter le tout.

Donc t'es tout content, tu as ta bassine de sous-vêtements à côté de toi, tu n'as plus qu'à trier (et plier) pour ranger le tout.

Les chaussettes : il y en a au moins quarante (les mauvaises langues diront qu'il y a forcément un nombre impair, ce n'est pas vrai, il y a tout autant de probabilités d'avoir 2 chaussettes esseulées) qui se ressemblent assez entre elles pour te tromper si tu ne fais pas attention mais pas assez pour te permettre de les porter désappareillées,

Je ne veux pas parler des bas (et mi-bas) qui sont tous exactement identiques sauf qu'ils ont une différence de longueur de 1 à 2 centimètres : pour les trier, il faut les accoler un par un, grrrrr.

Les soutifs : les bonnets s'emboîtent relativement bien l'un dans l'autre mais les bretelles tirebouchonnent de partout, ça m'énerve et en plus ça ne veut pas tenir en pile!!

Les slips : prenons le slip masculin (kangourou, caleçon, shorty), c'est grand, c'est ample, ça se plie bien et ça fait une jolie pile. Mais le string, ça se tirebouchonne, y'en a pas un qui est de la même taille et c'est trop léger, là aussi c'est raté pour faire une pile, ça m'énerve (sans compter qu'un string qui sent la lessive, moi ça m'excite pas mais alors pas du tout mais bon c'est mon avis personnel et je le partage)

Bon j'ai la flemme de faire un post sur le repassage, donc je laisse les droits à la 1ère (curieusement je pense que cela ne va pas intéresse beaucoup d'hommes) qui le veut.

Pour finir ce billet (ainsi que la série) en beauté , une petite anecdote sur les strings (allez 2 parce que je vous le valez bien).

Le string masculin, ça fonctionne bien sur la libido de ma chérie mais :
- c'est surtout parce que "femme qui rit, femme à moitié dans ton lit"
- bordel de chierie de crotte de flûte, qu'est-ce que ça démange !!!

Un des surnoms que je donne à ma petite femme petite femme est "Bunny" :
à force de ne porter que des strings, la (petite) surface triangulaire au dessus des fesses est plus blanche que le reste de l'épiderme (c'est mignon comme tout).
(et non, il n'y aura pas de photo)

Notes

[1] Ce billet a été initialement publié sur mon ancien blog

vendredi 27 mai 2005

Lessive 2/3

[1]

Conclusion du post précédent :
"Mais la lessive se décompose en tâches compliquées : le tri, le nettoyage, le séchage, le repassage."

Déjà le tri c'est chiant : entre le blanc, le noir, le fragile, les sous-vêtements, les trucs de bébé on a de quoi remplir 3 machines pleines mais aucune catégorie ne dépasse 2/3 de machine.
(en passant, chérie, ton petit chemisier sobre blanc à rayures est devenu un très joli chemisier rose à rayures, désolé)

Le nettoyage ça va, mais je n'ai jamais compris pourquoi de temps en temps, certains vêtements ressortaient avec des tâches de lessive, ça doit être une vengeance mesquine de la machine qui ne supporte pas d'être tripoté par des doigts masculins (sexiste va!).

Le séchage ça m'horripile : à moins d'avoir une grande baraque avec étendoir dans la chaufferie comme chez maman (maman, bouh, tu me manques.... surtout au moment de la lessive), non seulement l'étendoir est peu pratique et surtout petit mais en plus tu n'as pas non plus de place pour l'installer (dans le salon, c'est pas joli, joli ; dans la chambre d'amis, ça humidifie trop la chambre ; sur le balcon, tout s'envole à cause du vent et il fait trop froid et/ou humide au moins 6 mois dans l'année).

Donc tu es là avec ton linge humide dans une bassine face à ton étendoir qui te nargue car il sait que la moitié des affaires va prendre 2/3 du barreau (donc 1/3 d'inutilisé) tandis que l'autre moitié va dépasser la largeur disponible (et à cause des plis mettra plus longtemps à sécher, sans compter le faux pli).
Bien entendu, les pantalons, les serviettes de bain, les nappes et les draps rentrent dans la danse de l'énervement en laissant un morceau trainer par terre tandis que les chemises attendent pour te filer le coup de grâce en étant toujours d'un nombre supérieur à celui de cintres disponibles.

