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Trentaine ordinaire

Petit journal extime d'un trentenaire ordinaire        

jeudi 11 juin 2009

Un-dix-positions

Je reviens sur le retour de couches du billet précédent pour parler de la notoire et rouge noire période dite d'indisposition.

Ce terme "indisposition" m'énerve au plus haut point car il est utilisé le plus souvent comme prétexte imparable[1]:
indisposition n'est pas synonyme d'indisponible.

J'ai assisté récemment à une (mini)crise conjugale dans un jeune couple (de jeunes): le jeune homme était alcoolisé et, disons le simplement, "faisait chier son monde".
Sa jeune compagne nous a confié en aparté: il est énervé car il a envie de faire l'amour, et cette semaine je ne peux pas.

Laissons de côté le fait que ce jeune con ne soit pas capable de se prendre en main tout seul
et focalisons-nous sur sa copine.

Je veux bien admettre certains arguments comme "c'est dégoûtant[2]" ou "J'ai peur de faire des tâches" ou encore "De fortes douleurs au ventre"

Mais d'où tire t-elle cette certitude que "cette semaine, elle ne peut pas!"?
Et surtout que faire l'amour se résume à ce qui se passe dans son entrejambe à elle.

Je suis persuadé que cette même fille se vexera si les préliminaires sont bâclés,
mais péremptoirement elle estime que son mec ne désire qu'une chose: la pénétration.

Alors que non, un homme ce n'est pas cela du tout!!!
Un homme, il veut seulement se vider les couilles!
Et ce quelle que soit la manière.

De plus, sans la notion de performance qui s'attache à la pénétration, la sensualité masculine devient toute autre[3]

Donc mesdames, profitez donc de votre semaine d'"indisposition" pour découvrir et gâter votre homme: il vous en remerciera (et votre couple aussi).


Notes

[1] contrairement aux fatigues et migraines

[2] En passant, bonne chance pour l'accouchement, si déjà tes règles mensuelles te dégoûtent

[3] très différente du traditionnel et vulgaire "Tu la sens bien ma grosses queue, hein!"