Trentaine ordinaire

Etant donné que la bonne à tout faire madame Jid a un rendez-vous médical tôt le matin, le glandeur monsieur Jid a pour mission d'assurer le transfert de la 7ème merveille du monde mademoiselle Jid de son lit à son école.
Le réveil sonnera à 7:00 et les portes de l'école fermeront à 08h40.
Les vêtements seront posés sur la commode.

Voilà, c'est comme cela que cela m'a été présenté la veille sans aucune autre indication.
Je me la suis joué grand-seigneur "sans problème ma chérie" tout en pressentant quelques problèmes mineurs (ça fait 3 mois que ma femme est à la maison et s'occupe du lever de la petite, je suis donc un peu rouillé).

Pas de problème pour la phase de lever et la préparation du biberon, c'est quand la bouffe arrive à portée de mademoiselle que ça se gâte : trop chaud donc il faut attendre.
Mine de rien, attendre quelques minutes qu'un biberon refroidisse ça te plombe ton timing (et je ne suis pas assez idiot/confiant pour habiller avant que toute nourriture susceptible de salir aie disparu des environs).
La phase habillage se passe relativement bien : j'ai le bras long et assez de réflexes pour choper cette saloperie de gamine à chaque fois qu'elle essaie de s'échapper.

Bien entendu, les habits sont piégés : ils manquent les chaussettes et les chaussures.
Le temps d'aller les chercher (par exemple il y a 2 boites de chaussettes dont une pour les trop petites mais laquelle est-ce?) le poison a disparu sous le lit (endroit où heureusement il n'y avait pas assez de poussière pour dégueulasser le pantalon, mais c'était juste).
Le temps de changer de chaussures car mademoiselle en préfère d'autres (ça n'a pas raté, le soir: "tu lui a mis ces chaussures là?") et on en arrive à la partie la plus délicate, honnie par les instincts ancestraux de (presque) tous les
mâles : ...

[la suite demain, je suis énervé pour cause de cause non postitude!! ;-)]