Et encore je passe sur le fait que certaines personnes de mon couple (pour donner un indice : ce n'est pas moi) enlèvent leurs fringues de façon à ce qu'elles soient à l'envers : hum, le bonheur de remettre à l'endroit des vêtements humides en passant la main dans les manches ou les jambes ;-((

Quand ton étendoir est plein, on pourrait se dire que c'est fini, de toutes façons on ne peut pas faire d'autre lessive : que nenni! Il reste le sèche-linge : un appareil formidable qui te permet de sécher les vêtements, d'assècher ton porte-monnaie, de t'assommer avec le bruit strident qu'il dégage et enfin de te rendre tes vêtements inrepassables tellement ils sont froissés. Bref chez nous, le sèche-linge, c'est sous-vêtements only.

(d'ailleurs si vous ne connaissez pas, il faut aller absolument tenter l'expérience de passer des sous-vêtements encore tièdes sortant du sèche-linge, sensations assurées - et si le gamin est encore en train de dormir, vous avez une bonne chance d'avoir à les enlever dans les minutes qui viennent, rrrrrrrrrr!)

(ça devient long comme billet, en plus j'aime bien la conclusion, suite une prochaine fois)

Notes

[1] Ce billet a été initialement publié sur mon ancien blog

lundi 23 mai 2005

Un peu de fête?

[1]

Alors que je me coule douce en sortant des posts inintéressants, Embruns m'envoie des lecteurs.

Vite, vite, un post un peu plus intéressant.

Dernièrement, j'ai été invité dans la "soirée henné" de collègues juif-tunisiens juste mariés (c'est à dire mariés à midi, soirée henné le soir).
Si le point commun avec une de mes expériences à tendance musulmane est la joie de faire la fête, la principale différence est la présence de l'alcool.
Dès le début, on est plongé dans le bain (métaphoriquement parlant bien sûr ... et encore c'est parce que le lieu ne convenait pas, sinon je suis sûr qu'il y aurait eu une baignoire où chacun aurait pu/dû plonger son verre) : bienvenue, allez au bar, demander une boukha de ma part.

La boukha, c'est de l'alcool de figue à 37°, ça se prononce "bourra" et au pluriel, ça donne "bourrés" (y'a des fois où je me demande si je suis trop fort ou trop nul en blague - d'après ma femme je suis trop nul).

Début de soirée tout à fait normale : de petits groupes de parts et d'autres, les moins jeunes (et les carrément vieux) déjà assis, les moins vieux trop couillons (ou sans assez d'expérience) pour se réserver les meilleurs tables restent debout et bloquent les allées.

Enfin quelqu'un se décide à s'asseoir et c'est la ruée des panurgiens pour s'asseoir à 10 autour d'une table de 8.
Je me retrouve en bout de table, mal assis, dans un coin de la salle alors que j'avais naivement pensé réserver une place au milieu de la banquette en y laissant ma veste. (couillon va!)

Puis la cohue au buffet toujours sur un seul côté alors qu'il est accessible de deux endroits (oui, j'étais dans la cohue, c'est en arrivant à l'autre bout que j'ai remarqué que c'était les mêmes plats qu'au début, double couillon!)

En parlant de buffet, vous avez remarqué que c'est toujours quand il y a 2 services (et le 2ème encore meilleur que le 1er) qu'on mange trop dès le début et qu'on a plus faim pour la suite. (triple couillon!).

Puis la Musique commençât (carrément un orchestre de 4 musiciens et 1 chanteur) et la Fête arrivât.

Moi, j'ai raté le coche mais en 10 secondes la piste était bondée (on se serait cru dans le métro aux heures de pointe) les cinquantenaires se battant avec les trentenaires pour occuper le centre du maelström. J'ai même vu une petite dame de 70 ans bien tassés s'approcher toute guillerette en se trémoussant pour se faire projeter par terre par un mouvement de foule un peu brusque (rien de cassé, je vous rassure).

