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Trentaine ordinaire

Petit journal extime d'un trentenaire ordinaire        

dimanche 27 mars 2005

Bagarre à OK SQUARE

[1]

C'est agréable, le soir après nounou, comme il fait beau et relativement chaud, on reste une bonne demi-heure au square avec Douchka.
Ca grouille de partout, des petits assis par terre aux grands en train d'escalader tout ce qui est escaladable (et même ce qui ne l'est pas) en passant par des nuées de landeaux juste empouponnés et des ventres rebondis par treize à la douzaine.
Les petits s'ignorent les uns les autres et les plus grands se courent après.
Sauf ce petit groupe de filles, 5 de environ 9 à 12 ans, en cercle qui "jouent" à se chamailler. Je vois bien que les gestes me paraissent un peu violents et qu'ils sont en décalage avec les sourires de chacune.
Même celle qui en reçoit le plus a le sourire mais visiblement les coups lui font mal.

Et là, le blanc, le trou.... je n'ai pas su que faire...

Faut-il les laisser se faire mal entre elles, apès tout c'est la vie, en plus elles sont entourées de monde et spécialement de maman tout partout, si ce "jeu" dépassait certaines limites, les mamans vont intervenir, non?
Sauf que personne n'a l'air de les regarder ces filles, et que moi qui les regardent je ne fais rien non plus.
Faut-il intervenir, et comment?

Douchka me prend alors par la main, trouvant que je la néglige et m'entraine à 20 mètres de là, me disputant dès que j'essaie de tourner la tête pour regarder comment cela évolue.

Quand j'ai enfin pu me retourner, le groupe était dissous, la fille qui avait le dessous était en train de pleurer et les autres se sont égaillées tout autour avec cette démarche qui signifie : quelqu'un que je connais a mal, c'est un accident mais ce n'est pas ma faute.

J'aurais pu empêcher cela, mais je n'ai rien fait.
Je ne sais toujours pas si je suis un lâche ou non.


Notes

[1] Ce billet a été initialement publié sur mon ancien blog

vendredi 18 mars 2005

Buffet de boulot

[1]

Bon ben je suis pompette.
Une présentation de 3 heures sur des chaises pliantes avec des grands chefs qui viennent parler de projets et/ou d'idées (les 2 ne sont pas toujours ensemble) bien loin de nos préoccupations quotidiennes voire de toute réalité, il faut vraiment de la volonté pour tenir.
Cela me fait toujours bizarre qu'à un moment donné les décideurs ne savent pas ce qui se passe en dessous d'eux : pourtant c'est tellement flagrant que la raison la plus simple est qu'un maillon de la chaîne de commandement ne remonte pas les informations (pour ne pas perdre une prime), couplé tout de même à des tableaux de résultats qui sont incompatibles avec les données que nous sommes capables de fournir.
(dans un tableau, 1% d'erreur donne une croix rouge, dans un autre 30% donne seulement une croix orange).

Bref 150 personnes qui endurent leur mal de fesses en silence hormis les froissements des jambes qui se croisent et se recroisent.
En plus, pour limiter les conversations entre voisins, il nous a été fourni un petit appareil d'écoute directement relié au micro de l'intervenant : une fois que tu as ça dans les oreilles, pas la peine de penser à autre chose qu'à tes oreilles qui te font de plus en plus mal de minute en minute. Bon d'accord, ça te distrait de ta douleur aux fesses mais je m'en serais bien passé.

Mais c'est pas grave, pour nous faire tenir, comme d'habitude il nous ont promis un buffet à la clé, et là franchement je vous le dit cash : ne vous faites pas de bile pour l'avenir, l'économie est repartie. C'est le meilleur buffet qu'ils nous ont organisés en 3 ans depuis l'époque faste de la mise en place de l'euro.

Bref, je suis pompette, j'ai assez mangé pour 24 heures, assez bu pour que ce soit ma femme qui soit obligé de conduire dans les bouchons de ce soir, le week-end est dans 15 minutes, bon week-end à tous.

Notes

[1] Ce billet a été initialement publié sur mon ancien blog

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