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Trentaine ordinaire

Petit journal extime d'un trentenaire ordinaire        

Conte de la pleine lune (3)| sommaire | Conte de la pleine lune - l'intégrale

Conte de la pleine lune (4)

Suite 3 du Conte de la pleine lune. (et aussi dernière suite parce que bon ça va bien là quand même, on se lasse)

Retrouvons nos amoureux après leurs ébats.

C'est le moment tendresse,
pour le mâle ce sont les quelques secondes où le petit cerveau est repu et arrête de vouloir commander au grand,
pour la demoiselle c'est le moment où… (ben en fait je n'en sais rien, moi je suis déconnecté à ce moment là)

Quelques instants plus tard (de trop courtes secondes pour madame, de trop longues minutes pour monsieur) le cerveau néandertalien de monsieur se réenclenche: il faut aller marquer son territoire.

Se désengageant de l'étreinte pieuvrique de sa douce, le jeune homme sort de la voiture et …

Vous vous souvenez d'une des citations dans Conan le barbare?
A la question de ce qu'il y a de mieux dans la vie, suite à la réponse gnan-gnan genre "Chevaucher un étalon et sentir le vent de la steppe dans les cheveux", Conan réplique un truc comme "Avoir une lame à la main et massacrer ses ennemis"

j'ai aussi mes définitions personnelles et je peux vous dire que dans les premières figure celle-là:
"Sortir de faire l'amour, se tenir debout en pleine nature, nu, et pisser longuement "

C'est un de ces moments où l'on ne pense plus au passé ou à l'avenir:
on "est", c'est tout et cela suffit amplement.




Bon bref me voilà, 20 ans, heureux de vivre, la lune à l'air sous la luminosité de la vraie lune.

(petit aparté de l'auteur: Ça y est, j'ai enfin raccroché le titre à l'histoire, c'est dingue les digressions que j'ai faites!)

Un petit bruit dans le champ d'à côté attire mon attention et je me fige: 2 énormes chiens genre doberman sortent d'entre les épis de mais et s'approchent de moi.

En fouillant dans mes souvenirs, il s'agit là d'une des plus grandes frousses de ma vie:
être les couilles à l'air face à des animaux qui peuvent te déchiqueter en quelques coups de dents.

Sinon je vous rassure, ils n'étaient pas agressifs (bien que j'aie pissé sur leur territoire de vadrouille) et j'ai pu rentrer (sans mouvements brusques) dans la voiture, le cœur battant encore plus fort qu'après une finale de coupe du monde de sport en chambre voiture.

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Commentaires

1. Le lundi 14 avril 2008 à 16:54, par Lucy

Hihi ! les chiens !!! Je me marre... Mais j'imagine bien la frousse !!!

2. Le lundi 14 avril 2008 à 16:58, par PTM

Et tu t'es pas fait tué, à la sauce "Mais... Tu sais bien que j'aime bien ces petits moments juste après l'amour... Qu'on fasse des petits calins... juste le plaisir d'être ensemble..."

Moi perso, je sais qu'entre ce genre de phrases, et les dobermans... j'aurais hésité ^^

3. Le lundi 14 avril 2008 à 22:02, par sasa

C'était bien cette p'tite série ! Si j'étais courageuse, je te ferai le pendant féminin ...

4. Le mardi 15 avril 2008 à 18:56, par Laurent

Beaucoup apprécié cette adorable confidence sous forme de suite...Merci on revit ! Le souvenir est sympa quand il est bon...

Bonne semaine

N'oublie pas d'écrire... Laurent

5. Le mercredi 16 avril 2008 à 11:41, par jid répond au courrier

Lucy> même maintenant, j'ai encore les couilles qui se recroquevillent ;-)

PTM> le truc, c'est d'arriver à s'assoupir quelques minutes

Sasa> merci du compliment



Laurent> les vacances arrivent bientôt, le blog va rester light ;-(

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