Franchement j'ai cru que j'étais tombé dans une faille temporelle et que j'étais dans une soirée étudiante : dès le début, les bouteilles de boukha se faisaient téter au goulot en rythme avec la musique (pour dire, arrivé à 20h30, j'ai du arrêter de boire à 22h00 tellement j'étais à ma limite de contenance).
A un moment donné, des joints ont commencé à tourner dans les doigts des trentenaires, les cinquantenaires ont alors profité de leur avantages pondéraux et du respect lié à l'âge (sans compter qu'ils étaient les pères et oncles des trentenaires) pour s'octroyer quelques bouffées au grand dam des premiers possesseurs (en clair ils se sont jetés de tout leur poids sur les jeunes hommes pour leur faucher leur clopes).
Comme dans les soirées étudiantes, certains ont fini torse nu, avec caleçon qui dépasse du pantalon (jeunes et moins jeunes).

En conclusion, j'espère qu'au mariage de ma fille, dans 25-30 ans, j'aurais autant la pêche et que l'ambiance sera aussi bonne.

Notes

[1] Ce billet a été initialement publié sur mon ancien blog

dimanche 8 mai 2005

Article 141-5-1

[1]

Un peu de sérieux de temps en temps sur ce blog, ça ne me fera pas de mal (surtout si j'arrête d'en dire -du mal- sur ma femme qui alors me le rend bien).

Un petit billet chez la Veuve Tarquine me lançait dans un grand commentaire qui déviait largement du post initial, j'ai donc préféré en faire un post.

A un moment Veuve Tarquine fait une remarque sur le nombre croissant de filles/femmes voilées en public. Dans mon commentaire, je suis parti sur la loi sur la laicité sur laquelle on a tant discouru l'année dernière.

« Art. L. 141-5-1. - Dans les écoles, les collèges et les lycées publics, le port de signes ou tenues par lesquels les élèves manifestent ostensiblement une appartenance religieuse est interdit.

Le règlement intérieur rappelle que la mise en oeuvre d'une procédure disciplinaire est précédée d'un dialogue avec l'élève. »

(En passant, c'est fou ce que cette "loi" a pu susciter comme réaction alors que l'article tient en seulement 2 phrases)

J'en ai retenu : ce n'est pas une loi contre le voile mais contre les signes extérieurs de prosélytisme religieux, sont donc proscrits voiles, foulards, grandes croix, kippas, turbans hindous (ou un truc comme ça).
Ce que beaucoup ont dit :
c'est une loi voilée masquée contre le voile islamique.
(Surtout qu'il me semble que le bandana -par association au foulard- a lui aussi eu des problèmes.)

Je pense qu'effectivement les sages ont rendu un rapport contre le prosélytisme religieux en général, que le gouvernement a créé une loi générale pour particulièrement cibler le problème du foulard à l'école quitte à frapper des cibles "innocentes" (en tout cas, non génératrices de soucis pour l'enseignement) sous couvert de faire respecter la liberté (ça me fait vraiment penser à l'intervention en Irak).

Personnellement je ne vois pas le problème de la même façon que le gouvernement sur beaucoup de plans mais je tique véritablement sur un point particulier :

la laicité dans l'administration, c'est pour les fonctionnaires, pas pour les usagers :
si je porte une grande croix sur le revers de ma veste, on me fait bien mon passeport,non ?
Ce doit être pareil pour les écoliers : la laicité, c'est pour les enseignants, pas pour les élèves.

Je trouve dommage que le gouvernement n'ai pas eu le courage (ou l'idée) de faire une loi tournée autrement :

"le foulard est interdit dans les écoles laïques –voire dans les espaces publiques- car il est un symbole de l'opression des femmes dans certaines parties du monde".

Cela aurait été une loi sociale, paritaire et non pas religieuse.

Notes

[1] Ce billet a été initialement publié sur mon ancien blog

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